44 | 'IL ÉTAIT UNE FOIS LE PETIT CHAPERON ORANGE'

Depuis le début
                                    

Le cœur de Shoyo se serra, la peur lui tenant soudainement aux tripes. Dans la forêt, il y avait le loup.

— Surtout, si tu vois le loup, ignore-le, et tout ira bien. Je peux te faire confiance ?

Shoyo finit par vigoureusement hocher la tête. C'était enfin son moment ! Il allait quitter le village, et traverser la forêt !

Sugamama lui déposa un bisou sur le haut de la tête.

— Rentre sain et sauf.

Sur ces mots, elle laissa son enfant partir en sautillant vers la forêt. Chantonnant à voix haute, Shoyo gambadait dans les bois bien verts par ce début d'été, son capuchon orange visible de loin.

Ce capuchon orange qui ne passa d'ailleurs pas inaperçu auprès d'un certain animal. Le loup, aussi connu comme le grand méchant loup observa se balader au loin le jeune garçon. Avec ses airs de renard et sa chevelure jaune pisse, il avait fière allure. Il se recoiffa rapidement et cacha son sourire carnassier avant de s'approcher prudemment de l'enfant.

— Bonjour, petit chaperon orange~

Le-dit chaperon sursauta, et, les yeux écarquillés, se retourna pour voir le loup, penché vers lui, ses grandes dents brillantes à la lumière du jour.

— Désolé, je ne dois pas parler aux inconnus, c'était un automatisme, et juste après, le rouquin tourna les talons, essayant d'accélérer.

Bien évidemment, ce fut vain, et en quelques enjambées, le loup fut à nouveau devant lui. Il posa une main sur son cœur.

— Dans le comté, on me nomme Loutsumu. Je suis ici dans la forêt à la recherche de mon déjeuner. Et toi ?

— Je m'appelle Hinata Shoyo, et je vais rendre visite à mère-grand, qui habite à deux pas d'ici.

Intrigué, le loup plissa les yeux.

— Vraiment ? Je n'ai jamais vu de maison par ici, tu es sûr que tu ne t'es pas perdu ?

— Absolument pas ! Si je continue tout droit, et si je tourne à droite, j'y serais ! se défendit fermement le jeune garçon, tombant dans le piège que le loup venait de lui tendre.

— Oh ? Continuer tout droit et tourner à droite ? répéta-t-il, en un murmure, avant de secouer la tête, Je dois y aller, la chasse m'attend. À une prochaine fois, petit chaperon orange !

Sur ces mots, le loup détala à la vitesse de la lumière. Shoyo resta statique et se demandait pourquoi tout le village lui disait de se méfier de ce loup. Il était très poli, et plutôt gentil.

Et surtout aussi rusé qu'un renard, mais ça, il n'en avait aucune idée.

Alors qu'il reprenait sa route en direction de sa très chère mère-grand, Loutsumu, lui, courait – galopait même – en direction de chez mère-grand Kuroo.

Quand le petit chaperon arriva à la porte, il s'égosilla :

— MÈRE-GRAND, C'EST MOI, OUVRE MOI !!

La voix de sa grand-mère finit par atteindre ses oreilles.

— Tire la chevillette et la bobinette cherrera (NOTE DE L'AUTEUR POUAH : JE SUIS PAS SÛR DE LA PHRASE MAIS FAITES GENRE X3).

Le rouquin fit comme demandé et entra dans la maison de sa mère-grand. En arrivant dans sa chambre, il posa son panier par terre et l'observa, allongée dans son lit.

— Mère-grand, je t'ai apporté une galette et un petit pot de beurre– il se coupa dans sa phrase pour hoqueter de surprise, Mère-grand, comme tu as un grand nez !

— C'est pour mieux te sentir mon enfant, répondit-elle de sa voix chevrotante.

— Mère-grand, comme tu es poilue !

— C'est pour mieux te faire des câlins mon enfant !

Shoyo ne comprit pas en quoi ses poils l'aideraient à faire des câlins, mais en voyant son sourire mesquin, il fut persuadé de l'identité de sa grand-mère. Il n'y avait qu'elle pour sourire comme ça.

— Mère-grand, comme tu as de grandes jambes !

— C'est pour mieux t'attraper mon enfant.

— Mère-grand, comme tu as de grandes dents !

— C'EST POUR MIEUX TE MANGER MON ENFANT !

Sous les yeux ébahis et horrifiés du chaperon orange, Loutsumu sortit de sous les couvertures, retirant les vêtements de sa grand-mère. Au lieu de hurler, il resta sceptique.

— Elle est où mère-grand ?

— Je l'ai mangé. Et maintenant, je vais te manger toi, expliqua calmement le loup, attendant qu'il réagisse convenablement.

Quand finalement, Hinata réalisa que sa vie était en danger, il se mit à hurler et commença à courir partout dans la maison pour essayer d'échapper au loup. Malheureusement, il avait beau être rapide, le loup l'était encore plus, et en quelques instants, notre héros se retrouva avec les griffes du monstre sur la gorge.

Il déglutit, les larmes aux yeux.

— Pourquoi vous faites ça ?

— Parceque je suis le méchant !

— Et pourquoi vous voulez me tuer ?

— PARCE-QUE TU ES LE GENTIL !

Il ou rit les crocs, et Shoyo ferma les yeux, prêt à périr des crocs de cet animal à l'haleine fétide. Soudainement, il entendit un grand bruit sourd et tomba par terre, libéré de l'emprise du loup. Rouvrant les yeux, il tourna la tête pour voir la bête ensanglantée et morte. Le rouquin cligna des yeux, confus, et leva la tête pour le voir. Le chasseur.

Ses yeux bleu océan transperçaient son regard, et ses cheveux lisses et brillants à la lumière du soleil paraissaient comme voler au vent. Il était magnifique, même avec cette moue énervée sur le visage. Dans ses mains, il tenait fermement son fusil.

— T'es bête ou quoi ?! C'est le loup, tu dois vraiment être con, espèce de boke !

Hinata ignora ses insultes, trop obnubilé par son physique. C'était le coude de foudre.

— Merci de m'avoir sauvé, murmura-t-il, sa voix craquant un peu alors que les larmes commençaient à rouler sur ses joues suite à la peur qu'il venait de subir.

Le chasseur soupira, comme ennuyé, et se mit à genoux pour le prendre dans ses bras.

Ce FuT uNe BeLlE hIsToIrE d'AmOuR.

LE END.

Saltyshima : c'est fini ?

Saltyshima : nul.

BoingBoingGerbille : D:

Shiraboobs : le COUDE de foudre

MâleAlpha : chhut +_+

BakiBaki : t'étais pas sensé faire du BaKuDeKu de base ?

Saltyshima : bon c'était moins nul alors

Flattykawa : bon ça partait pas si mal mais je suis déçu de la fin

Flattykawa : 5/10

Flattykawa : en plus je suis pas dedans

Flattykawa : 4/10

Ratsumu : WESH PAR CONTRE CHOQUÉ DÉÇU SHOYO-KUN

OursinGrincheux : lol

BoingBoingGerbille : la prochaine fois je ferais une bakudeku, je sais que vous l'attendez

Saltyshima : meurs

Dadchi : TSUKISHIMA KEI

Haikyuu crackheadsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant