School of the Death

Chapitre 2

Tous regardaient Louis. Mais il ne savait pas quoi faire. Lui aussi avait peur. Pourtant, il se devait d‘être calme. Il était le meneur du groupe. Julie, Julien et Marc le regardait toujours ou plutôt il sentait qu‘ils le regardaient. Louis respira profondément pour se calmer mais le même râle retentit derrière lui. Tous reculèrent de plusieurs pas à tâtons en faisant attention de ne pas se bousculer. Dans les ténèbres du couloir, quelqu‘un les observait. Et cela ne les rassurait pas du tout. C‘est qu‘un roulement se fit entendre et quelque chose cogna le pied de Louis. Il se baissa prudemment et ramassa l‘objet qui s‘avérait être un clou. Un clou deux fois plus grand que le normale. Il sortit le portable de sa poche et l‘alluma pour avoir un minimum de lumière. Il sentit alors ses camarades se rapprocher autour de lui. Dans un endroit comme ça, la moindre lueur était appréciée. Le meneur examina l‘objet ramassé et remarqua qu‘il était recouvert de sang.

“ Qu‘est-ce qui se passe ? Demanda Julie, la voix tremblante.

Louis lui passa le clou et répondit :

- Ce truc a roulé jusqu'à mes pieds.“

Julie ravala sa salive. Elle le fit passer aux garçons dont les yeux s‘agrandirent et Marc le rendit à Louis.

“Maintenant, il faut qu‘on découvre d‘où il provient. Et à mon avis, c‘est juste devant.“

Tous approuvèrent et ils avancèrent lentement, Louis tenant le portable devant lui. Le jeune garçon n‘eu à marcher que quelques pas pour être témoin d‘un spectacle horrible, qui arracha un cri à Julie. Un homme était allongé au sol, torse nu. Il comprenait mieux d‘où provenait le clou maintenant. D‘autres semblables étaient plantés dans le corps de l‘inconnu et parfois même, le traversaient. Du sang ayant coagulé ci et là le rendait encore plus dégoûtant. Rien que le fait de penser ce que cet homme avait endurer rendait Louis malade. Il s‘avança vers le cadavre, tout en faisant signe aux autres d‘attendre. Le silence pesant et le cœur battant, il s‘accroupit près du corps. Il l‘éclaira et un grimace de dégoût apparut sur son visage. Il n‘aurait jamais voulu répéter l‘expérience de fouiller un cadavre mais il n‘avait pas le choix. Le vision de Monsieur Smyle et la ssensation de touchrr son corps froid lui revinrent à l‘esprit. L‘envie de vomir aussi. Armé de courage, il plongeait sa main dans la poche et sentit comme une carte dans sa main. Louis sortit l‘objet et pu lire les informations dessus.

Trans‘Assur

Jean Chiffet - Employé à mi-temps

C‘était un badge d‘identité et ce Jean travaillait pour une entreprise de transports. Mais comment a-t-il pu en arriver là ?

Le brun se releva et regarda tout autour de lui. Il remarqua à la faible lueur du téléphone des traces de sang qui s‘enfonçaient dans le noir. Un frisson lui parcourut le dos. Tout ce temps, cette personne était là, en train de mourir. À l‘article de la mort il avait, tant bien que mal, réussi à arriver jusqu'ici cherchant de l‘aide. C‘était vraiment horrible. Les trois camarades de Louis commençaient à s‘impatienter quand une faible musique parvint à ses oreilles. Il regarda le portable en train de sonner et vit qu‘Adeline voulait le joindre. Il décrocha et demanda :

“ Qu‘est-ce qu‘il y a ?

- il faut que tu reviennes. On est rentré. Il faut qu‘on....“

La voix de la jeune femme se coupa et Louis n‘entendit que de la friture. Il reporta le téléphone à son oreille.

“Allô ? Adeline !“

Personne. Il râla en rangeant le portable dans sa poche et se mit en route. Le jeune homme était plus inquiet qu‘autre chose. Un de ses camarades étaient peut-être blessé et si c‘était le cas, sortir tous d‘ici vivants n‘était plus qu‘un souvenir. Il avait gagné leur confiance en leur promettant que tous s‘en sortiraient. Louis priait pour que ce soit le cas. Il arriva enfin devant la classe, ouvrit la porte d‘un coup sec et fut étonné de les voir assis par terre, les tables et les chaises repoussées contre les murs, en train de discuter. Une tête brune qu‘il connaissait bien se leva.