Zélie

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"Sérieusement Zélie tu as rien à prouvé" dit Alexandre a peine rentré

"Apparament si, même à toi ! Maintenant tu sors de ma cuisine je travaille"

"C'est plus ma cuisine que la tienne ! Calme toi un peu !" dit il en s énervant

"Me calmer... Je suis une grande cuisinière ! Je vais pas me faire désavouer que ça te plaise ou non ! J'en ai rien à faire de ton avis, que tu sois énervé ça m'est égale" dis je énervée

"Oui que je le suis, on est censé se détendre, passez un moment en famille. Et puis, un cuisinier arrive et balance des conneries..."

"Ce n'est pas des conneries, j'étais avec ce cuisinier. On a vécu une belle histoire qui a pas marché et si j'étais la meilleure c est pas grâce à mon cul mais mon talent !"

"Carrément..." dit il en soufflant

"Alexandre, casses toi ! Tu me déconcentres..." dis je en balançant mon fouet

"Alors on en est là en 1 h00, tu me fous dehors.."

"Tu sais ce qui me déçois le plus ? C'est que tu sois là et pas dehors en train de me défendre. Que tu sois pas intervenu sans plus de colère... Tu as été inégale, tu as écouté..."

"Dis pas n'importe quoi ! Tu  dramatise tout le temps les choses... Faudrait que je fasse plutôt comme cela, non mais tu aurais pu me défendre, blabla.. Tu sais très bien le faire seule tu es grande !"

"Oui je le sais mais au moins j'aurais la sensation d'être soutenue !"

"Ça fait des mois que je te soutiens depuis ce qui s'est passé ! Des mois que je t'entends râler avec tes béquilles... Je dis rien, être en couple c'est savoir aider l'autre, supporter sans lui montrer, sans rien dire ! "

" Alors tu me supportes... " dis je blessé

" C'est pas ce que je veux dire tu le sais ! " dit il en s'approchant

Il s'approche de moi et caresse ma joue, trop tard une larme coule.

" Zélie, pleure pas je disais pas ça pour te blesser. Oh, zélie répond moi"

"Laisse moi faire mon gâteau s'il le te plaît" dis je en reniflant

"Écoute, on reparlera de tout ça après on est à cran." dit il en m'embrassant le front.

La porte claque.

Ses paroles bien que d'apparance bienveillantes étaient blessantes.

J'avais besoin de réconfort, d'encouragements . Pas de reproches. Moi aussi je fais des concessions, j'accepte sa vie. Ce n'est pas une mince à faire.

Pendant toute la préparation j'avais pensé à quoi pourrait ressembler notre prochaine conversation. Une chose est sûre me contenir ou ne pas m'effondrer allaient être impossible.

C'était sans doute le meilleur paris-Brest que j'avais fait. Il avait un goût de rancœur, de défi. C'était le dessert. Le dessert qui donne la note fin d'un repas et peut être d'une histoire paradoxalement.

J'avais fini mon œuvre. Elle était disposée sur le plan de travail, intacte. C'était comme si il n'avait été utilisé.

Ce gâteau était ma révérence.

En route pour l'aéroport, je n'avais qu'une espérance, qu'il ne me rattrape pas...

Alexandre ne me comprend pas, je ne le comprend pas... Tout est dit. C'était trop lourd.

Bien ! Ne me détestez pas... Les disputes dans un couple ça arrive...
L'histoire touche elle bientôt a sa fin !
A bientôt, Jade...



Nouvelle vie, nouvelle familleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant