Zelie

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Aaah l'italie, le soleil, les pizzas, les pates, l'histoire, les olives, les beaux mecs... Je n'etais pas revenue depuis plusieurs années. J'avais à l'époque fait un stage très enrichissant dans une cuisine étoilée de Rome. J'avais même eu une aventure avec le chef. J'etais vite repartie le cœur brisé, après mes 3 mois.

Aujourd'hui je suis de retour avec Alex pour rencontrer une partie de sa famille.

L'angoisse.

Alex a deja sa valise. Moi je l'attends, toutes sortent du tapis sauf la mienne. Personne a pu la prendre, son jaune est unique.

"Sérieusement on va attendre 30 min pour une putain de valise" peste Alexandre

"Dans cette putain de valise il y a mon nécessaire de toilette" dis je

"Gregorio va désespérer de nous voir arriver !" dit il en s'asseyant

"C'est qui ?! Tu m'as pas parlé de lui, j ai retenue tout le monde sauf lui ! Pas possible" dis je paniqué en repensant a son arbre généalogique

"Pas de panique Zélie, c'est le chauffeur" dit il en rigolant

Le chauffeur... On ne prends pas le taxi alors !

"Attends, laisse moi me formater a ce mode de vie ou on s'entoure de gens que l'on prend pour des larbins"

"Mon grand père a 76 ans j allais pas le faire venir pour nous !" dit il légèrement vexé

"J'ai pas l'habitude" dis je

"Je sais.. Oh!! Ta valise !!!" dit il courant

Je le vois se hisser jusqu'au tapis pour la prendre.

Et la c'est le drame. Ma valise couleur duvet de poussin est éclatée en mille morceaux et je pèse mes mots.

"C'est une blague !!" criais je

"On ira en racheter une, on y vas !"

"NON, ils vont m'entendre !" Dis je en prenant ma valise.

Je me dirihe vers le point accueil de l'aéroport et explique mon problème. On me fait alors patienter.

"Zélie aller viens on s'en va, je t en rachetes une si tu veux."

"Ce n'est pas une question de sous mais de principes tu sais ! Je fais pas ca pour l'argent mais as tu vu comment ces chacals balancent les valises."

La dame de l'accueil de retour je lui explique pour la 5eme fois notre problème. Celle ci me donne alors un exemplaire de dédommagement à remplir.

Une fois la paperasse terminée la main d'alex me tire vers l'extérieur. Nous arrivons alors dans un endroit interdit au public donnant sur un petit parking. Dessus un homme assez âgé nous accueille dans un françois très correcte.

"Alexandre des années sans vous voir ! Quel plaisir"

"merci ! Comment allez vous et Mira ? Dit il en le serrant dans ses bras

" Oh des petits soucis de santé mais sans gravité "

" Je vous présente Zelie" dit Alexandre en prenant ma main

"Bellisima la ragazza"

"Grazie" dis je

"Elle parle légèrement italien" dit Alexandre en rigolant

"La perfection... Nous devrions partir tout le monde s'affaire pour vous, même pour la venue de Barack Obama ce n'était pas comme ca, dieu seul sait que vous êtes l'être que votre grand-mère chérie le plus."

La boule que j'avais au ventre qui s'était quelque peu estompée revient de plus belle.

Tout le long du trajet je ne fais qu'observer le paysage. Non sans m'imaginer quel sera mon accueil.

Nous nous arrêtons devant une grande bâtisse blanche. Tapis rouges, palmiers, voiturier, le luxe et l'opulence.

"Pourquoi s'arrêtons nous à l'hôtel ?" demande Alexandre

"Votre grand mère souhaite vous faire découvrir le dernier restaurant" dit notre chauffeur

"Très bien merci !" dit Alexandre en sortant de la voiture

Je m'apprête a ouvrir ma porte quand on me précède.

"Madame, bienvenu au Vecciono Palace"

"Merci" dis je d'une petite voix

Alexandre me prend la main et nous fait pénétrer dans l'hôtel.

Tout le monde nous regarde. On doit faire tâche lui avec son short et tee-shirt et moi ma petite robe a fleurs bonobo. Ils sont tous en chemises, les femmes avec de grands chapeaux. Moi j'ai mon bon vieux chapeau de paille made in Brasil fait par une artisan.

"Je sais pas si..." commençais je

"C'est des friqués tous ces gens prêtent pas attention" dit il enbme rassurant

Il s'avait déjà ce que j'allais dire...

"Alexandre !" dit une dame en s'approchant.

Elles est âgée mais rayonnante. Porte une longue tunique a fleurs. Ses cheveux blanc sont noués par une broche magnifique.

"Grand-mère" dit Alexandre en lui faisant une étreinte

"Le style baroudeur te vas bien, il doit moins plaire a ta mère !" dit elle en rigolant

"Je te présente Zelie" dit il en me tirant vers lui

"Alors c'est toi ? Que tu es belle, je comprends tout... Tu vas bien ?"

"Ravie de vous rencontrer, je vais bien merci."

"Bien, allons nous mettre dans les parties privés. Malicia a hâte de vous voir."

Nous la suivons sans un mot. Alexandre me regarde et le fait un clin d'oeil. C'est vrai que ce premier échange me rassure. C'est une femme douce tout le contraire de sa mère.

Nouvelle vie, nouvelle familleWhere stories live. Discover now