Que se passe t'il quand quatre femmes qui ne se connaissent pas, toutes mariées à des acteurs en vogue, entrent dans le monde du showbiz malgré elles?
Brooke, Fallon, Octavia et Serena vont devoir s'intègrer dans ce monde très select, de grès ou de...
Brooke referma le coffre sans un mot. C'était la dernière valise et en jetant un dernier coup d'œil à l'immeuble de luxe dans lequel elle venait de passer deux années merveilleuses, elle eut un pincement au cœur. Ce n'était pas uniquement sa ville qu'elle quittait, mais sa famille, ses amies-pour le peu qu'elle en avait, et sa routine si rassurante. James sortit de l'immeuble, une valise à la main. Brooke grimaça en voyant son fiancé.
-Je viens juste de mettre ma valise. Il n'y a plus de place dans le coffre ! Dit elle les bras croisés
-Tu rigoles ? Je n'ai qu'une seule valise et toi tu as remplit toute la voiture. C'est un camion qu'il nous aurait fallu. Sourit James en l'embrassant tendrement.
Brooke sentit un frisson l'envahir à chaque fois qu'il l'embrassait. Depuis cette soirée d'hiver où ils s'étaient rencontrés, sa vie n'était plus la même. Elle était passée d'une simple employée de café à fiancée à l'un des acteurs célibataires les plus en vue. Un vrai conte de fées. Du moins sans les à côté qui gâchent la vie des célébrités.
-Tu es prête ? Souffla James en lui caressant le visage.
Brooke regarda une dernière fois l'immense tour de briques, les yeux embués de larmes.
-Allons y. La cité des anges, nous attend !
James n'avait pas le même attachement à New York. Il détestait le froid et la ville. Il rêvait de plein air, de grandes étendues et ce rôle qu'il avait décroché pour une série télévisée, lui offrait enfin une opportunité de se poser. Et si c'était avec la femme de sa vie, quoi de mieux ? Il prit le volant et fonça en direction de l'aéroport, prêt à démarrer un nouveau chapitre de sa vie.
West Hollywood Maison des McMahon 23h30 ***
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Octavia pliait le linge dans le salon, devant ce vieux feuilleton qu'elle aimait tant regarder et que son mari trouvait très incohérent. Elle détestait ça, quand il décortiquait chaque phrase, chaque scène, chaque plan. C'était plus fort que lui. Elle soupira à une phrase que Juan, le beau gosse de son feuilleton, avait lancé à Margarita, sa bien aimée.
-"L'amour dure toujours, vient dans mon palais, je t'offrirai la vie dont tu as toujours rêvé ma promise."
-Pauvre idiote! L'argent n'achète pas le bonheur. Souffla t'elle en éteignant la télé.
Octavia quitta le canapé bien confortable pour se diriger vers la cuisine. Elle s'y servit un verre de Chambertin en observant le quartier depuis la grande fenêtre. Il ne s'y passait rien. Jamais. Parfois elle pouvait voir tel célébrité promener son chien, ou tel présentateur télé remonter en voiture la large artère. Les phares d'une voiture l'éblouirent. C'était Julian qui garait la voiture dans l'allée. L'air exténué, il se dépêcha de passer le seuil d'entrée.
