Chapitre 38

Depuis le début
                                    

Elle a fait la bise à ma sœur qui semblait perplexe. Et elle est partie sans prendre la peine de répondre à ma question.

Une fois de plus , Lisa et moi on se retrouvait seul. Loin de l'idée de me faire pardonner, je pensais déjà à lui demander ce qu'elle faisait là.

- Dis moi ce que tu fais ici ? Dit elle en premier comme si elle voulait empêcher que je lui pose la question

- Et bien , il y'a ma femme de l'autre côté de ce mur. Et toi ? Je veux dire vous deux ?

J'ai compris qu'il y avait un troisième. Cela paraît plus compliqué que ça en l'air. Elle a pris le temps de m'expliquer sans rien oublié.

Mon frère est ici. Et j'ai cru comprendre que sa mère est morte. Bien-sûr tout s'explique , Aziz faisait référence à elle au téléphone.

- J'espère qu'elle ira se faire tartiner en enfer.

- Et toi tu iras le rejoindre. Tu te rends compte de ce que tu viens de dire. Cela t'arrive de réfléchir de temps à autre.

Elle s'est mit à me sermonner.

-.....

- Il vient de perdre sa mère , à la place tu ferais quoi ? Son dessein est entre les mains d'Allah.

- Li , C'est si facile pour toi de me juger du doigt alors que tu devrais être en mesure de comprendre ce que je traverse.

-  Eh bien laisses moi te dire que tu l'as bien chercher. Je te reconnais plus .Regardes ce que t'es devenu. Il est où le frère, qui disait que reconnaitre ces erreurs , c'est avancer d'un pas , c'est faire preuve de courage et se montrer à la hauteur de ce qu'on est prêt à faire pour ne plus avoir à recommencer. 

D'un coup je me sens mal. J'ai été comme un père pour elle. J'ai changé à ce point. Je leur ai fais tant de mal , à elle et à ma mère. Et j'ai dû mal à dire que je suis désolé.

- Regardes moi , je ne t'en voudrais pour rien au monde fit elle en m'attirant vers elle.

- Si , j'ai merdé. Je ne mérite pas toute cette affection.

- J'avoue peut être un tout petit peu et je devrais te punir.

Elle m'a pincé l'oreille. Et un fou rire s'est enclenché.

- Aïe !!! Ok je suis désolé.

- Enfin, tu vois c'est si simple de s'excuser. Tu lui manques tu sais ?

Elle parlait de maman. Et j'ai du mal à croire que c'est vrai après ce que je lui ai dit de mal  le temps d'une soirée.

- Je pourrais pas, le mieux serait que je déménage. Je trouverai bien un appartement, le temps que les choses se calmes.

Malheureusement le temps ne se joue pas en ma faveur vu la tournure que prend ces « vacances d'hiver» si je peux me permettre.

- Je comprends. J'en ai trouvé une qui te conviendrait. Allez suis moi.

Je m'attendais pas à ça. Elle veut me faire visiter un appartement.

Nos voitures étaient à 3 mètres de distance. La sienne, j'avais pas remarqué qu'elle était là.

J'ai pris la mienne et je l'ai suivi. On a roulé, roulé et j'ai pris pas la peine de remarquer qu'on allait voir ma mère. Ma sœur m'a bien eu , que l'apparte se retrouve à  deux mètres prés de son magasin, c'était pas qu'une simple coïncidence. Sur le parking je me suis garé à côté d'elle.

Je déserais la ceinture , quand elle est venue me retrouver. Je lui ai lancé un regard du genre " Je vais te tuer ".

- Tu pensais vraiment que j'allais te faire visiter cet apparte où tu pourrais t'installer ? Cet argent dont tu tiens tant à gaspiller  pourrait servir à m'acheter une nouvelle voiture.

Scène de CrimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant