- Tch !

Il resserre l'écart entre ma gorge et sa lame. Soudain, je lui pousse le bras contre mon cou et créer un portail. La lame et sa main se téléporte jusqu'à sa gorge cette fois-ci.

- La roue tourne !

Je me dégage de son emprise et l'assome d'un coup sec.

J'entends plusieurs hommes pester après Yosano et moi. Je lui jette un coup d'œil furtif. En effet, quelques corps de son ajouté au premier.

Un ennemi s'élance vers moi avec une batte.

- Je vais te péter les chevilles ! Tu ramperas au sol vers moi en me suppliant de t'épargner !

- Ah oui ? J'attends~

J'esquive son coup et attends le suivant. Il lance son deuxième assaut et je créer un portail au dernier moment pour me protéger. C'est finalement l'un de ses collègues qui se retrouve blessé.

- On dirait que tu as des problèmes de visée, dis-je en me moquant.

Il lâche un cri de rage et fonce à nouveau vers moi. Je répète plusieurs fois le coup précédent jusqu'à ce que cette fois il se frappe lui-même.

Le silence finit par revenir. Yosano et moi avons enfin fini !

- Pfiou ! C'était fatiguant, dis-je.

- Dis-donc, tu m'avais caché ce petit côté dans lequel tu prends du plaisir à combattre, me fait-elle remarqué.

Et mince, c'est vrai que je suis censée jouer la petite fille calme et gentille...

Je détourne le regard et fais mine d'être gênée.

- Haha, je ne dirais rien !

Elle me lâche une petite tape dans le dos avant de se baisser sur les corps.

- Maintenant, il va falloir les emmener au poste... Quoique, laissons la police s'en occuper. Nous avons déjà fait le plus gros.

- Je pense que c'est une bonne idée.

- TOI, s'exclame une voix derrière nous.

Nous nous retournons pour faire face à nos interlocuteurs. Ils sont trois mais une vingtaine d'hommes armés sont postés devant eux. L'homme qui nous a parlé est roux avec un pansement sur le nez. Il ressemble au membre des gangs comme celui que nous venons d'affronter. Un autre est assez âgé et fume tranquillement et enfin un jeune homme avec un masque.

- C'est qui, dis-je à Yosano.

- La Mafia Portuaire.

- Ah ! Nous sommes déjà assez occupées comme ça...

- Ne nous ignorez pas, peste le rouquin.

- Tachihara, laisse moi faire, intervient le plus vieux d'entre eux.

Il s'avance pour nous faire face.

- Que faites vous ici, demande-t-il.

- Je vous retourne la question, lui répond Yosano.

- Nous sommes venus exterminer un groupe qui nous gênait.

- Pour la même raison.

- Nous n'allons pas nous battre inutilement mais faite attention à vos cible la prochaine fois, nous prévient le mafieu.

- Quoi ! Mais c'est l'Agence, notre ennemi juré, s'exclame le rouquin appartement nommé Tachihara.

- Laisse Tachihara. Rentrons.

Ils tournent les talons et repartent. On aurai dit une rencontre Pokémon où tu rencontres tes rivaux. On ne s'est pas battu mais on sait que dans le futur il y aura des affrontements.

Yosano contacte la police et nous rentrons. Je fais un topo rapide avec Yosano à Kunikida. Il est vraiment à fond dans son travail !

***

U

ne fois ma journée terminée, je rentre enfin chez moi, en Russie évidemment.

- Salut !

- T/p-chaaaan, s'écrit Nikolai en me voyant.

Je le serre dans mes bras avant de m'asseoir sur le canapé avec Fyodor et mon frère.

- T/p-chan~ tu peux m'emmener au théâtre, s'il te plaît ?

- Oui, va-t-en.

Je lui créer un portail et il file à toute allure pour ne pas perdre de temps.

- Alors cette journée, me demande Fyodor.

- Riche en émotions. Cela faisait un moment que je ne m'étais pas autant défoulée.

- Que s'est-il passé ?

- J'ai affronté un gang avec une femme de l'Agence. Elle est très forte mais je ne connais pas encore son pouvoir, malheureusement. Ensuite, nous avons croisé la Mafia Portuaire. Ils n'ont pas l'air très dangereux pour l'instant.

- Je vois.

Fyodor penche la tête sur le côté et fixe mon cou. Je le questionne du regard puis il porte sa main à mon cou. Il le touche délicatement. Je frissonne à son contact. J'ai deux questions. Tout d'abord, il fait quoi là ? Ensuite, pourquoi je réagis comme ça ?

- Qu'y a-t-il ?

- Tu as une marque de couteau sur la gorge.

- Ah oui, un type m'a menacée avec un couteau sous la gorge.

J'attrape sa main pour l'enlever, de plus en plus gênée.

- Tu as faim, me demande-t-il avant qu'un blanc ne s'installe.

- Oui.

- Que dirais-tu d'aller au restaurant ?

- Pourquoi pas ! Laisse moi juste aller me préparer.

- Mais tu es très bien comme-

Il ne finit pas sa phrase en voyant que je pars déjà pour ma chambre et la salle de bain.

Alter Ego ~ Fyodor X ReaderWhere stories live. Discover now