Détesté Par L'être Aimé

Prologue

PDV Nyme

Je cours à travers les fourrées et les haies  tout en me cachant de buissons en buissons et grimpant avec finesse les arbres comme nous l'a appris le maître. Ça m'agace de rester entre les murs de la villa privée. On dirait que je les ai semé. Ah! Juste devant moi.
-Mademoiselle revenez je vous en pris. Cria Jérôme derrière moi.
-Désolée Jérôme mais c'est pas pour maintenant. Bye bye.
Je revêtus ma cape et me couchai sous le garde placé devant moi. Je glissait sur la pente sous lui. Maître Taia aura fait du bon travail. Pourvu qu'il guérisse.
C'est le marché. Il y a beaucoup de monde, faut que je me cache. J'entre dans une ruelle, elle un peu sombre mais bon ça ira.
-Hé ,les gars regardez. À votre avis c'est qui cette fille?
Je me retourne vivement et je vois trois garçons d'à-peu-près mon âge ou soit plus âgés que moi.
-Hé toi là t'es qui?
-Qui tu appelle "hé" idiot? Lui crai-je par colère.
-Ben c'est toi sale gosse.
-Pardon! Demandai-je offusquée.
-Tu m'agaces.
Il me met face contre terre et met mes bras dans le dos.
-Aye,ça fait mal.
-Tais toi pimbêche.
Il prends le foulard que j'avais pris ce matin pour attacher mes cheveux et me bayonne la bouche avec. Oh le salopard. Heureusement que mes cheveux sentent bon.
-Bon les gars on l'emmène à Max?
-Ouaip répondis un autre.
J'entends des pas, c'est une petite fille. Elle frappe l'un d'eux à la jambe ,ce qui le fait tombé. Celui que je nomme le gros vient et tente de lui avancer une droite mais elle l'évite facilement et lui en envoie une qui le fait tomber. On dirait pas pourtant ,malgré son apparence fluette elle est très forte. Il ne reste plus que celui qui est sur moi. Il fait signe au deux autres larbins de faire diversion. Ils se relèvent tant bien que mal et quand ils sont enfin debout, ils attaquent la petite à deux. Quand, elle se déconcentre, le type qui est sur moi qui m'avait lié les poignets se lève et se met en position d'attaque. Je détache rapidement la tige qui me sert de lien. Je me lève à mon tour et avant qu'il ne l'attaque en traître,je prends son bras et le fait décoller du sol. Je me met en vitesse sur lui et lui décroche une droite puis il s'évanouit. Je me relève et dis aux deux autres larbins :
-Vous voulez finir comme lui?
Ils se regardent et lèvent les bras au ciel en signe de paix. La petite s'écroule. Au réveil de l'autre imbécile , les larbins me portent sur leurs épaules tandis que l'autre porte la petite fille. Nous arrivons à la villa privée. Je descends de leurs épaules et appelle Jérôme. À l'ouverture du grand portail les gardes sont postés et regardent attentivement les quatre enfants derrière moi. Jérôme court et vient me prendre les mains en disant:
-Où étiez-vous passée Nyme? Vous m'avez fait une peur bleue.
-Désolée, j'essaierai de ne plus le refaire.
-J'accepte vos excuses mais, et si il vous était arriver malheur ?
Dit-il en faisant une grimace. Je me retiens de rire comme je le peux. Je retire mes mains et les joint dans mon dos et lui dis:
-C'est fini maintenant. Please we can enter?
Il lève enfin la tête et regarde les enfants derrière moi.
-Qui sont-ils? Me demanda-t-il en reprenant un air sérieux.
-Je ne les connais pas mais je ne veux pas laisser Max s'amuser ainsi avec des enfants qui ne demande que de quoi vivre et pour cela, ils le servent ainsi. Ils ont faillis me quidnaper pour m'emmener à lui et c'est la petite fille là qui m'a aidé.
-Ah , je vois. Si c'est ce que tu veux d'accord. Welcome at you.
-It's good thank you. Répondis-je.
Les trois garçons nous regardent comme-ci nous venons de dire des bévues. Il faudra les rééduquer. En attendant les garçons vont dans le dortoir des garçons où on leur montrera leurs nouvelles chambres tandis que la petite me suit dans celui des filles. C'est préférable; si mère et moi ne nous étions pas retrouvées coincées ensemble, elle ne m'aurait pas appris ce qu'elle sait sur la gentillesse, je serais aussi hautaines et égocentriques que les autres mégères dont certaines prétendent être mes amies.
Nous arrivons dans ma chambres que j'ouvre avec mes clés. Les mégères sortent. Il est préférable qu'elles ne sachent pas avec quel doigt j'ouvre ma porte lorsque j'utilise mon ADN ou mon empreinte. J'entre dans ma chambre avec le garde qui porte la petite puis je la ferme. Il la dépose sur le lit et me demande:
-Avez-vous besoin de quelque chose princesse?
Il est nouveau et très charmant ce garde.
-Non rien c'est bon allez y