flash-back 3.1

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nove mesto, 2011

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nove mesto, 2011

Ton cri de joie résonne avec force dans le stade rempli de Nove-Mesto. Tout autour de toi, les tribunes sont remplies comme tu ne les as jamais vues. Les spectateurs t'entourant te donnent font légèrement tourner la tête alors que tu ne sais pas où poser ton regard. T'encerclant, les estrades les accueillant semblent tomber de façon vertigineuse en direction de la piste. 

Les lumières brillent alors que tu retires tes skis après ton troisième titre en autant de courses. Tu ne réalises pas vraiment, pourtant tu te retrouves bientôt dans les bras de ton entraineur qui te serre fort contre lui, les prunelles brillant de fierté. Tu as rejoint les rangs des futurs grands, les rangs de ceux dont le nom est écrit en doré dans le ciel, le nom de ceux dont le destin est de réaliser de grandes choses dans le biathlon. Tu rejoins les rangs des Bjørndalen, Poirée, Svendsen, Neuner. Celui de Lukas aussi, parce que lui aussi avait brillé sur les mondiaux juniors comme tu étais en train de le faire. 

L'hymne italien résonne alors que tu retrouves sur le podium, une nouvelle médaille dorée autour du cou. C'est la troisième de celle que tu pouvais attraper en individuel et que tu les aies toutes raflées te parait presque irréel. Les mots quittent ta bouche avec force alors que ton visage est orné d'un sourire dont tu ne te départies plus. 

Quand tu descends de la plus haute marche du podium, tu te diriges immédiatement vers les tribunes où se trouvent les supporters italiens, au milieu desquels se trouve l'intégralité des membres de ta famille. Tu te retrouves dans leurs bras alors qu'ils te félicitent. À quelques mètres d'eux, il est là, te regardant avec ses prunelles marron emplies de joie, de fierté et d'admiration. 

Ju !

Tu te jettes dans ses bras, t'enfouies ta tête dans le creux de son cou alors que ses bras passent dans ton dos. Tu te presses encore un peu plus contre lui alors que tu inspires l'odeur de son parfum que tu aimes tant et qui te manques quotidiennement depuis le début de la saison. Ton cœur bat à pleine vitesse alors qu'il vient de te faire la surprise du déplacement.  

Félicitations championne.

C'est un murmure glissé dans le creux de ton oreille. Quelques secondes plus tard, ses lèvres effleurent les tiennes. Tu t'éloignes quelques secondes avant de replonger sur ses lèvres tandis que des doigts s'agrippent à son cou et qu'il te serre le plus qu'il peut s'il n'y avait pas eu cette maudite barrière entre vous. Tu finis par quitter sa bouche pour imbriquer une nouvelle fois sa tête dans le creux de son cou, enfouissant celle-ci dans sa grosse écharpe aux couleurs italiennes. 

Je suis tellement contente que tu sois venu.

Comment aurais-je pu rater l'une des courses les plus importantes de ta vie ?

Le bout de tes gants glisse dans les quelques mèches de ses cheveux dépassant légèrement de son bonnet, laissant quelques caresses au passage alors que tu préférerais qu'il n'ait pas de bonnet et que tes mains ne soient pas protégées pour pouvoir profiter de sa peau contre tes doigts. 

D'autres que nous • DraxlerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant