— Aziz , tes mains tu peux te la mettre là où je pense.

Je pense qu'une boîte de Pandore risque d'exploser par ici. Rien qu'à l'idée de m'asseoir à table aux côtés de ces spécimens me donne l'envie de vomir tout ce que j'ai mangé ces cinq dernières années.

J'allais partir et les chercher moi même. Je savais que je pouvais pas compter sur eux. Rien a changé depuis que je parti. Ils restent tous les mêmes , même ma mère. Je donnerai tout pour ne plus faire parti de cette famille. Les enfants ont eu raison de fuir , j'aurais dû le faire moi même quand j'étais petit.

J'étais prêt à aller dehors , quand ma mère m'a fait arrêté par son chouchou de garde. Elle voulait que je reste malgré que j'étais pas du tout d'accord avec elle.

— Je peux savoir ce qui te prend ? Dégages de mon chemin avant que je t'en colle une. J'ai la ferme intention d'abîmer ce beau visage.

— On pourraient tout régler sans passer par la violence. Suivez moi monsieur.

J'ai regardé ma mère droit dans les yeux. Et puis j'ai dégagé son garde en l'assomant d'un coup à la tête. Chose que j'ai appris dernière les barreaux.

En sortant de chez moi , j'ai vu un Mercedes CLS (2018) garé juste à côté.

J'ai vu sortir une fille et puis un garçon. S'était sûrement Mouna et son frère Assad. Je pouvais pas du tout me tromper, malgré que j'ai jamais demandé à les voir en photo. Ces petits visages semblable au mienne quand j'étais tout petit attiraient toutes mon attention et toute mon affection. Mes yeux étaient fixes , je ressentais toute une vague d'émotion.

Ensuite j'ai vu Aïcha descendre à son tour. J'ignorais où elle les a trouvés mais je lui doit toute ma gratitude.

Mouna s'est avancée vers moi.

— Mouna c'est bien toi ?

— Non moi c'est Rebecca , fit elle avant de s'éclipser suivi de son frère qui cherchait à m'éviter lui aussi.

— C'est bien elle , et une part se retrouve chez cet enfant. Fait gaffes.

— Aïcha je te....

À peine j'ai prononcé son nom et les quelques mots pour la remercier , ma mère s'est invité et a gâché ce moment et plus grave encore elle nous avait dans son regard. C'était pas bon signe Elle se doutait de quelques choses.

— Tu la connais ?

Mère Fat Bintou

Darius n'est pas rentrée et je me fais des soucis pour lui . Je ne sais ni où il est , ni ce qu'il est entrain de faire en ce moment. Je prie Dieu pour qu'il ne fasse pas de bêtises dans son état actuel. Il est déprimé et rien qu'à l'idée de le voir sombrer et se mettre dans un sale état. Il est fragile et s'est vu déçu depuis qu'il est venu au monde. Ce qui lui arrive en ce moment n'est rien comparé à ce qu'il a vécu. Il s'est vu harcelé , parce qu'il n'avait pas de père contrairement aux autres enfants. Il rejetait la faute sur moi , mais cet fois ci j'ai bien peur qu'il ai à subir ça seul sans rejeter la faute sur personne. Il est en grande parti responsable de cet situation mal incongru.

Je sais plus quoi faire. Cela fait des heures que je fais des aller- retour sur le balcon , dans l'espoir de le voir entrer dans l'immeuble.

Comme si ce que je vis ces derniers temps ne suffit pas , il a fallu que ce problème qui visiblement est plus grave que je ne le pensais vienne s'ajouter à la liste alors que j'ai eu droit à mon lot de malheurs par le passé. J'ai vécu ces 30 dernières années pensant que je n'allais jamais revivre de tels afflictions infligée par un être dénoué de sentiment , que mes enfants seraient à l'abri mais le temps s'est avéré être un ennemi plus que redoutable. Il m'a planté un pieux en plein cœur. Je redoute que mes enfants sache à propos de leur père. Dans le but de lui rendre justice , ils voudront certainement se battre mais pas avec ces gens là. Ils sont rusés. Kader et Mattel ont toujours une longueur d'avance et je veux pas que mes enfants finissent comme leur père.

Scène de CrimeWhere stories live. Discover now