- Tu peux décider de ne pas me croire mais je suis pas folle.

- Si je te crois , allons prendre Dalanda , elle est sûrement prête et elle risque de perdre patience.

Dalanda

Ça y est , je vais enfin pouvoir me tirer d'ici. Ces quatre murs me file une allergie. Cela fait plusieurs jours que je suis ici. Je commence à aller mieux ma blessure s'est cicatrisée , mais tout le mal que m'a subir Aziz et sa famille reste ancrée en moi. L'heure est venue , la vengeance à sonner. Je ne ferai preuve d'aucune pitié  , je les traînerais dans la boue un par un. Et cela même si je dois y laisser ma vie.

Je rangeais mes affaires , dans une valise que m'a rapporté ma mère. D'ailleurs en parlant d'elle , là voilà de retour prête à me faire la morale. Je sais très bien ce que je fais et nul ne peut m'arrêter encore moins elle qui essaie de me convaincre de tout laisser derrière moi . Comme si je pouvais poursuivre ma vie après ce qu'ils nous ont fait.

- Dalanda tu as le choix de laisser le passé derrière toi. Personne ne te force à poursuivre cette vengeance.

- Il le faut bien. Aziz s'est moqué de moi , lui et son père doivent payer  pour ce qu'ils ont fait. Mon père s'est retrouvé en prison pendant a peu près 6 ans. Juste parceque j'ai été assez stupide pour faire confiance à un homme dont je suis tombée follement amoureuse. Alors qu'en vrai lui il cherchait à nous nuire. Et tu trouve normal, qu'abandonner est la meilleure des solutions. Où est la justice dans ça.

- Mais ....

- Il n'y a pas de mais qui tient. Pense plutôt à m'aider.

- J'ai un mauvais présentement ma fille. Le karma risque de te retomber dessus et quand ça arrivera dis toi bien que ça sera trop tard et je ne pourrais rien y faire

- J'en assumerai les conséquences et si je devais mourir c'est en chantant que je me suis battue corps et âme pour ce qui est juste.

- Dalanda je peux pas prendre le risque de te perdre. À force de vouloir te battre tu vas finir par te blesser.

- Blesser ou pas je leur aurait quand même donné ce qu'ils méritent.

J'ai attendu des personnes qui venaient à notre rencontre.

J'ai demandé à ma mère d'arrêter de parler. Ils pourraient nous entendre de là où ils sont.

En moins de trente secondes, ils ont franchi la porte. Comme je m'y attendais s'était Aziz et sa mère. Merde , je dois enfiler un masque vu que je suis obligé de sourire. Et quand à ma belle mère , j'ai comme l'impression qu'elle n'est pas venu avec la même tête qu'hier.

Ma mère s'est retirée et nous a laissé. Aziz s'est précipité de me prendre dans ces bras ; si seulement je pouvais les tordre.

— Ta mère m'a l'air, comment dirai je ; perturbé ! Qu'est ce qui ne va pas chez elle ?

— Elle dit avoir vu Khadija. Ça m'inquiète de savoir qu'elle perd la tête. Et elle a l'air si convainquante.

— C'est quand même assez fou. Tu devrait lui parler un peu souvent entre mère et fils cela lui fera du bien. C'est normal avec tout ce qui s'est passé dernièrement. Elle pique peut-être une crise de la quarantaine.

— Je l'ai pas cru et là elle veut plus me voir. Va y peut être qu'elle t'écoutera toi. J'en profiterai pour mettre ton sac dans le coffre.

— Va y je saurais lui faire entendre raison entre femme on se comprend. Tu t'y connais rien , alors fais moi le plaisir de refermer la porte derrière toi.

Scène de CrimeWhere stories live. Discover now