Chapitre 2

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Je rentre dans un hall immense plutôt récent, le plafond est super haut, en face de l'entrée se trouve un grand escalier qui mène à un étage qui, je pense, est autant impressionnant.

Il y a pas mal d'étudiants circulant dans tout les sens dans l'agitation du premier jour, créant une ambiance plus qu'anxiogène je dois dire

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Il y a pas mal d'étudiants circulant dans tout les sens dans l'agitation du premier jour, créant une ambiance plus qu'anxiogène je dois dire. Je m'avance pour essayer d'y voir plus clair et de trouver, je l'espère, les casiers, pour me désencombrer les bras.

J'ai du prendre tout mes livres, classeurs, feuilles et cahiers ce matin, je me suis dit que ça sera plus pratique pour les jours à venir, pour ne rien oublier le matin.

Étant tête en l'air, j'ai laissé sur la table de la cuisine le plan de la fac. Super. Je suis donc seule, sans indication, dans un lieu I.N.C.O.N.N.U.

Soudain, me sortant de mes pensées, une main se pose sur mon épaule. Je me retourne brusquement et découvre le visage d'une inconnue, étonnant, n'est ce pas ?

- Oh désolée, je voulais pas te faire peur ! S'exclama-t-elle. Tu es nouvelle ? Tu avais l'air perdu.

Je me décrispe voyant son visage tout souriant.

- Non, ne t'inquiète pas, j'étais dans mes pensées, et oui je suis nouvelle.. et oui, je cherche à rejoindre les casiers, et toi ?

- Oh super, moi aussi je suis nouvelle, je reviens des casiers justement, viens je t'y emmène ! Dit-elle en se dirigeant vers un couloir sur la droite du hall.

Je suis rassurée de pas être tombé sur une folle dingue dès le premier jour, elle a l'air vraiment super gentille. Elle fait ma taille, voir un peu plus grande, 1m70 je pense, elle est blonde, elle a la peau hâlée, elle est magnifique, un peu le profil de la fille parfaite. Je suis même étonnée qu'elle m'ait remarquée au milieu de tout ce monde, moi la fille un peu banale, qu'on croise à tout les coins de rues.

- Oh, au fait je ne me suis même pas présentée, je m'appelle Julia et toi ?

- Moi c'est Abygaïl, mais je préfère Aby, je suis arrivé il y a quelques semaines seulement à Los Angeles, sinon je viens du Minnesota, dis-je timidement.

- Tu viens d'ailleurs c'est super! Moi aussi, je viens de Floride ! S'écrie Julia dans un élan de joie.

Bizarrement je ne suis pas étonné, avec une peau hâlée et des cheveux blonds, long et ondulés, elle ne pouvait venir que de là-bas.

Le couloir est tellement long que l'on n'en voit pas le fond. Nous continuons de discuter tout en marchant vers les casiers, soudain Julia pousse un léger cri de stupeur et la seconde d'après, je percute de plein fouet quelques choses de dur. Un mur sûrement, merci la maladresse, ce n'est pas drôle si tout est parfait le premier jour... 1 pour le mur 0 pour Aby.

Toute mes affaire viennent embrasser le sol avec fracas, mes feuilles vierges glissant sur le sol comme les surfers sur mon trajet de ce matin, s'étalant sur plusieurs mètres dans le couloirs. Je commence déjà à sentir les regards pesant des étudiants se poser sur moi, quand je relève la tête pour regarder ce satané mur.

Comment j'ai fait pour ne pas le voir arriver ce put**n de m..

Merde

Merde

Merde. Quelle ne fût pas ma surprise quand je vis un grand brun devant moi, et non pas un mur. Le grand mec, plutôt beau je dois l'avouer, arrrgh nan qu'est-ce que je dis là ? On recommence, Le grand mec, fronça les sourcils et serra la mâchoire, leva sa main et s'apprêta à ouvrir la bouche. Là, c'est sûr, je vais m'en prendre une. Cheh. Me murmura ma maladresse.

- Putain regarde où tu fous les pieds, microbe ! Dit-il en me foudroyant du regard et en s'éloignant.

Nan mais il se fout de moi celui là ! Pour qui il se prend ! C'est lui qui marche en étant sur son téléphone et il ose me dire de regarder devant moi !!? Bon ok je ne regardais pas devant moi... mais lui non plus ! Je me sent bouillir de l'intérieur, je n'ai qu'une envie, c'était de lui bondir dessus et de lui remettre les idées en place. Bon, étant donné son mètre 90 facile et sa carrure plutôt imposante, ce n'est pas du haut de mon mètre 67 et de mon corps de lâche que j'aurais pu venir à bout de ce tas de muscles.

Tous les étudiants présents dans le couloirs n'en ont pas loupé une miette, certains, le regard amusé, moqueurs, d'autres emplis de peine. Et moi qui voulait passer inaperçue, c'est réussi.

Encore sous le choc, j'ai les jambes et les mains qui tremblent, j'essaie tant bien que mal de ramasser toutes mes affaires quand Julia se précipite à mon secours.

- Eh bien ma pauvre, il a fallu que de tout les étudiants de la fac tu tombes sur lui ! Soupira-t-elle, la voix remplie de peine en ramassant mes classeurs.

Mad LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant