Chapitre 14| Que ton sourire provoque les nôtres

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[PLUS TÔT]

Shinso re ouvrit les yeux, son esprits embrumés. La veille semblait pour lui noyé dans un épais brouillard qui se dissipait oui, mais lentement. Des yeux vitreux se mirent a balayer la pièce dans laquelle il se trouvait

Il connaissait cet endroit
Très bien même

Les poster pop au mur, la grosse radio posé dans un coins, quelque micros dans une caisse, un mobilier au couleurs fluo.
D'ou il était il pouvait entendre une autre radio, a la cuisine cette fois, propager sa musique dans l'appartement

[qu'est ce que j'ai fait pour finir la ?!]

Pensa l'adolescent. Sa bouche pâteuse son corps douloureux et son mal de crâne lui répondirent quand il se redressa. Quelque flash éclairèrent la soirée d'hier.

Shinso| « oh merde ! »

S'ecria il quand il se rappela de son état lamentable, et de son sauveur que sa fierté et sa colère s'entêtaient a fuir depuis belle lurette. Il frotta ses yeux incapable de bouger trop rapidement, n'etant pas dans un état trop laborieux. Mais finalement le contexte l'aida a se dresser sur ses giboles. D'un pas trainant il sortie de la chambre, puis, marcha vers la cuisine, conaissant deja bien l'endroit.

Il se souvint de ce couloirs qui l'a entendu rire, de ce morceau de papier peint sur lequel on devine encore des gribouillis d'enfants, ses premières oeuvres d'art. Cette porte derrière laquelle il s'enfermait a clé pour faire chier son "parrain" quand il avait besoin d'attention.

Les souvenirs le guidèrent a la cuisine/salle a manger. Dedans une radio criait de la musique populaire très enthousiaste. Chez Mic ce n'était jamais silencieux, la radio était toujours allumée, la télé très souvent. Hizashi chantait 80% du temps.

Même si il ne haïssait pas ça, cette fois sa tête qui tapait aurait adoré un réveil moins bruyant.
Le violet s'approcha devant le frigo qu'il ouvrit, ce n'était pas de l'impolitesse ou quoi que ce soit. Il conaissait cet endroit, il conaissait son propriétaire, il conaissait les règles de la maison et comment y vivre. Il savait que de se mettre a l'aise ferait bien plus plaisire a Yamada plutôt que de suivre les habituelles règles de vies.

Il retourna finalement s'asseoir a table avec du jus d'orange et un bout de pain. Il ne savait pas vriament ou il allait et ce qu'il faisait. Mais il ne pouvait pas fuire comme ça, alors autant se poser. Et aussi...

Il voulait au moins remercier le blond

Cela fesait deja quelque minutes que Hitoshi émergeant en grignotant son petit déjeuné, quand une chanson passa a la radio. Cela eu dont de l'intrigué, c'était une vielle chanson qu'il connaissait et aimait beaucoup, que Mic lui avait introduite et qu'il adorait écouter quand il était jeune. Elle ne passait plus vraiment a la radio. Alors oui, il en était... satisfait. Les yeux mi clos et un sourire se dessinant sur les lèvres, il commença a chantonner dans sa barbe.

Hitoshi| « une légère envie de violence quand elle relace ses bas... Je ne suis plus à vendre Houna je n'suis plus comme ca, des rumeurs adolescentes disent que je ne suis pas, a toi et je penses qu'une part de vrais se cache... »

Et c'est quand il allait enchaîner le refrain, qu'il entendit une voix s'élever dans le couloirs, venant certainement du bureau. Et avant que la voix de la radio ne puisse reprendre, un dynamique blond arriva a la course se prenant presque une porte, hurlant

Hizashi| « DIS MOIIIII SI J'DOIS PARTIE OU PAAAAAS »

C'était « très Hizashi » ça. Quand il travaillait au bureau, c'était vachement régulier qu'il en sorte quand une chanson a la radio de la cuisine qu'il aimait particulièrement s'enclenchait. Il chantait, puis, repartait l'air de rien dans sa chambre. Souvent Aizawa grondait gentiment son ami en lui demandant pourquoi il ne mettait pas cette radio dans son bureau. Souvent le blond haussait juste les épaules, écoutant déjà ses vynils dans son bureau.

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