— Pardon , je ne vois pas de qui vous parlez ? Vous vous êtes sans doute trompé.

— Mais enfin c'est moi , Mattel. Tu te souviens pas de moi ? Ton mari et le mien étaient amis à l'époque ? Et d'ailleurs comment est ce qu'il va ?

— Je n'ai pas la moindre idée de qui vous êtes ? Votre mari non plus. Alors partez.

— Excusez moi , je vous ai confondu avec une amie. C'est que vous lui ressemblez tellement. Pourrai je avoir votre numéro ?

— Pourquoi faire ? C'est du harcèlement ce que vous faites ? Laissez moi tranquille sinon je serai obligée de faire appel aux agents de sécurité.

— Mouly je sais que c'est toi. Je suis parvenu à te reconnaître même après 30 ans. Rappelles toi de ce qui s'est passé la dernière fois qu'on s'est vu. On s'est battu et je t'ai laissé un petit souvenir au visage.

Mously s'est touché le visage pour sentir la cicatrice qu'elle lui avait laissé alors qu'elle tentait d'obtenir justice pour sa fille qui avait été tué par Kader.

— Kader sera furieux d'apprendre que vous êtes toujours en vie ? Il où est et Peter ?

— Mattel , ne fais pas ça s'il te plaît. J'ai été la seule à survivre à cet incendie, Peter est mort et les preuves que nous avions contre vous sont partis en feu. Tout ce que je veux c'est que vous nous laissiez vivre en paix.

— " nous" Qui ? J'ai loupé un détail ? Quoi qu'il en soit je saurais où te trouver si quoi que ce soit tourne mal. Tu sais très bien de quoi je suis capable. Je vais pas te faire perdre ton temps , je crois bien que tu a un rendez-vous. À la prochaine très chère

Mattel a reprit son chemin et à peine une minute après son départ Aïcha s'est présenté avec deux tasses de café à côté de sa mère qui se sentait menacé par des démons du passé.

— Tout va bien ?

Sa mère s'est retiré avant même qu'elle ne finisse sa phrase.

— J'ai attendu 10 min pour lui trouver ce café et elle n'en veut plus.  C'est énervant , je comprends maintenant pourquoi les gens se suicident. Qu'est ce qui a bien pu se passer ? Et à qui est ce qu'elle parlait ? Je n'ai pas pu voir son visage Parce-qu'elle été de dos. Au moins je sais que c'est une femme se disait Aïcha assise sur une chaise , le café à la main.

— Cédez le passage , il s'agit d'une urgence disait un médecin.

Aïcha s'est retourné et à vu un homme blessé par balle  se faire transporter vers le bloc opératoire.

Elle a soulevé son regard et a reconnu la femme qui marchait derrière le personnel médical.

— Lisa criait elle pour l'interpeller.

Cette dernière a été renvoyé par simple mesure et elle s'est retourné vers Aïcha.

— Lisa ,  ? C'est qui cet homme ?

— C'est mon mari , il a reçu une balle et c'est en rapport avec l'affaire. Je suis sortie de chez moi , un homme m'a menacé avec une arme pour m'obliger à abandonner la défense de monsieur Seye. Quand mon mari est intervenu pour m'aider , il lui a tiré dessus. Aïcha j'ai peur , pour nos vies. Quelqu'un cherche désespérément à nous décourager  et il semble être prêt à tout.

— Tout est de ma faute , j'aurais jamais dû te mêler à ces histoires. J'ai ma petite idée de qui ça pourrait être , Kader le père et Aziz le frère. Ces deux là ne m'aspirent  pas confiance. Je trouverai le moyen de découvrir.

— Tu n'y est pour rien. L'agresseur avait une voiture et il s'est enfui avec. J'ai eu l'idée de prendre le numéro de sa plaque avant qu'il ne se tire.

Scène de CrimeWhere stories live. Discover now