Kuroko's basket : Le retour du joueur arc-en-ciel

Chapitre 17 : Je suis vraiment une imbécile

Haru avait un mal de crâne épouvantable, elle n'avait même pas le courage d'ouvrir les yeux. Après quelques minutes, elle décida qu'il était temps de savoir où elle avait atterri. Sa vue s'adaptait petit à petit à la lumière de la pièce. En observant les murs blancs et le lit en métal, elle en déduisit qu'elle se trouvait à l'hôpital. Ses souvenirs étaient confus et elle dut forcer son cerveau  à se souvenir de ce qui s'était passé. Elle s'était s'en doute évanouie à cause de la fatigue... Quelle imbécile ! Elle avait trop forcé et voilà qu'elle se retrouvait à l'hôpital. Elle se promit que ça n'arriverait plus...

Alors qu'elle était encore entrain de cogiter une infirmière entra dans la chambre.

- Oh bonjour mademoiselle, lui sourit la jeune femme, attendez quelques minutes, je reviens toute suite je vais signaler votre réveil au médecin.

Sur ses mots elle quitta la chambre. Haru chercha son téléphone mais évidemment il n'était pas là, elle allait devoir attendre un peu avant de pouvoir contacter ses amis et sa famille. On toqua à la porte.

- Oui, répondit-elle.

- Bonjour mademoiselle Hamako, je suis le docteur Manakimi, j'étais en charge de vous pendant votre coma. Je pense que vous avez beaucoup de questions à poser, et je vais tenter d'y répondre mais avant je dois vous osculter.

- D'accord.

Le docteur vérifia que tout allait bien et s'assit sur une chaise.

- Parfait, je vais maintenant pouvoir répondre à vos interrogations.

- Que m'est-il arrivé ?

- Vous avez poussé votre mental et votre physique jusqu'à leurs limites et votre corps a réagi en s'abandonnant momentanément. En d'autre termes vous êtes tombée dans le coma. Vous avez eu de la chance que vos amis vous aient retrouvé vite car vous auriez pu en garder de lourdes séquelles.

- Je vois et combien de temps ai-je dormir ?

- Environ trois jours, répondit le docteur, votre père a été mis au courant, il devrait arrivé aujourd'hui normalement. Vous aller passez quelques tests et si tout et en ordre vous devriez pouvoir sortir ce soir.

- D'accord, merci beaucoup.

Le médecin se leva, la salua et sortit. L'infirmière qu'elle avait croisée juste avant revint avec un plateau-repas dans les bras.

- Je suppose que vous devez avoir faim, sourit-elle en déposant le plateau sur la table.

- Maintenant que vous le dites c'est vrai que j'aurais bien besoin d'un peu de sucre.

- Je vais vous laisser manger, appelez-moi si vous avez un souci.

- D'accord merci beaucoup.

Une fois l'infirmière partit elle se jeta sur son plateau-repas. Il ne fallait pas se le cacher elle crevait de faim. Une fois son plat terminé, elle s'attaqua au petit yaourt à l'ananas en reprenant ses réflexions. Elle se demandait si ses camarades allaient bien et en particulier Kyo qui c'était fait blesser la cheville par Nash. Elle aurait vraiment voulu les contacter pour les rassurer et prendre des nouvelles car elle le savait cette bande de grands idiots c'étaient surement inquiéter plus que raison. On toqua à la porte, la sortant une nouvelle fois de ses pensées.

- Oui, entrez.

- Bonjour mon lapin, lui dit un homme d'environ 40-50 ans souriants.

- Bonjour, papa, tu vas bien ?

- C'est plutôt à moi de te demander ça, je suis désolé, j'ai eu du mal à avoir un jour de congé car on ne pouvait pas me remplacer sur les vols.

- Ne t'inquiète pas pour moi être pilote ce n'est pas un métier facile. Tu n'as pas à te faire du souci parce que j'ai fait l'imbécile sur un terrain de basket, sourit-elle.

- Ton frère ne pourra pas venir, son université n'a pas accepté qu'il parte en urgence pour le Japon car ta vie n'était pas en danger, mais il passera les vacances de Noël avec nous.

- Depuis qu'il est en Suisse on ne se voit pas souvent j'ai hâte...

Akashi avait envoyé Aomine et Kise chercher Haru à la sortie de l'hôpital.

La jeune fille passa enfin la porte et commença à descendre les escaliers en faisant des grands signes à ses deux amis. Soudain elle se sentit tomber en avant... Elle venait de rater une marche.

Avec des réflex surhumain l'as aux cheveux bleus rattrapa sa camarade in extremis.

- Bordel mais tu peux pas faire attention tu viens de sortir de trois jours à l'hosto ! Tu veux y retourner ou quoi !

Haru avait beau être un génie de la stratégie, dans son quotidien elle était terriblement à l'ouest.

- Désolée, j'étais trop contente de vous voir, dit-elle avec sa tête la plus mignonne dans l'optique d'attendrir le bleu.

- Ce n'est pas grave, répondit l'ancien joueur de Too qui était tombé la tête la première dans le piège de la manipulatrice aux cheveux châtain. Bon il faut qu'on y aille, si on est en retard l'autre psychopathe va nous découper à coup de ciseaux...

- Que ce passe-t'il se passe ?

- Grand-père a demandé à Akashicchi de nous inviter à manger car ça faisait longtemps qu'il ne nous avait pas vu. En même temps on fêtera ta sortie de l'hôpital ! S'exclama le blond.

- Aomine a enfin digéré la dernière soirée chez grand-père. Murmura Haru à son camarade.

- Pas vraiment il avale difficilement le fait que papi tienne mieux l'alcool que lui... Faut dire que le vieux à une sacrée descente pour son âge.

- Ne t'inquiète pas le médecin lui a interdit les excès, on ne devrait pas avoir de problème cette fois... Au fait comment va Kyo ? Repris-elle sur un ton normal.

- Beaucoup mieux, mais tu lui demanderas toi-même grand-père a souhaité le rencontrer.

- Pourquoi j'ai l'impression que cette soirée va encore mal tournée, soupira Haru. Pauvre Kyo il n'est pas prêt pour ce qui l'attend...

- Moi je suis sur qu'il ne tiendrait pas plus de deux verres de saké, se moqua Aomine.

- Dis le mec qui finit toujours le premier sous la table, lui rappela le blond.

- Tu peux parler abruti ! S'écria le bleu en rougissant.

- Vous perdez toujours aux jeux de grand-père de toutes façons, coupa la jeune fille, faite moi plaisir n'entraîner pas cet innocent Kyo dans vos bêtises.

- Oh la ferme, répondirent les deux en coeur !

- Pardon ? Ai-je mal entendu ?

Les deux garçons avaient complètement oublié qu'il était en présence de la pire des psychopathes. Ils eurent à peine le temps de se rendre compte de leur erreur qu'ils se retrouvèrent plaqués au sol.

- Et maintenant si vous tenez à la vie vous la fermer et vous avancez on va être en retard pour le début du repas, ajouta-t-elle avec un sourire malveillant.

Finalement il n'y avait aucun débat dans le classement des personnes les plus flippantes Haru arrivait largement en tête.

Note de l'auteure :

Je précise quand même que notre héroïne n'est pas méchante... Juste un peu sadique...

Mais bon quand vous avez vécu plus d'un an chez les Akashi ça n'aide pas vraiment va t'on dire >-<

Merci d'avoir lut ce chapitre ! Le prochain risque d'être mouvementé ( rigole toute seule parce qu'elle sait déjà ce qu'il va se passer )

Un merci spécial aux personnes qui ont commenté et voté, ça m'encourage vraiment à continué de voir tous vos retours ^.^

A la prochaine <3

Ps : Le prochain chapitre ne sortira peut-être pas demain, je m'en excuse d'avance...