18° Éternel Rappel

63 6 3
                                    

Des ombres étranges rodent le soir,
Fuyant la lumière, accusent le désespoir,
Fricote avec la mélancolie
De jours passés à regretter la nuit.
Quand le néant envahie enfin ces âmes,
Panique et crie, se font du mal 
Au lieu de chasser leurs idées sombres
Car c'est bien souvent dans la pénombre
Qu'elle se jette à nous comme évidente,
Cette lumière éblouissante,
Enivrante.
On s'y perd, aveuglé par l'euphorie
De se sentir en vie.
Après cette montée de jouissances,
C'est la décadence
Qui s'invite à la danse.
La joie éclate totalement
Qu'après un désespoir,
Qu'après avoir tellement
Traîner dans le noir,
À s'en être oublié,
À ne plus connaitre son identité.
Faut-il se délaisser pour se rencontrer ?

o8 Juin 2o2o

Premier Essai D'arranger Les MotsWhere stories live. Discover now