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"Un, deux, trois.

Tout les personnes que j'ai aimé finissent par mourir.

Quatre, cinq, six...

Je pouvais me noyer dans tes yeux verts brillants.

Sept, huit, neuf...

Si j'avais pas su que tu étais harcelé, ce jour-là, je ne serais pas détruit.

Dix, onze, douze...

Tu souffrais en silence.

Treize, quatorze, quinze.

Il t'a fait du mal.

Seize, dix-sept, dix-huit...

Et l'on m'a rapporté la nouvelle de mon amour défunt.

Dix-neuf, vingt, vingt-et-un...

Quand il a apprit la nouvelle, il s'est excusé.

Vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre.

Comment pourrait-t-il s'excuser, alors qu'il vient de te faire du mal ?

Vingt-cinq, vingt-six, vingt-sept...

Mes amis me répètent que je vais m'en remettre.

Vingt-huit, vingt-neuf, trente...

Mais cette douleur est massacrante.

Trente-et-un, trente-deux, trente-trois...

Le monde est fade sans toi, il est même étroit.

Trente-quatre, trente-cinq, trente-six.

Mais ils sont malheureux aussi.

Trente-sept, trente-huit, trente-neuf...

Mais ils ne comprennent pas que t'as vécu sous le silence.

Quarante, quarante-et-un, quarante-deux...

Comment pourrais-je te revoir?

Quarante-trois, quarante-quatre, quarante-cinq...

Je ne peux rien faire à part qu'aller dans un bar.

Quarante-six, quarante-sept, quarante-huit...

Pour finir avec une bonne grosse cuite.

Quarante-neuf, cinquante, cinquante-et-un.

Tu m'avais fait redécouvrir tout les sentiments.

Quarante-trois, quarante-quatre, quarante-cinq...

Et c'est là, que reviennent toutes mes craintes.

Cinquante-six, cinquante-sept, cinquante-huit...

Tous mes souvenirs me pourcahssent comme une cours-poursuite.

Cinquante-neuf, soixante, soixante-et-un...

Le plus dur est que je t'ai réellement perdu.

Soixante-deux, soixante-trois, soixante-quatre...

Beaucoup me conseillent des psychiatres.

Soixante-cinq, soixante-six, soixante-sept...

Mais ça sert à rien. J'ai beau essayer.

Soixante-huit, soixante-neuf, soixante-dix...

Je suis juste envieux du temps jadis.

Soixante-et-onze, soixante-douze, soixante-treize...

Ce temps perdu.

Soixante-quatorze, soixante-quinze, soixante-seize...

Ma famille ne cessent pas de me dire que je dois être heureux.

Soixante-dix-sept, soixante-dix-huit, soixante-dix-neuf...

Sauf que, à choisir, ça ne me dérange pas de finir.

Quatre-vingts, quatre-vingt-un, quatre-vingt-deux.

Je préférais mon vert adoré.

Quatre-vingt-trois, quatre-vingt-quatre, quatre-vingt-cinq...

Je n'ai rien su, alors tu te mutilais auparavant.

Quatre-vingt-six, quatre-vingt-sept, quatre-vingt-huit...

Tu pleurais en silence.

Quatre-vingt-neuf, quatre-vingt-dix, quatre-vingt-onze.

Je n'ai rien su. Ce jour-là.

Quatre-vingt-douze, quatre-vingt-treize, quatre-vingt-quatorze...

Même si plus rien n'a de rapport.

Quatre-vingt-quinze, quatre-vingt-seize, quatre-vingt-dix-sept...

Je tiens à revoir tes tâches de rousseurs.

Quatre-vingt-dix-huit, quatre-vingt-dix-neuf, cent.

Même si pour ça, il faut que je fasse couler mon sang."

C'est ce que son ami aux cheveux rouges avec son meilleur ami avait trouvé près du corps relâché et glacial. Un cahier comportant des nombres et des phrases. Denki ne savait pas comment réagir. Il ne savait pas. Devait-il pleurer ? Être en colère ? Ou au contraire neutre ?

Même heureux ? Pourquoi heureux ? Simple à répondre: heureux de le savoir reposer et avec celui qui lui manquait tant. Alors il alla voir le autres avec Eijrio. Beaucoup étaient choqués et pleuraient. D'autres s'y attendaient à la seule vue de son physique, donc eurent juste les yeux humides.

𝐂𝐞𝐧𝐭. ᵗᵒᵈᵒᵈᵉᵏᵘOù les histoires vivent. Découvrez maintenant