Chapitre 11.

18.2K 1.5K 41
                                    

Hosanna s'arrêta net, et la cavalière fut envoyée en avant, tombant sans ménagement la tête la première dans l'eau.

Son corps toucha bien vite le sable à cause de la faible profondeur, et elle émit un gémissement de douleur étouffé par l'eau, remontant en une bulle jusqu'à la surface, et la jeune femme se redressa hors de l'eau, avalant de l'air au passage, à la limite de s'être noyée.

L'eau lui arrivait à peine aux épaules, et elle s'était assise dans l'eau, de faible vagues secouant son corps endolorie. Elle secoua la tête les yeux encore fermés, les cheveux trempant dans la mer, et se releva en poussant sur ses jambes, à cause de son habit plein d'eau.

L'eau était gelée, et elle se frotta enfin les yeux, pleins de sables et d'eau salée. Elle s'essora les cheveux, et revint vers le bords de l'eau, en peinant à marcher à cause de sa robe gorgée d'eau, qui l'alourdissait.

- Eh merde... jura Vassili dont la fatigue se faisait ressentir dans tout ses membres.

Elle n'avait pas encore récupérer de la veille.

Heureusement pour elle, elle avait lâché son sac au moment ou sa jument s'était stoppée, il était donc tombé au bord de l'eau, sinon son téléphone n'aurait pas survécu.

Vassili baissa la tête, laissant ses cheveux barrer son visage, et retourna vers son sac à main, ou ses affaires avait sautées un peu partout dans le sable. Elle s'accroupit pour tout ranger, et tomba sur une photo, qu'elle croyait avoir virer de son sac depuis longtemps déjà.

Une photo d'elle et ses parents, le jour de son sixième anniversaire. C'était le seul anniversaire ou ils avaient pu être là toutes la journée, sans que leur carrière ne gâche tout. On la voyais elle, à deux doigts de souffler le gâteau, sa mère et son père bras dessus bras dessous juste à côté d'elle en train de sourire, leur regard plein d'amour.

Cette photo lui donnait la gerbe. Sa mère jouait extrêmement bien la mère parfaite sur la photo.

Elle la fourra rageusement dans une poche de son sac pour ne plus jamais tomber dessus, et elle se releva en essayant d'enlever le sable qui s'était collé à sa robe.

Et c'est là qu'elle se rendit compte que Naïm était descendu de son cheval, et la scrutait quelques mètres plus loin, quand sa voix retentit :

- Vous allez bien ?

- Non, parce que vous êtes là, grogna Vassili en ayant le regard fixé sur la robe blanche de sa jument.

- Je vous l'avez dit que vous resteriez au palais jusqu'à ce que j'en décide autrement, dit-il, le ton de la voix amusée.

Elle le vit s'approcher de plus en plus, du coin de l'œil.

- Ne comptez pas trop là dessus, contre-attaqua la jeune femme, se tenant droite comme un I.

Il lui empoigna violemment le bras et la plaqua contre lui tout en lui disant tout bas :

- Ania m'a dit que vous vous appeliez Lili. Et elle m'a aussi dit que vous aviez un magnifique visage.

- De un, je ne m'appelle pas Lili, et de deux, j'ai un visage très banal, lâchez moi maintenant.

- Pas avant d'avoir vu votre visage, gronda t-il.

Il ôta d'un mouvement lent les cheveux qui lui entravaient la vision de son visage, et son visage se peignit d'un sentiment qu'elle n'arrivait pas à identifier.

La surprise peut être? En tout cas, il était resté stoïque, mais sa bouche s'était entrouverte, comme si il essayait de cacher son choc. Il finit quand même par murmurer une phrase en arabe qu'elle ne comprit pas.

- Maintenant que vous vous êtes extasiez devant ma "beauté", pouvez vous me lâchez ! S'exclama Vassili pour le faire réagir, gênée par le blocage qu'il faisait sur son visage.

Il parut se réveillé, et la lâcha brusquement, comme si elle l'avait brûler. Il continua cependant de la regarder de ses traits dur, mâchoire éternellement crispée, et la femme faillit soupirer, mais se retint.

Pendant ce temps là, Naïm était comme subjugué. Les traits fin du visage de la jeune femme l'avait pénétré jusqu'à la moelle. Elle était d'une beauté époustouflante, la bouche gorgé de sang, presque rouge, pulpeuse, le nez parfaitement symétrique, le regard d'un vert à la limite du translucide, apeuré. Il lui faisait peur, sans aucun doutes, mais il n'aimait pas voir ce sentiments sur le visage de sa captive. Il voulait la voir sourire.

Il se dit alors qu'il avait eu un bon pressentiment, et avait bien fait de la prendre en chasse. Un jour ou l'autre, elle serait sa femme. Il s'en faisait la promesse. Il ne pouvait pas la laisser partir, elle n'était pas comme les autres, il le savait au plus profond de lui. C'était ELLE, et personne d'autre.

Le téléphone de la femme sonna alors dans son sac, contre toute attente, ce qui réveilla le Cheikh de son état second, et il voulut le lui prendre avant que Vassili décroche, mais elle arriva à esquiver sa main et elle répondit après avoir décroché :

- Allô ?

- Vassili !

- Oh ! Nonna ! (Grand-mère)

Son visage morose s'illumina tout de suite.

- Ma chérie ! Tes vacances se passe bien ?

Elle coula lentement un regard en coin vers Naïm, qui la fusillait du regard et répondit en anglais, pour qu'il puisse comprendre :

- Oui, mes vacances se passent plutôt bien. Et vous, ça se passe bien ?

- Oui plutôt, à part que ton cousin, celui du côté du frère de ton père, est tombé malade, il à fait, tiens toi bien, une gastro entérite.

Elle lâcha un ricanement peu gracieux en même temps que sa grand mère éclatait de rire.

- Mais comment il a choppé ça ? Demanda t-elle en essayant de reprendre son sérieux.

- Il est rentré hier de son voyage humanitaire en Inde, et il a commencé à dégobiller partout chez ton oncle ! Il a dû être hospitalisé, le pauvre.

- Oh, je lui enverrais un message dès que possible pour prendre de ses nouvelles, il n'a pas trop mal ?

- Si, aux fesses.

Et elle recommençai à rigoler comme une dingue.

- Chutt ! Arrêtes ! Ce n'est pas drôle ! Essaya t-elle de la reprendre, elle même hilare devant la bonne humeur de sa grand mère, qui égayai sa journée qui s'annonçait pourrie.

- Si ! Le pauvre, il a les fesses en compote ! On a dû lui donner des anti diarrhéiques.

Vassili l'entendit glousser comme une enfant, et son grand père, toujours avec son sérieux d'ancien avocat, la gronda en lui disant que ce n'était vraiment pas drôle.

- Oh! Vous n'êtes pas drôle tout les deux, je viens de me faire engueuler par ton grand père à cause de ça ! lui expliqua ma grand-mère, boudeuse.

- Bon, je vais devoir te laisser, j'ai encore des choses à régler ! Dit la jeune femme en dégageant son regard de celui de Naïm, qui lui indiquait qu'il commençait à perdre patience.

- Bien sûr, tu me donneras de tes nouvelles demains !

- Oui, je te le promet, ci vediamo dopo ! (A plus tard)

Elle raccrocha, et Naïm la regarda avec de gros yeux, en colère.

Elle raccrocha, et Naïm la regarda avec de gros yeux, en colère

Rất tiếc! Hình ảnh này không tuân theo hướng dẫn nội dung. Để tiếp tục đăng tải, vui lòng xóa hoặc tải lên một hình ảnh khác.
Kidnappée par un cheikh [TOME 1] TERMINÉNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ