Partie 10

499 20 14
                                    


PDV Jenifer :

Le lendemain je n'avais eu encore aucune nouvelle de Grégory. J'étais à la fois très inquiète et très remonté. Il était parti d'un coup, comme ça sans explication, sans même me dire où il allait. Il aurait au moins pu m'envoyer un texto ... J'avais essayé de le joindre mais sans succès. Je me rappelais du soir où j'avais annoncé à Maxim que je voulais que l'on se sépare, il était parti en claquant la porte et sans rentrer de la nuit. Je n'arrivais pas à croire que Greg me fasse le même coup ... Surtout qu'en plus Aaron me posait sans cesse la question de savoir où était Grégory et quand est-ce qu'il serait rentré. Pour le rassurer ce matin je lui avais dis qu'il était rentré pendant qu'il dormait et qu'il avait du repartir tôt ce matin avant son réveil.

Vers 19h40 une de mes meilleures amies m'appela. Je décrochai joyeusement, mais à peine m'avait elle demandé comment j'allais que je m'étais effondré au téléphone. Je profitais d'être dans la cuisine pendant qu'Aaron jouait dans le salon pour expliquer la situation à mon amie. Elle tenta de me rassurer et critiqua rapidement la réaction de Grégory.

- Tu sais à quel point je l'adore Jen, mais partir d'un coup sans même te rassurer par la suite ... Je veux dire c'est pas comme si vous vous étiez pris la tête ! Regarde dans quel état tu es ma chérie ! Je comprend que tu sois comme ça, j'aimerai pouvoir faire quelque chose ...

- J'espère qu'il va bien ... dis-je en essayant de me reprendre.

- Je suis sur que oui, il avait besoin de s'aérer l'esprit parce qu'il a disjoncté...

- Il se sent tellement coupable vis à vis d'Aaron et moi ... Il se sent impuissant quand ça lui arrive devant nous.

- Je sais ...

- Tu sais, on a parlé d'enfant à Noël mais ...

Je m'arrêta au milieu de ma phrase en voyant Grégory se tenir à l'entrée de la cuisine. Il était face à moi, tenant sa veste dans la main droite. J'aurai voulu me jeter dans ses bras, lui hurler dessus, le gifler, pleurer contre lui, lui dire à quel point j'étais inquiète, mais surtout lui dire à quel point je l'aime.

- Je te rappelle demain matin ma belle, il est là ... soufflais-je dans le combiné.

- Oh super ! Enfin une bonne nouvelle ! D'accord, embrasse le pour moi et dis lui que si jamais il refait ce coup là je serai obligé de lui faire une clef de bras la prochaine fois que je le vois !

Je souris avant de raccrocher. Je me levai et m'approchai doucement.

- Tu es rentré ... murmurais-je.

- Je ne sais pas quoi dire Jen... hésitait-il comme un enfant qui venait de faire une bêtise. Je suis désolé, j'ai été très con sur ce coup ... Je ...

Il marqua une pause en levant les yeux vers le plafond comme pour retenir des larmes.

- J'ai complètement pété les plombs ... finissait-il.

Je m'approchai un peu plus de lui et le prit dans mes bras. En me blottissant contre je respirai son parfum.

- Où est-ce que tu étais ? demandais-je toujours contre lui.

- Chez Sofiane.

- Pourquoi tu ne m'as pas appelé, je me faisais un sang d'encre ...

- Parce que je n'aurai pas su quoi te dire ...

Je reculai alors légèrement la tête afin de le regarder dans les yeux.

- Grégory, j'aurai juste voulu savoir où tu étais et comment tu allais ...

Jenifer & Grégory Lemarchal : La maladie d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant