5. Chat et orage

3.6K 244 128
                                    

~ 2 semaines plus tard, vendredi soir ~

Pdv Kuroo

Bon, ça fait 2 semaines que mon abruti de nouveau petit frère déprime parce que la chouette bruyante a décidé de lui faire la tête pour je ne sais quelle raison stupide. Bientôt vont avoir lieu les nationales, et je ne veux pas affronter une équipe dont le capitaine et le vice-capitaine se font la gueule, en plus d'être déprimés. Je dois donc régler ça.
Mais je n'ai pas le temps d'y penser que quelqu'un vient squatter mes jambes pour caresser mon chat présent sur ma cuisse.

Moi : euh...tu fous quoi Keiji ?
Keiji : j'adore ton chat j'y peux rien. Mais il est tout le temps avec toi, donc si je veux le caresser je dois être avec toi aussi
Moi : oui, ça se tient. Bon, ça va mieux entre toi et Bokuto ?
Keiji : non...je comprend pas le problème en vrai...et en plus les nationales arrivent, et on sait tout les deux ce qu'il se passe quand le passeur et l'As de l'équipe ne s'entendent pas...
Moi : oui, ça fait un carnage et un 25-0 pendant 2 sets
Keiji : bon pas à ce point là, mais en gros oui...je dois régler ça, mais je sais vraiment pas comment faire.
Moi : je peux m'en charger si tu veux
Keiji : hein ? T'es sérieux ?
Moi : oui. J'ai envie d'affronter les chouettes de Fukurodani, pas deux geignards qui se font la gueule et 4 autres joueurs qui tentent tant bien que mal de rattraper la catastrophe
Keiji : ok...mais fais ça bien hein !
Moi : promis. Mais bon, il est tard, on devrait aller dormir, je ferais ça demain matin.
Keiji : ok

Je lui souris, puis il se leva et monta dans sa chambre après avoir caressé mon chat une dernière fois.
Je monta moi aussi pour aller dormir, mais je ne trouva jamais le sommeil. Je pensais à Bokuto et Keiji. Et au fait que même si j'avais dit à Keiji que je réglerais tout, je ne sais pas non plus ce que je pourrais bien lui dire, à cette chouette déprimée et...en colère apparemment.
Je tentais donc désespérément de m'endormir à désormais 2 heures de matin, quand j'entendis un orage éclater dehors. Génial...ça va m'aider à dormir ça c'est sûr...

Mais quelques minutes plus tard, je me rendis compte qu'il n'y avait pas que moi que l'orage dérangeait. J'entendis ma porte s'ouvrir et je sentis un corps se glisser dans mon lit à mes côtés. Je me retourne donc et tombe nez à nez avec Keiji, qui avait une mine atroce.

Moi : ça va ?
Keiji : je...j'ai peur de l'orage...
Moi : oh, je vois
Keiji : d'habitude j'appelle Bokuto...mais là...
Moi : je comprends. Viens, ça va aller. On est dans une maison, il ne peut rien arriver.

Il tenta un sourire léger et se blotti contre moi, encore tout tremblant. Je le pris donc dans mes bras et caressa ses cheveux en fredonant un air de musique quelconque, jusqu'à ce qu'il s'endorme, et moi aussi au passage.

Le lendemain en me réveillant, la première chose que je vis, ça ne fut pas le ciel, le soleil, mon mur ou mon chat. Non, rien de tout cela. Je vis Keiji, qui dormait avec moi. Enfin...qui dormait sous moi. Je me suis encore endormis sur le ventre...
Enfin bref, peu importe. Je me redressa, m'assit dans mon lit, et mes premières pensées de la journée furent alors pour...Bokuto...bordel, ça me tracasse toujours autant cette histoire...
Bon, c'est décidé, je dois lui parler et régler le problème !
Je prends donc mon téléphone et appelle Bokuto. Il a intérêt à répondre sinon je le tue.
Il me répond alors d'une vois fatiguée. J'ai dû le réveiller, mais je m'en fous. Faut qu'on parle !

Bokuto : allo ?
Moi : yo ! Ça va ?
Bokuto : non. Et toi ?
Moi : moi ça va. Bon, je sais que c'est un peu tendu en ce moment entre toi et Keiji, mais ça serait bien que pour les nationales ça soit réglé non ?
Bokuto : je sais. Mais c'est non
Moi : mais il t'a fait quoi bordel ? Il comprend vraiment pas tu sais
Bokuto : alors il est soit stupide, soit aveugle
Moi : il doit être stupide alors
Bokuto : bah toi aussi tu l'es, donc vous allez bien ensemble au final
Moi : hein ?
Bokuto : rien laisse tomber
Moi : wow wow wow attends...tu crois que je sors avec Keiji ??
Bokuto : c'est pas le cas ? Vous allez faire vos courses le lundi pour ensuite aller baiser dans sa nouvelle baraque et en plus tu l'appelles Keiji maintenant. Je continus ou ça ira ?
Moi : ...HAHAHA !!! Oh bordel, j'y croirais pas si tu me l'avais pas dis toi même. Mais attends...Keiji ne t'as rien dit pour nos parents ?
Bokuto : quoi ? Mais...pourquoi tu parles de vos parents ?
Keiji : Kuroo ferme là laisse moi dormir...
Moi : oups désolé Keiji
Bokuto : attends...il dormait là ? Avec toi ?
Moi : euh...il...il a eu peur de l'orage c'est pour ça. Mais attends, faut vraiment que je t'explique !
Bokuto : non ferme là j'en ai assez entendu. Bonne journée

Et il me raccroche au nez sur ces paroles pleines de politesse. C'était de l'ironie évidement.
Bon, j'en ai vraiment marre. Je me lève donc en vitesse, mets les premiers vêtements que je trouve dans mon armoire, et descends au rez-de-chaussez.
J'enfile ma veste, mets mes chaussures et fonçe dans la rue, bien déterminé à parler à Bokuto par tout les moyens.
Arrivé devant chez lui environ 20 minutes plus tard, je toqua bruyament pour être sûr qu'il m'entende.
Il ouvrit alors la porte avec une tête ennnuyée, qui se changea rapidement en tête énervée en me voyant. Il s'apprettait à me claquer la porte au nez, mais je pris la parole avant qu'il ne fasse un mouvement

Moi : je baise pas avec Keiji, on est frère putain !!!

Relations complexes (BokuAka) - [TERMINÉ]Where stories live. Discover now