Les mots d'une fille perdue
Les maux d'une âme en peine
Écrire, une plume qui suis les sentiments,
Pour tout lâcher,
Pour oublier,
Pour retourner à la vie en souriant,
Tendre l'autre joue regard pétillant.
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Elle était de ces gens, Qui pleurent au gré du vent, Elle était de ceux, Qui mouraient à petit feu.
Elle était de celles, Qui vivent comme des hirondelles, Filant à toute allure, Sans jamais voir le mur.
Elle était de ces invisibles, Ceux qui sont la cible De ces doutes, De ces fausses routes.
Elle était de ces étoiles, Cachées par un voile. Filant dans le ciel : Une traînée d’étincelles.
Un tableau que l’on peint, Des couleurs que l’on déteint, Un cœur en étain, Caché dans un écrin.
Elle était cette nymphe, Engloutie dans les lymphes, Une peau frêle, Déchirée par la grêle.
Elle était ce soleil, Qui s’éveille, Ce rayon de bonheur, Qui rit à toute heure.
Elle était dissimulée derrière les coulisses, refusant de prendre place dans le théâtre de sa vie.
Le satin de sa robe lui filait entre les doigts aussi vite que s’enfuyaient ses envies.
Elle était cette actrice qui ne voulait pas apparaitre à l’écran, qui préférait apprendre aux autres comment sourire, comment jouer.
Elle était cette championne qui envoyait ses coéquipiers à sa place pour recevoir sa médaille.
Elle était dissimulée derrière ses mots, refusant de déclamer ses répliques, les donnant aux autres, laissait filer des opportunités de pleine conscience.
Elle avait peur du vrai monde, elle était planquée derrière les rideaux bordeaux de la scène, laissant agir sa doublure.
Elle était cette émeraude, Que la mer érode, Cet espoir, Qui brille dans le noir.
Elle était ce saphir, Que personne n'admire, Cette beauté occultée, Porteuse de gaité.
Elle était ces mots, Jetés à l'eau, Ce sang, Que l'on dément.
Une étincelle, Une simple ficelle, Un pantin, Une humble main.
Elle criait sur les toits, Tout son émoi, Elle espérait que ce vide, Un jour la guide.
Elle était cette enfant, Usée par le temps, Petit jouet, Toujours aux aguets.
Elle était ce lion, Fixant l'horizon, Ce roi, Source de foi.
Elle était victime, De ses propres crimes, Bourreau, De ses propres mots.
Elle était cette lumière, Parfum qui ère, Elle était ce sourire, Quand tout semble fuir.
Elle était de ces gens, Qui vivent de printemps, Elle était de celles, Qui rendent la vie plus belle.
