Chemin

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J'ai longtemps cherché,À m'échapper,De ma cage d'acier,Pourtant, je dois l'avouer,J'en ai jeté la clef

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J'ai longtemps cherché,
À m'échapper,
De ma cage d'acier,
Pourtant, je dois l'avouer,
J'en ai jeté la clef.

C'était un temps,
Où j'oubliais le souffle du vent,
Si rafraîchissant.
J'étais perdue dans mes sentiments.
Un passé mais pourtant,
Il reste si présent.

J'ai longtemps crié,
Par ce monde apeurée ;
Longtemps pleuré,
J'ai bien cru abandonner.

Où se réfugier ?
Comment lutter ?
Comment rêver ?
Où s'isoler,
Pour tout lâcher ?

Trouver une issue,
Éviter qu'ils ne soient déçus.
Quand la douleur prend le dessus,
Que tout devient confus,
Trouver mon salut,
Celui pour mon âme déçue.

Mais l'espoir,
Se noie dans mon désespoir,
Je trouve une échappatoire,
Dans ce qui assombri mon histoire.

Musique dans les oreilles,
La nuit, le jour, je veille.
Devant mes tâches vermeilles,
Je crois que je m'éveille.

Et si je m'en allais ?
Si je m'envolais,
Monter mon ballet,
Et si je me dévoilais,
Plus déchaînée que la mer sur les galets ?
Si je disparaissais ?

Dans le noir je tressaillais,
À cause des démons que je côtoyais,
Et je défaillais,
Devant ces troubles je flanchais,
Et je me noyais,
Entraînée par ce que je créais.

Alors se désagrège ma carapace,
Me voilà qui trépasse.
Dites adieu à la marée basse,
Et saluez la douleur tenace,
Celle qui effraie et menace,
Pas celle qui rêvasse,
Celle qui tabasse.

J'ai longtemps cherché,
À m'échapper,
De ma cage d'acier,
Pourtant, je dois l'avouer,
J'en ai jeté la clef.

C'était un temps,
Où j'oubliais le souffle du vent,
En m’effondrant.
Et mon seul chant,
Appelait mon sang.

Puis une brise,
Une folie qui m'a prise,
Dont je me suis éprise
Une si belle surprise.

J'ai appris à observer,
À oublier,
À aimer,
Etre aimée,
À profiter,
À m'envoler,
Et me révéler.

J'ai retrouvé un espoir,
Perdu dans le noir.
Me suis-je mise à y croire ?

J’ai fermé les yeux,
Sur un ciel orageux,
Et dans un rêve nébuleux,
J’ai vu ce ciel bleu,
Ce ciel radieux,
Ce don précieux.

J'ai longtemps cherché,
À m'échapper,
De ma cage d'acier,
Pourtant, je l’ai avoué,
J’en avais jeté la clef.
Mais je me suis libérée,
Mes jougs j’ai brisé,
De ma vie enfermée,
J’en ai fait un passé,
Je m’en vais rêvasser,
Libérée,
Je m’en vais m’embrasser,
Briller.

Une nouvelle journée,
S’est levé,
Une nouvelle étoile,
Se crée,
Une âme égarée,
A changé,
Un nouveau chemin est tracé.

La Plume Des SentimentsWhere stories live. Discover now