Dilysia

Chapitre 1 : Le réveil et l'océanisation

Je n'ai jamais cru en ce qui était mythes et religion mais j'ai bien dû y croire quand les deux Titans à l'origine de tout se sont réveillés pour se livrer la plus folle des batailles.

Les morts se sont sûrement fait par millions vu l'ampleur de ce chaos.
Il ne faisait aucun doute que ces titans soit ceux que l'on appelle Léviathan et Béhémoth mais pourquoi la terre ferme a-t-elle entièrement été détruite à la mort de Béhémoth ? Pourquoi cet oiseau géant a tué cette créature dont je suppose le nom mais pas l'autre ? Et pourquoi fallait-il que je perde sa prise de main ? Pourquoi !?

Son réveil fût rapide après toutes ces suppositions et questions qu'il se posait dans son rêve en revoyant la scène de cette catastrophe. Il s'était retrouvé à côté d'un homme qui semblait ne pas trop être choqué de son réveil ou d'avoir peur de qui notre protagoniste pourrait être.

- Enfin tu es réveillé. Dit l'homme en souriant.

- Où suis-je ?

- Tu es chez moi.

- Tout ça n'était donc qu'un rêve.

- Et non. C'est réellement arrivé.
Tu te trouves sous l'eau en ce moment.

- Vous rigolez ? Où est Anaïs ?

- Détend toi avant de poser des questions et si c'est une fille que tu cherches à mon avis, tu vas mettre du temps à la retrouver vu toutes celles qu'on retrouve encore en ce moment.

- Sous l'eau ? Qu'est-ce qu'on fout sous l'eau ? Et pourquoi je respire dans ce cas-là ?

L'homme soupire et ouvre ses volets afin qu'il puisse distinguer de lui-même une ville sous-marine avec des arbres, des moyens de transports et des habitations, tout cela est protégé de l'océan et de ses prédateurs par un dôme autour de celle-ci.

- C'est beau n'est-ce pas ? Même si je t'avoue que cet engouement que beaucoup de personnes possèdent est souvent mélangé à de la peur.

- La fille dont je parlais..
Elle était à côté de moi, dites moi que vous l'avez avec vous.

- À côté de toi ? Je suis désolé, j'ai vérifié longtemps et je n'ai vu personne près de toi.

- C'est un cauchemar..

- Comment t'appelles-tu mon garçon ?

- Je m'appelle Léon.

- Léon hein ? Je suis navré de t'annoncer ça mais cela fait aussi partie du métier.

- Mh ? Qu'y a-t-il ?

- Il est fort possible que la fille dont tu parles, ai servi de repas aux prédateurs. Parce que maintenant nous avons un problème inverse de celui de l'époque. Nous sommes trop profondément installés dans l'océan nous ne pouvons pas remonté trop haut.

- Non. Je ne peux pas le croire..

- Le croire ou non, c'est à toi de décidé mon grand mais je te raconte seulement les faits malheureusement.

- Que reste-t-il des continents ?

Le vieil homme regarde donc tristement Léon et lui dit.

- Il ne reste plus rien des continents qui nous ont vu naître et mourir.

Une larme était visible coulant sur la joue du vieillard faisant culpabiliser notre héros.

- Je suis désolé monsieur.

- Oh ne t'en fais pas, il est normal de te poser autant de questions. Si tu veux plus de réponses, tu devrais voir le professeur Fushia. Il habite dans la rue derrière celle-ci.

- D'accord.. J'y vais.!

Léon essayait de se relever mais ses jambes ne semblaient pas répondre beaucoup.

- Ne force pas mon garçon. Tu devrais pouvoir y aller demain, aujourd'hui il te sera difficile de sortir de cette maison.

- Si vous le dites.

- Je te laisse te reposer mon grand.

Le vieillard sort de la chambre en laissant la porte ouverte et laisse le jeune rescapé seul.

Anaïs je ferai tout pour te retrouver.
Je ne veux pas admettre que tu sois décédée.
Je sais que tu es en vie.

Le jeune homme s'était assoupi et avait passé la nuit paisiblement malgré son obsession de retrouver la main d'Anaïs.

Le lendemain le vieil homme réveille Léon avec douceur.

- Bonjour mon grand garçon, tu te sens mieux ?

Léon se met debout sans aucun problème maintenant.

- Ça va du tonnerre merci Monsieur !

- Bien maintenant j'imagine que tu va aller voir le professeur Fushia ?

- En effet !

- Et bien vas-y et bonne océanisation à toi.

- Merci beaucoup !

Le jeune homme sort de la demeure de celui qui l'avait accueilli et se dirige vers la direction donnée par cette même personne.

Notre héros s'arrête un moment pour retrouver son souffle et regarde un instant l'océan dans lequel l'humanité devra évoluée à présent.

L'océan de l'autre côté du dôme est un peu sombre mais les espèces y habitant montrent que la ville n'a pas été trop profondément installée, ses animaux sont quelques poissons, des cachalots et des calmars géants mais évidemment cela n'était pas suffisant pour le rassuré.

- Nous sommes des êtres humains..
Nous restons tellement vulnérables dans l'océan..
J'ai bien peur qu'on ne dure pas longtemps..

Le jeune garçon s'arrête de tergiverser et reprend sa route vers le laboratoire du professeur Fushia qui lui donnera des réponses claires.

Anaïs, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour retrouver ta main, ton doux visage, je refuse d'admettre ton décès. Il y a sûrement quelque chose à faire.

Le jeune homme arrive essoufflé devant le laboratoire, il rentre dans le bâtiment en espérant avoir des informations plus approfondies sur l'oceanisation.