- Et il ne connaît pas de discours sportif ?

- Comme chaques années, non. Et puis là, je crois qu'il s'en tape un peu.

En gros, il nous fait un discours du film dans lequel des extraterrestres se préparent à attaquer la terre. Pour un match de crosse dans un lycée. En fait, je me rend compte que je me fais la même réflexion chaques années, mais j'oublie rapidement en général parce que c'est tellement nul que ça ne veut même pas entrer dans mon crâne.

- Aujourd'hui, nous célébrons le jour de notre independance.

Les joueurs se mettent à hurler, et j'en profite pour faire de même.

- Bravo coach...

La voix que j'entends, et qui arrête tout le monde, efface aussitôt le sourire qui avait commencé à s'inscrire sur mon visage.

- Bien parlé. J'aurai choisi un discours de plus grande portée historique, mais en tout cas, la passion y était.

Gérard. Notre cher proviseur...

- Je suis peut être arrivé ici récemment, ça n'empêche pas que je suis fier de compter dans mon établissement une équipe de gagnant.

Scott à côté de moi se tend aussi. On ne s'attendait ni l'un, ni l'autre à ce qu'il se mêle de ça. Enfin ceci dit, avec lui, fait s'attendre à tout.

- Je sais que vous allez vous défendre comme des chefs ce soir. Cela même avec seulement un seul capitaine à la tête de l'équipe.

Je fronce les sourcils lorsqu'il nous regarde Scott et moi.

- J'ajoute qu'en tant que proviseur, je n'en reste pas moins un supporter. Et je ne me contenterai pas de vous voir simplement battre vos adversaires. Je veux vous voir les massacrer.

Magnifique message caché grand père. Sérieusement ? Les massacrer. Le regard anxieux du brun à côté de moi confirme que je ne suis pas la seule à avoir entendu ce qu'il a dit.

Et merde...

- Tous sur le terrain ! s'écrie le coach. Et que ça saute !

Scott se lève et se précipite vers lui.

- Coach, j'ai pas le droit de jouer ? demande t'il.

Si c'est le cas, Jackson pourra faire ce qu'il veut sur le terrain. Sans que personne ne puisse l'en empêcher.

- C'est pas moi qui l'ai décidé, lui répond t'il avec un air coupable.

- Mais il faut qu'il joue, dis je en me plaçant à côté de Scott pour le soutenir.

- Il a pas la moyenne dans trois matières, la réussite scolaire avant tout.

- Coach. Non écoutez, fait t'il suppliant. Il faut que vous me laissiez jouer

- McCall. Non. Pas ce soir. C'est comme ça. Tu restes sur le banc.

C'est pas vrai... Magnifique. Je sens que cette soirée va être géniale, sans aucun sarcasmes... Enfin peut être un peu.

Je suis assise à côté de mon frère qui, après la prestation de l'Argent, a décidé de ne pas m'en vouloir.

Il passe ses bras autour de mon ventre en me serrant contre lui.

- Votre père va venir ? nous questionne Scott.

- Ouais il est déjà là, dis je en désignant les gradins derrière moi.

Je suis sur le banc avec eux deux, attendant le début du match.

TW : Seven Stilinski IIWhere stories live. Discover now