𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐌𝐀𝐔𝐃𝐈𝐓𝐒 ― ᴸᵒᵏᶤ ✓

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― Ils comprendront que tu ne l'étais pas réellement.

― Je ne sais pas, dis-je en haussant les épaules. Je ne suis pas prête à parler de ça.

― Je ne te force en rien, c'est toi qui décide. Si tu changes d'avis, il y aura une chaise pour toi le mois prochain.

J'acquiesçai en souriant. C'était gentil de sa part.

― Alors comme ça, toi et Thor êtes ensemble ?

― Ne fais pas l'étonné. Je suis sûre que Natasha s'est empressée de le dire à tout le monde quand je lui ai dit.

Le petit sourire d'excuse qu'il m'envoya voulait tout dire. Je levai les yeux au ciel, lui souhaitait une bonne fin de journée puis me téléportai en plein milieu du salon de la maison de Thor. Korg et Miek, assis dans le canapé où le géant de pierre jouait encore à la console, sursautèrent à mon arrivée. Je m'excusai et allais dans la cuisine pour me servir un verre d'eau.

― Thor n'est pas là ? Leur demandai-je mais je ne reçus aucune réponse. Korg !

N'ayant toujours pas de réponse, je retournai dans le salon et remarquai qu'il avait son casque sur la tête. Je soupirai. Depuis qu'ils avaient découvert la télévision et surtout, la console, ils étaient dessus toute la journée et impossible de les décoller du canapé.

Magiquement, je lui retirai le casque, ce qui lui fit lâcher la manette et également, perdre sa partie.

― Safira ! J'allais gagner si tu n'avais pas fait ça ! J'aurai fait mon premier top 1 de...

― Il est où Thor ?

― Euh... Je crois qu'il nous l'a dit mais on n'a pas écouté.

Miek hocha sa tête de larve aux dires de son ami. Je soupirai une deuxième fois avant de retourner dans la cuisine. En vu de l'heure avancée de cette fin d'après-midi, je décidai de préparer le repas de ce soir.

Une bonne heure plus tard, je sorti les deux pizza fait maison du four pour les poser sur la table, que j'avais mise entre temps. Puisque Korg ne mangeait jamais et que Miek se gavait de bonbons la journée, nous serons que deux à dîner.

― Désolé du retard.

Je levai les yeux sur Thor, qui venait de rentrer dans la cuisine.

― Tu es chez toi, tu rentres quand tu veux.

― Chez nous, rectifia-t-il en s'approchant de moi.

― Oui enfin, j'habite encore avec Androma.

― Quand est-ce que tu viendras habiter totalement ici ?

― Hum, je ne sais pas. Bientôt peut-être.

Il me sourit tout en agrippant mes hanches avant de venir m'embrasser.

Nous nous mettons à table, l'un en face de l'autre et commençâmes à dîner.

― Tu étais où ? lui demandais-je.

― Avec Brunnhilde, on s'entraînaient.

― Qui a gagné ?

― Moi, évidemment.

Je ne fais que sourire, retenant la taquinerie au bout de ma langue. Je savais que, quand il disait cela, c'est que Brunnhilde l'avait mit à terre. Son égo de mâle en prenait un coup à chaque fois. Moi, ça m'amusait.

― Et toi, tu as fait quoi ?

― J'ai été à l'une des réunions de Steve, à New-York. C'était pas mal.