𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐌𝐀𝐔𝐃𝐈𝐓𝐒 ― ᴸᵒᵏᶤ ✓

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― Ça va, c'est ok, je le vis parfaitement bien, enchaîna-t-elle en enfilant son pantalon. Mais si d'ici un mois il ne se passe toujours rien entre vous, soit en sûr que je t'embrasserai et me croiserai, tu seras tellement accro à moi que tu oublieras ce maudit Dieu du Tonnerre.

Un rire s'échappa de ma gorge. Je l'adorerais. Brunnhilde était vraiment quelqu'un de redoutable et avec qui il était impossible de ne pas s'entendre. Alors certes aux premiers abords elle paraissait froide et sarcastique mais sous cette carapace, elle était adorable et savait prendre soin de ses amis.

― Ce soir, toi et moi, on ira boire ce verre. En tant qu'amies.

― OK, j'accepte en souriant. Ce soir, Val.

― Ce soir, beauté.

Elle me lance un clin d'œil exagéré puis sorti de l'armurerie. Je secouerai la tête, un sourire amusé aux lèvres. Quel phénomène, je dis-je.

Je rhabillant rapidement, je sors à mon tour et reviendrais dans la maison que je partageais avec Androma. Lorsque j'entrerais, la délicate odeur de rose provenant des bougies, éveilla mes sens. Je retrouvais mon amie dans la cuisine où tout un tas de fleurs, séchées pour la plupart, étaient étalées sur la table.

― Je vais me laver et on pourra commencer, lui dis-je.

― Tu sais, je n'ai pas encore tout préparé.

― Je prendrais tout mon temps alors, taquinerais-je.

― Pas trop non plus, marmonna-t-elle.

Je suis prêt à monter dans ma chambre. Je farfouillai dans mon armoire, pris des vêtements ainsi qu'une serviette de bain et de quoi me laver avant de me téléporter dans les montagnes, non loin du village où se trouvaient les sources chaudes. Thor et moi les avions trouvés alors que nous explorons les parages et depuis, j'y vais après chaque entraînement afin de détendre mes muscles.

J'entrerai dans la cavité tout en faisant attention aux imperfections du chemin. Je pouvais déjà sentir la chaleur sur ma peau et entendre le clapotis de l'eau sur les parois rocheuses.

Je m'arrête net lorsque la silhouette de Thor, à moins de deux mètres de moi, se matérialise dans mon champ de vision. Derrière moi, il est en train de retirer ses vêtements. Je déglutis et je laisserai mes yeux savourer ce que j'avais devant moi.

Son dos musclé, ses fesses bien dessinées, ses longues jambes qui faisaient le double des miennes. Je me mordis la lèvre avant de rougir furieusement lorsqu'il tourna la tête de trois-quarts. Bien que génitale, je ne détournerai pas les yeux tandis qu'il nouait une serviette autour de sa taille afin de me faire face.

― Je... Désolée, je ne voulais pas... Je ne savais pas que tu étais ici, je... repasserais plus tard...

Je fais demi-tour mais avant que je ne fasse un pas, sa main chaude attirera mon avant-bras. Je m'arrête, baissant la tête vers sa main qui, lentement, glisse jusqu'à la mienne. En plus des frissons au contact de sa peau contre la mienne, un petit choc électrique survient entre nos paumes. Je lève les yeux vers les êtres, lui demandant silencieusement si lui aussi avait senti ça. Il sourit et, de son pouce, caresse mes phalanges.

― Tu peux rester, me dit-il.

― Alors toi aussi tu restes, je murmurerai.

J'acquiesce.

Nous restons là, à nous réparer sans rien dire. La tension entre nous était palpable. J'avais envie de lui. J'avais envie qu'il me fasse sienne et qu'il me donne l'amour dont j'avais besoin. Moi aussi je pourrai lui donner l'amour dont il avait besoin.