« Tu m’as fait peur. » murmurais-je, Luke posant son menton sur mon épaule. « Et tes cheveux sont tout mouillé. » lui dis-je, l’eau froide ruisselant le long de mon cou.

« Désolé. » soupire-t-il. « Je ne sais pas pourquoi je suis de mauvaise de humeur. » dit-il alors que je me tourne pour lui faire face. Une simple serviette était enroulé autour de sa taille et il avait probablement trempé mon dos, ne s’étant pas vraiment essayé et séché correctement.

« C’est pas grave. » déclarais-je en accrochant mes mains autour de son cou. « Rappelle-toi juste qu’on sera dans un avion pour la Californie dans quelques heures. » lui dis-je, un faible sourire apparent enfin sur son visage.

Il hoche la tête et mes mains glissèrent de chaque côté de son visage, balayant quelques gouttes dos ruisselant sur ses joues. Il attrape mes poignets pour retirer mes mains de leur emplacement, les tenants dans les siennes pendant quelques secondes. Il soupire et les laisse tomber avant de sortir de ma chambre et d’entrer dans la sienne pour se préparer.

Je vais vers mon lit, laisse tomber ma valise sur le sol et la traine jusqu’à la porte d’entrée ou mon petit bagage à main trainait par terre. Après toute les fois où j’avais pris l’avion, j’avais toujours oublié au moins un truc, et je mettais promis à moi-même que cela n’arriverais plus. Je revérifiais toute mes affaires avant d’entendre Luke arrivé derrière moi.

« Tu es prête ? » demande-t-il, alors qu’il se versait une tasse de café.

« Je le suis. » dis-je en marchant sur le carrelage froid de la cuisine pour le rejoindre. « Probablement trop prête. » rigolais-je, me tenant à côté de lui pour me verser une tasse de café.

Il soupire et pose un bras autour de mes épaules, me rapprochant contre lui. On reste en silence pendant un moment avant qu’il regarde autour de lui, cherchant quelque chose.

« Mon portefeuilles est resté dans ma voiture. » grogne-t-il. On était sorti hier soir pour faire quelques courses de dernières minutes. « Je reviens. » dit-il, déposant un rapide baisé sur mon front avant d’attraper ses clés et de se diriger vers la porte d’entrée.

« Ne soit pas trop long, certains idiots pourraient se montrer et essayer  de ‘revenir sur de bonnes bases’ avec moi. » blaguais-je, faisant référence à la dernière fois que nous nous étions retrouvé dans cette situation.

Il s’arrêta, avant de se retourner lentement et faire quelque pas pour me faire face, paraissant contrarié.

« Est-ce que ce serait possible de ne pas parler de lui pendant cette semaine ? » demande-t-il, de toute évidence agacé.

« Je rigolais Luke. » dis-je, devenant de plus en plus irrité par sa mauvaise humeur.

« Peu importe que tu rigolais, je n’aime juste pas que ma copine soit obsédé par un autre gars. » dit-il, croisant ses bras sur sa poitrine.

« Je ne suis pas ‘obsédé’ par lui. » répliquais-je, mimant des guillemets pour reprendre ses mots. « Il a été un véritable connard avec moi, et je ne vais pas agir comme si ce n’était pas arrivé. » expliquais-je.

« Je veux juste passer une semaine avec toi sans avoir besoin de m’inquiéter à cause de lui. » Il frotte ses mains contre son visage, étant plus que frustré par la situation.

« Tu n’as pas à t’inquiéter à cause de lui, je ne te demande pas de t’inquiéter à propos de quoi que ce soit. » lui dis-je.

« Je suis inquiet à propos de toi Autumn. J’ai peur qu’un jour tu partes pour aller avec quelqu’un d’autre. » Me répond-t-il,  un sentiment de culpabilité m’envahissant immédiatement.

« Ce qui impliquerais de perdre mon meilleur ami et je ne prévois pas de faire ça. » dis-je, me penchant par-dessus le comptoir, regardant sa frustration grandir dans ses yeux.

« Ecoute, ce serait simplement cool d’être juste avec toi, et pas avec toi et la pensée ton ex-copain psychopathe. » Il venait de rependre ma propre colère, pendant que ses mains glissèrent dans ses cheveux.

« Je n’ai pas besoin que tu me surveille comme si j’étais une gamine. » crachais-je, le prenant au dépourvu.

« Je ne te surveille pas. » réplique-t-il rapidement. « J’essaye juste de ma concentrer sur NOUS. »

« C’est pour ça qu’on est en train d’avoir  un débat entier à propos d’une autre personne, hein ? » rigolais-je faussement en secouant la tête.

« C’est toi qui l’as amené dans la conversation en le mentionnant ! » Sa voix s’éleva alors qu’il essayait de se défendre.

« Et tu en fais trop ! Tu sur-analyse tout ! » Ajoutais-je.

« Je ne sur-analyse rien du tout, putain Autumn. » Son corps se crispa alors qu’il posa ses mains sur le comptoir devant moi. Je baisse les yeux vers ses doigts, agrippant fermement le granite, avant de relever la tête vers lui. « Tu devrais juste te détendre. » marmonne-t-il.

« Tu veux que je me détende ? » pouffais-je. « Tu étais sur les nerfs toute la matinée ! » lui rappelais-je.

« Voilà exactement pourquoi j’avais peur de commencer quelque chose avec toi. Je déconne cinq secondes et c’est la fin du monde. » Son ton était agressif et sévère. C’était une chose de l’entendre en colère contre moi, mais c’en était une autre de l’entendre en colère contre nous, et de ce que nous étions devenus.

« Alors pourquoi est-ce qu’on a essayé de commencer quelque chose, hein ? » hurlais-je en secouant la tête. J’essayais de faire de mon mieux pour ne pas lui montrer que ses mots m’avaient blessé mais les larmes qui se formaient au coin de mes yeux ruinaient tout ça.

« J’ai essayé de faire de mon mieux, et apparemment, ça n’a pas marché. » me crit-il en retour, l’atmosphère autour de nous devenant de plus en plus lourde et insupportable. « Et je ne sais pas si tu es dans la capacité d’en dire autant. »

Je pris une grande inspiration, et lève les yeux vers l’horloge accroché au mur. « J’ai un avion à prendre dans 2 heures. » dis-je, me redressant en lui tournant le dos.

« Alors part. »  Sa voix s’abaissa à mes mots, ne me laissant pas la chance de finir.

« Bien. » dis-je simplement, le regardant de bas en haut avant de passer devant lui et d’attraper mes affaires à côté de la porte.

Il me suivit, tout en gardant ses distances, ses bras croisés contre sa poitrine, ses dents mordant fermement sa lèvre inférieure, me regardant rassemblés mes affaires.

« Je serais de retour dans une semaine, » commençais-je, essayant de ne pas laisser paraître mes émotions. J’attrape la poignée et ouvre la porte, traînant ma valise dehors. Je me retourne et poursuit : « Quand je serais revenue, j’espère que tu auras réfléchit et comprit certaines choses. » dis-je doucement, fermant la porte, une seconde après que mes mots soient sortie de ma bouche. 

COLLISION (When We Collide 'Luke Hemmings')Where stories live. Discover now