Collège Nanatsu {Terminé}

Après-midi chez Méliodas

Pdv Elisabeth

Je ne sais pas quoi penser, de hier (mardi). Sur le banc... Qu'allait me faire Méliodas ?

M'embrasser ?

Non, c'est trop tôt. Je ne m'y suis pas préparée psychologiquement.

Je soupir et me concentre sur le cours. Nous sommes mercredi. Et cet après-midi, j'irais chez Méliodas... Ah là là ! Mais qu'est-ce que je vais faire ?

Ne panique pas, Élisabeth.

Premièrement : Mettre ta robe.

Deuxièmement : Offrir quelque chose à Méliodas.

Mais quoi ?

Cerveau : Un bisou !

Conscience : Même pas en rêve !

Je rougis.

Le prof me demande :

- Qu'est-ce qui vous fait rougir ainsi, mademoiselle Élisabeth ?

"Argh !"

Conscience : Je réponds quoi ?

Cerveau : J'en sais rien !

Conscience : Faut dire un truc, là !

Cerveau : Imagine ton crush à la place du prof.

Conscience : C'est pas le moment !

Cerveau : Alors dit un truc sur les chats ? C'est si mignon, les chats, et c'est un prétexte très convainquant...

- Heu... Et bien... Je pense au chaton qu'on va peut-être adopter...

- Mmh ?

C'était la vérité. Mon père m'en offrirai peut-être un pour mon anniversaire...

- Oui...

Le prof essaye de savoir si je mens, mais il doit conclure que je ne mentais pas.

C'est la première fois de ma vie que je mens à un prof !

Parce que, sur le coup, je pensais bel et bien à Méliodas.

***

Enfin, je rentre chez moi. Je déjeune avec Véronica et Bartra, fait la vaisselle et monte dans ma chambre. Je prends mon téléphone et envoie à Méliodas :

- C'est toujours OK pour cet aprèm ?

Presque aussitôt, j'obtiens une réponse.

- Oui, t'inquiète pas.

- Tu m'en veux pour hier ?

- Non, pas du tout. C'est de ma faute, c'est moi qui suis parti.

- Et du coup, cet aprèm, je rentre quand ?

La réponse met plus de temps à venir.

- Tu peux rester dormir si tu veux.

Mes joues deviennent cramoisies dès que je lis le message.

Je médit l'information. Enfin, j'envoie :

- OK, ça marche ! ///>~<///

Pdv Méliodas

Élisabeth me demande par SMS jusqu'à quand elle reste. Je fixe mon téléphone. Et puis, je lui avoue le fond de ma pensée :

- Tu peux rester dormir si tu veux.