Chapitre 2: Un faible mubyo disait-on!

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Je suis dans cette forêt dont j'ignore le nom depuis quelque mois déjà. Je me suis installé là. Pour être honnête, je ne sais pas par où commencer...

Je ne suis jamais sorti depuis ma naissance, l'extérieur m'est inconnu. De plus, je ne vois pas pourquoi sortir dans un endroit potentiellement dangereux sans précaution. Ce serait suicidaire de partir flan en l'air sans acquérir de la force. J'ai dû me débrouiller pour survivre dans cette forêt.

On y rencontre un tas de chose intéressante. Des plantes vénéneuses, des arbres, des bêtes féroces qui aurait pu prendre ma vie, des fruits sucrés, et enfin un calme paisible.

La vie dans la nature était... disons « cool »

Ce garçon faible qui pleurait n'existe plus. Il a pris du muscle grâce à son entraînement quotidien, et de la taille.

Je ne mens pas que ce n'était pas facile au début, Je m'écorchais beaucoup. Je tombais souvent et j'avais des blessures partout. J'ai dû m'entraîner à ressentir l'énergie que dégage les autres.

Chaque chose en ce monde dégage une énergie. Elles sont de différentes couleurs et prennent plusieurs formes.

Au début je ne l'a voyais que très rarement mais maintenant tout autour de moi brille. Mais on ne peut y voir que des formes. Ainsi la notion de beau ou belle m'est inconnue également. Si on me demande qu'est ce qui est plus jolie entre une fleur et un putois.

...

Je dirais que c'est la même chose mis à part l'odeur.

J'y suis arriver après mainte essaie. Je ressens l'énergie autour de moi aussi net que si j'avais des yeux je pense. Ce qui me permet d'éviter des pierres ou des branches qui pourrait me faire tomber.

La différence entre un être humain et une chose est simple. Les choses comme les plantes ou les pierre ont la même couleur tout le temps.

Alors que les humains sont changeants, ils changent en fonction de leur émotion et de leur force. C'est pour ça que je préfère les choses inanimés au moins elles ne changent pas tout les cinq secondes. Et c'est plus facile entretenir des liens avec eux.

J'ai rendu mon corps plus fort, mais pas assez pour vaincre mes ennemis seuls. J'ai besoin de quelqu'un pour m'entraîner et approfondir mes connaissances en magie.

J'ai besoin d'un maître !

Il décida d'entreprendre la route jusqu'à un endroit pouvant l'accueillir et l'entraîner. C'est ce qu'on pourrait appeler une académie, je pense.

On pourrait se demander d'où lui venait toute cette connaissance du monde extérieur ? C'était à force d'écouter les discussions des personnes qui l'entourent, le moindre information, il le retenait car il le devait. Et tout cela depuis dix-huit ans.

Son seul défaut était le manque d'information sur la magie car elles sont superficielles. Les rares fois où j'ai pu apprendre c'était quand ils ne faisaient pas attention à ma présence. On le jugeait comme une nuisance, un mubyo n'avait pas à entendre les sorts de magie ou à l'apprendre. Ça ne lui servirait à rien.

Ce voyage pris fin aussi vite qu'il avait commencé. Sa notion de loin et de proche était érodée, de ce fait il n'avait pas compris que la ville était toute proche. « La forêt n'était pas si éloigné » pensait-il.

J'avançais près du portail à l'entrée quand quelqu'un m'interpella et me barra la route par sa lanc :

« Jeune homme, vous ne pouvez pas entrée sans payer ou bien présenter une insigne. Si vous ne pouvez pas faite la queue comme tout le monde !»

« Quel est donc cet insigne »

« Un truc que t'aura jamais ! AHAHAH... Mais bon en gros c'est un insigne accordé aux chasseurs, aux étudiants ou aux riches. Tu n'est aucun des trois donc du balais et va à la queue ! »

Quel arrogent. Les gens ont-il aussi peu de considération pour les plus faible rraaah. Je ne voulais pas semer la pagaille pour cela, ainsi je m'avançais vers la file d'attente. Les ordures ça change pas du jour au lendemain. C'était la plus sage décision je pense.

En partant dans la file des murmures se font derrière mon dos. Ils se demandaient pourquoi un aveugle se promenait tout seul sur la place.

Il n'était bien évidemment pas écrit 'aveugle' sur mon front, c'était le soldat de tout à l'heure qui m'avait appelé ainsi quand je me suis retourné. Il s'en est douté car je marche qu'avec les yeux fermés, je n'assumais pas mon regards. On m'a dit qu'il était détestable et sans vie.

Le soldat montrait de la courtoisie, mais ce n'était qu'un prétexte pour mieux me critiquer derrière. Le fourbe.

Je ne vois peut être pas, mais j'entends encore je vous signal bande de nul ! Pensais-je tout fort. Je faisais exprès de ne rien entendre, les ennuis ne sont pas ce que je préfère.

J'attendais patiemment mon tour quand le soldat me dit qu'il ne fait entrer personne désormais.

On peut facilement deviner la raison de ces propos. J'en étais la raison. Mais je n'allais pas me laisser faire par un simple soldat.

Il commençait à me chauffer le soldat de pacotille. Tout ce que je voulais c'est rentrer dans cette ville !

Voyant que la manière douce ne marche pas employons la manière forte disait-il.

Il se mit en position et pris l'armure du soldat et le fit basculer en arrière. L'aveugle aurait pu esquiver mais je ne lui est pas laisser ce temps de répit.

Tout son corps s'éclata comme une mouche sur le sol. Un petit « crac » s'entendait. Je ne suis pas impulsif mais je déteste quand on me prend pour un âne... J'avais bien compris que ce petit soldat est raciste des handicapés !

Je me fiche des dires des autres mais je ne supporte pas quand on me barre la route.

La foule se réunissait autour de moi, ils étaient agressives. L'ambiance dégageait des auras hostiles. Pas besoin de voir pour savoir qu'on veut ma peau. Il dégageaient une énergie rouge. L'énergie de la colère.

Depuis que je suis ici, je ne vois que cette couleur.

Si il me traite ainsi j'en ferais de même.

Les personnes ont commencé à parler. C'était ce qu'on pourrait appelé des commères.

« Ce tas de muscle handicapé s'en ai prit au pauvre soldat sans défense ! Quel honte »

« Regardez ce qu'il a fait ! Le soldat est au porte de la mort ! »

« Ce poltron ne respecte en rien les règles, apprenons lui les bonnes manières, il a osé s'attaquer à la force de l'ordre » disait le soldat plein d'entrain.

Heu mec t'étais pas censé être au porte de la mort ?

Il allait se battre tous contre lui.

Toute les personnes qui étaient dans la file le prirent en assaut. Asaki n'avait rien fait et pourtant il endossait la colère de chacun car il semblait faible.

Au même moment, une certaine personne se promenait près du marché.

Qui est donc ce mystérieux personnage vêtu de blanc ?

Asaki se retrouve au dos au mur mais ne se laisse pas faire. Comment va-il s'en sortir de ce guet-apens ?

À suivre...

Miyaru-sensei❤️

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