I Guess That's Why They Call It The Blues

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J'habitais un petit village de campagne près de la ville provinciale de Bandol. Je m'y plaisais, mes parents également, car c'était un coin plausible où régnait la sérénité. Nous y avons vécu jusqu'à mes quatorze ans à en croire mes souvenirs, et je n'ai pas retenu que mon age, au contraire, c'est comme si j'avais entamé ma première vie. Je ne crois avoir jamais connu la pluie ou l'orage, seulement du soleil qui donnait un sourire et du baume au cœur à chacun de nous. L'hiver était comme l'été, on ne se lassait jamais du beau temps, alors, nous allions dehors entre camarades, profiter de la foret pour aller manger, prenant notre vélo pour rendre la tache plus facile. Aucun de notre bande d'amis n'avait connu la grande guerre, nous voilà fin des année cinquante, et nous avions un seul but, profiter de la vie et apprendre si vraiment c'était nécessaire. La foret était notre terrain de jeu, un havre de paix, loin des parents qui veulent notre mort, désolé pour l'exagération ! Je me rappelle aussi bien de cette époque, car c'était notre age d'or à nous, on pouvait faire ce qu'on voulait. Si je devais parler de la vie actuelle, celle qui est abondée de technologies inutiles, je dirais que tout était mieux avant, je le dis franchement car c'est ce que je pense. Notre vie était une poésie. Le ciel était même plus clair était même plus clair avant qu'aujourd'hui. Avec la distance, aller à la mer était compliqué, alors nous attendions que nos parents finissent leur travail acharné le weekend, pour nous y conduire tous ensemble. C'était beau. Un souvenir qui reste parmi les plus chaud dans mon cœur. Nous étions pratiquement nu, personne n'était véritablement pudique, pas même les filles, car la plupart d'entre nous étaient avec l'une d'entre elles, ce qui facilitait l'excitation d'une part, et l'amusement de l'autre. Nous allions dans l'eau, se racontant des histoires fabuleuses, tout droit sorties de notre imagination. Nos vieux étaient assis sur des chaises de plage que fournissait la commune. Mon père, était facilement reconnaissable par son allure de fumeur atypique, lisant son journal à l'envers, malgré toutes les critiques à son égard. Les autres ne se rendaient pas compte de la chance qu'ils avaient, de vivre en ces moment de paix et d'harmonie. Tendez l'oreille, et écoutez le chant des oiseaux, l'écume des vagues, frappant le sable à chaque secondes de la journée. N'était-ce pas beau que de vivre dans un paradis ? Notre quotidien à tous, était pour la plupart assez similaire. On dormait, on se levait, s'habillait rapidement avant de rater le cours de Madame Tuffault ou de venir avec un pincement au cœur. Je crois que tous les garçons étaient attirer par cette femme, car sa beauté en épatait plus d'un dans le village ! Après les cours, nous allions nous retrouver à l'ouverture de la foret, les bois nous y attendaient chaque jours, notre repère secret à nous seul. Nous avions construit une petite battisse en bois, du chêne plus précisément, car c'est le seul bois pré-coupé que nous avions à disposition. On y ramenait nos confidences, en mangeant notre goûté paisiblement. Cette endroit à vu bien des choses, des amours secrets que les parents ne découvriront donc jamais. J'étais un des seuls qui n'était pas en couple. Je ne me pensais pas capable de trouver l'amour, car je n'en n'avais pas besoin. C'était obligatoire pour nous jeunes d'avoir une prétendante, car cela déterminait dans le village si nous allions finir seul ou accompagné, mais vous connaissez le dicton. Je ne me vantais pas d'être seul, ni de le finir. A la place, je conseillais mes camarades sur leurs choix amoureux, les rendre heureux étaient mon objectif unique. Moi et les autres, étions comme une famille, nous cherchions à devenir adulte, plus grand que tous le monde, recréer un monde qui nous ressemble. Il y a peut-être dans tout groupe un chef, personne n'était de cet avis, on ne voulait pas de dispute, alors chacun débattait de ces idées. Le soleil...le vent chaud...Je m'y plaisais, et je n'arrêtais pas de me répéter à ce sujet. Mes parents n'avait pas les moyens de m'offrir souvent des cadeaux, et il se faisait rare qu'à Noel j'en obtiennent. Cela m'importait peu, je devais affronter la dure réalité de l'époque. Notre seul cadeau à tous, c'était cet esprit de famille entre nous, ce désir de se rassembler chaque jour devant le soleil. Nous avions nos vélos, ils avaient leur amour, j'avais mon village et sa beauté, alors tous le monde était heureux. La chose que je préfère le plus au monde, et cela par dessus tout, c'est m'asseoir du haut de la colline des deux oliviers. Cet endroit me rappelait les tapisserie de la Grèce antique. On voyait au loin la mer, ainsi que Bandol et sa petite église. Par dessus ce dégradé de couleurs, un parfum d'olivier, que je pouvais respirer en abondance, comme une rose, un amour sans fin que l'on déguste sans y prendre fin. Ce que j'appelle ma première vie, c'est tout simplement ma tendre enfance. Mes parents ne m'aimait pas beaucoup, je ne savais pas vraiment pourquoi, et à force de les voir se disputer pour tout un tas de choses, voir chaque jours mes camardes et ce paysages que nous offre ce village, me rendais beaucoup plus heureux. Certaines personnes ont besoin d'argent pour trouver satisfaction, d'autre d'un peu de nature pour une vie pleine de bonheur. Je n'aime pas cette nouvelle ère : "ma deuxième vie". Je la trouve triste au plus haut point. On est obligé de courir après l'argent pour vivre, on se fait arnaquer pour des sommes abominables, je ne crois pas que le gouvernement a suivi les instructions de notre bonne Terre, vivre heureux et prospère. Seul les pays les plus pauvre, sont ceux qui pourraient être le plus heureux. Malheureusement, on leur a enlevé ce dont ils avaient besoin pour les plus riches d'entres eux. Je ne suis pas retourné à mon village depuis une vingtaine d'années. Mes parents sont morts, et une partie de mes ami(es) également. Je ne dis pas qu'il ne reste plus que moi, mais je crois que je suis le seul qui a eu tendance à regarder un peu plus autours de moi, comme un signe, une récompense de mes bonnes actions. Beaucoup, d'anciens, comme moi, ont fini par rendre l'âme, des causes d'un cancer, où je ne sais autres maladies qui vous pourrissent le corps, à vrai dire je n'y connais rien en tout ça, mais je plains tout ceux qui l'ont subi. On a changé d'ère et d'aire également, ça se sent, ça se voit et ça s'entend. On ne vit plus de la même manière, nous ne sommes plus si heureux. Certains tombent malade, mais à qui la faute ? Je crois qu'il faudrait toucher deux mots à la pollution. On ne parle plus de la même manière, personne ne se respecte plus comme d'antan. Voici mon histoire, celle qui ne se reproduira donc jamais. 

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⏰ Last updated: Jan 25, 2020 ⏰

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