chapitre 30

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20 juillet,

Points de vues de Alia

Nous sommes tous assis parterre contre un mur, c'est plus un vol là...

Je suis un peu comme ma mère, dès qu'il y a quelque chose qui va pas, je stresse. J'angoise pas comme elle par contre mais je stresse. Je n'aime pas être enfermer ainsi avec des inconnus.

Autant les fêtes ça va, parce que je bouge, je bois, je danse. Mais ici... Je fais que dalle bien sûr.

La police est dehors, entrain d'essayer de parler avec voleurs, je suis même sur que les journalistes sont là.
Nous ne pouvons sonner à personne puisqu'ils ont prit nos téléphones.

Ils ne sont pas si cons que ça finalement.

Leo me prend ma main et me sourit. Je le regarde avec un fin sourire et dépose ma tête sur lui. Je préfère mourir à ses côtés que seule.

Et si ils me privent de faire ça, ils vont bien se faire foutre.
Je devrai pas faire ma maligne parce que bon... c'est pas moi qui a une arme à la main.

Je regarde parterre, j'attends que les heures passent. C'est pas le moment d'être triste parce que je suis sûre qu'ils vont tuer personne.

Mise à part l'homme qui est toujours blesser. Il est entrain de perdre la blinde de sang mais personne ne s'en préoccupe.

Je relève mon regard vers lui, il n'est que à quelques mètres de moi..
Il a peut-être une famille, il est venu bosser aujourd'hui comme un autre jour et finalement, il ne verra peut-être plus sa famille.

Putain si ma mère apprend que je suis ici, elle va angoissée puis elle me gueulera dessus comme d'habitude.

Je vois les hommes qui regardent par la fenêtre, ils peuvent se faire tirer dessus mais ils s'en foutent. On dirait vraiment des débutants, ils savent pas quoi faire.

Je n'ai jamais voler ou pris en otage des gens mais je sais quand même un minimum quoi. Ils devraient regarder la casa de papel.

- il va mourir ! Je peux aller l'aider ? Dis-je aux hommes.

Ils se retournent vers moi, un d'eux, qui a l'air d'être le chef d'entre eux, se met devant moi.

- non

- pardon ?! Je le regarde. Vous vouliez juste l'argent et là, il y a un homme parterre et ça se voit clairement que vous voulez pas qu'il meurt et que vous savez pas quoi faire. Alors laissez moi l'aider !

J'entends Leo me dire d'arrêter.

L'homme devant moi regarde les autres.

- on voulait tirer sur personne alors accepte, dit un autre.

L'homme devant moi me regarde et me montre l'homme avec sa tête. Je me lève doucement pour aller près du serveur.

Je me met sur mes genoux pour appuyer sur sa blessure, il me regarde simplement. Je lui sourie pour le réconforter un peu.

- dites à ma femme que je suis désolé , dit-il doucement.

Je secoue ma tête en le regardant.

- vous allez pas mourir, suis-je bien clair ? Je hausse un sourcil.

Il sourit doucement et hoche légèrement la tête.

- il me faut des compresses ! Je regarde les autres.

Un homme qui a l'arme demande à une serveuse d'aller en chercher, elle m'en rapporte et retourne à sa place sous la surveillance de l'homme.

Je met les compresses sur la blessure de l'homme, il grimace.

- j'ai été con d'appuyer sur le bouton pour la police

- non.. Je suis sûre que la police cherche un plan pour nous sauver, vous nous avez donc sauver la vie ,  je sourie.

Il me regarde, je le touche pour sentir si il respire encore. Son coeur bat très doucement.

- faut le mettre dehors, il va mourir ! Je regarde les hommes.

Ils se regardent et parlent. Le temps qu'ils font ça, je prend un papier du serveur qu'il avait en poche pour écrire à la police puis fait une boule avec le papier et le met dans la main du serveur.

- donne ça a la police, je le regarde.

Il hoche la tête et je lui sourie.

Les hommes acceptent, ils crient sur la police hors que deux mecs prennent le serveur pour le déposer devant la porte à l'extérieur puis rentrent sous les armes des policiers et des voleurs ici.

Je retourne près de Leo, il passe son bras autour de moi et embrasse ma tempe.

- tu es forte , je le sens sourire.

Je sourie en déposant ma tête sur son épaule. En espérant que la police comprenne..

Les minutes passent avant de voir la police bouger.
Je fronce les sourcils en voyant les hommes avec leurs armes qui commencent à avoir peur. Bande de couillons.

La police bouge enfin son cul !
Un des hommes me prends le bras pour me mettre contre lui, son arme sur ma tempe.

Je vois Leo qui bouge mais il se fait arrêter par un des deux autres.
Les hommes se rapprochent de la porte, je fronce les sourcils.

Ils vont pas me tuer quand même ? Mais je veux vivre moi..
Nous allons dehors. Les hommes crient à la police de les laisser passer.

Ah ouais d'accord, ils veulent pas se faire tirer dessus du coup ils me prennent moi, bah oui pourquoi pas..

Arriver un peu plus loin sur le trottoir près d'un coin, l'homme me pousse en avant, je tombe parterre, ils courent pour esquiver la police.

Certains tirent sur eux, ils vont se faire avoir surtout qu'il y a la police tout autour du restaurant.
Un policier vient près de moi, il m'aide à me lever.

Je vais me mettre près de l'ambulance, les ambulanciers regardent si je n'ai rien.

Je vois Leo sortir, il vient vers moi. Je sourie et le prend dans mes bras.

- tu n'as rien , il souffle.

Je secoue ma tête en souriant.

Il se fait regarder par les ambulanciers aussi. Quand ils ont finis de regarder si tout est ok, un policier vient nous demander ce qu'il s'est passé.

J'entends quelqu'un qui crie, vous voyez c'est qui ?
Ma mère..

La police la laisse passer, elle vient me prendre dans ses bras.

- tu n'as rien ? Elle dépose ses mains sur mes joues.

- nan j'ai rien , je sourie.

Elle embrasse ma joue puis fait un câlin à Leo et lui demande pareil.
Nous retournons à la maison ensemble.

J'ai plus envie de faire quelque chose aujourd'hui.

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Hey bonne année !

J'espère que 2020 sera bien pour vous ! ❤

Leur passé, mon futur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant