TVD : Pierce (TERMINÉ)

37. Enfermés

Je lève les yeux dans le ciel. Le soleil vient de se coucher. Je fronce les sourcils. Il me semblait qu'on était parti la nuit. Alors pourquoi est ce que là c'est le soir ?

- Je suis rester dans les vapes combien de temps ? demande je.

- Une journée entière ma belle. Et je n'ai pas bougé de là alors tu devrais me remercier.

Une journée ! Comment c'est possible !

Je vois soudain des veines noires apparaissent sous ses yeux.

- Ça fait combien de temps que tu n'as pas mangé ? demande je.

- Longtemps, dit t'il en soupirant.

Je lui tend mon poignet. Il fronce les sourcils. J'attrape un morceau de verre, me tranche les veine avant de plaquer mon poignet ensanglanté contre ses lèvres.
Il sourit en plantant ses crocs dans mes veines. Il boit très vite dit donc, il devait avoir vraiment faim.

- Ça risque d'être compliqué si on doit se nourrir mutuellement, dis je.

- As tu une autre solution ? demande t'il en me lâchant.

Je soupire. Soudain, je sens ses longs doigts posés sur mon épaule.

- Tu peux enlever ta main ? demande je gênée.

Il ne la retire pas.
Je la lui prend et la broie entre mes doigts. Il sourit. Je le lâche une fois que je suis sûre que ses doigts sont tous cassés en mille morceaux.

- Quand je te demande d'enlever ta main, tu l'enlèves, dis je.

Je prend la veste et mon pantalon qui sont au sol, et les nettoie avec ma magie.
Il enlève son tee shirt recouvert de sang et me le tend.

Je soupire en le prenant.

- Par contre, je ne suis pas ta bonne, dis je.

Je me retourne en lui tendant. Il a un immense sourire aux lèvres. Soudain, un truc sur son épaule m'attire le regard.

- Ce tatouage, je l'ai déjà vu, dis je en passant mon doigt dessus.

Il frissonne. Je recule en baissant les yeux.

- Désolé.

- Où est ce que tu l'as vu ? demande t'il.

Je me concentre en me mordant la langue.

- Chez moi. Quand j'étais petite... Il y avait un tableau dans ma chambre. Un tableau où ma mère avait peint ton tatouage... Je l'ai souvent recopié pour m'entraîner à peindre.

Je fouille dans ma botte et en sors une feuille sur je déplie. Un dessin identique à son tatouage est peint dessus. Je le garde toujours parce que c'est le seul souvenir que j'ai de ma mère quand elle n'était pas diabolique.

- C'est légèrement gênant, dis je.

Il le prend. Je m'assoie contre une tombe, et il fait de même.

- Ma mère était complètement folle de toi, dis je. Et d'Elijah.

Il me dévisage surpris.

- Je l'ai lu dans ses pensées. Sauf que c'est un temps soit peu gênant parce que c'est exactement la même chose qui m'arrive, lâché je. Enfin je crois.

Je lui souris en me mordant la lèvre, et je disparais à l'autre bout du cimetière.

Je suis très fatiguée. Malgré le fait que j'ai passé toute ma journée inconsciente.

Je me couche sur une tombe, et m'endors rapidement.

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Quand je me réveille, le soleil est en train de se lever. Mais une ombre est au dessus de moi. Je m'étire en ouvrant les yeux. Klaus est assis à côté de moi.

- ... dis moi que tu n'es pas là depuis hier soir, dis je en baillant.

- Donc je ne te dirai rien.

Je soupire et m'assoie.

- ...

- Tais toi, dis je. Tu ne m'as laissé que deux semaines et il ne m'en reste qu'une donc tais toi pour que je ne regrette rien.

Je me lève et disparais vers la grille. Apparemment, il ne me suit pas. Tant mieux.

Je pose mes mains dessus et ferme les yeux en me concentre pour trouver le lien qui maintient cette barrière.

Pendant peut être des heures, je perd toute notion du temps en restant immobile. Je ne sais même pas si je m'endors à un moment.

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Je rouvre les yeux parce que Klaus est apparu à côté de moi.

Je prend mon téléphone et regarde l'heure. Il est six heures du soir.

- Je pense que j'ai trouvé le lien, dis je en souriant.

- Je t'écoute.

- C'est moi. Donc brises moi la nuque puis j'arriverai à détruire cette barrière.

- Il suffit de demander.

Il me brise la nuque.

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Je me réveille en recevant de l'eau dans la figure.

- Klaus ! m'écrie je en sursautant.

Je grimace en me relevant doucement. Et ben, les courbatures, ça ne s'arrange pas.
Puis je me dirige vers la grille et pose mes mains dessus.
J'incante à voix basse.

- Il me faut un appui, dis je. Ce sort est trop puissant et complexe.

Il me tend sa main. Je la prend et me concentre pour canaliser sa puissance.

Soudain, la terre se met à trembler.
Je m'appuie contre la grille pour ne pas tomber.

- C'est bon, dis je.

- Maintenant, il ne faut plus que tu trouves Kol et un remède.

- C'est ton frère. Vas le chercher. Là, je meurs de faim et le remède passe en prioritaire.

Je disparais en ville et entre dans une bibliothèque. Quoi de mieux pour trouver des réponses.

Je passe la journée dedans à chercher un remède dans les livres. Sans résultat. Malheureusement.

Je saute et attrape quelques livres sur la dernière étagère.
Quand j'atteris, je me casse la figure sur le pied de quelqu'un. Ma cheville se casse en deux sous le choc.

- C'est ça que tu cherche ? fait quelqu'un.

Je me mord la lèvre en me massant la cheville.

Quand je relève la tête, Marcel me fait face.

- Euh...

Il m'aide à me relever. On s'assoit sur une table.
Il me tend un grimoire, que je prend avec une légère hésitation.

- Tu n'es pas censée être partie ? demande t'il.

- Si.

Il me montre une des pages.
Elle parle de mon cas. Une injection d'un virus qui transforme un vampire normal en un vampire cannibale assoiffé.

Je vois soudain un pentacle dessiné au coin de la feuille. Une formule est écrite dessus. Je souris.

- Merci beaucoup Marcel.

Il hoche la tête et disparaît. Je me dirige dans la forêt.