Chapitre 4 : Les trois dindes et les dix perdrix

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ATTENTION RÉÉCRITURE EN COURS, GROS RISQUES D'INCOMPRÉHENSION !


La lumière filtrait à peine entre ses longs cils mouillés. Le soleil ouvrait à peine son œil brûlant sur l'horizon, baignant l'aube d'une moiteur tiède. Aèrwen posa un genoux à terre. Le puma respirait à peine, asservis par la suprématie de la fillette. Une première larme perla au coin de son œil avant de déborder en un torrent chaud et impétueux sur ses joues pleines. Elle se mit à sangloter d'une voix éraillée par l'émotion. Elle était vidée. Le poids immense de l'épuisement compressait ses pensées. Perdue dans le vide bourdonnant de ses divagations, elle n'entendit pas les braillements horrifiés d'une fermière qui courrait chercher de l'aide.

Après ce qui lui sembla une éternité à se noyer dans des lamentations désespérées, des bras forts la saisirent, l'extirpant du sol avec une facilité déconcertante. De nouveaux pleurs se déversèrent.

— J-je veux vivre ! hurla-t-elle à plein poumon.

Ce cri lui arracha l'âme. Elle planta ses yeux d'un ambre profond dans ceux brouillés du gendarme venu à son secours.

— Laissez moi vivre...

Elle attrapa violemment l'uniforme de l'officier.

— Tu es blessée ?

Elle secoua la tête, plus aucun mot n'arrivait à percer la barrière de la panique. Elle avait beau s'évertuer à bouger les lèvres rien d'autre qu'un babillage enfantin n'en sortait.

— Elle est incohérente, demandez au service médical de se dépêcher.

L'œil du Destin. Tome I : FragmentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant