CHAPITRE 19

8.7K 762 118
                                    

"L'amour est la clé principale qui ouvre les portes du bonheur",

Oliver Wendell Holmes

* * *

De doux baisers dans mon cou me réveillent de ma nuit calme. Je souris, les yeux toujours fermés, tout en profitant des caresses tellement agréables, venant de Sam.

— Ne te réveille pas, je voulais juste t'embrasser avant de devoir aller travailler.

— C'est vrai que tu y vas toute la journée aujourd'hui, réussis-je à dire.

— Et oui, on a besoin de moi, rigole t-il.

Je le sens sortir du lit, et j'ouvre à peine un œil pour regarder l'heure : 5h15. Je lâche un râle, tout en sachant que j'aurais du mal à me rendormir. Quitte à ne rien faire, mieux vaut le faire en compagnie de Sam.

— Tu veux pas rester un peu plus au lit ? l'amadoué-je.

— Tu sais très bien que je ne peux pas, même si ce n'est pas l'envie qui me manque.

Je tends ma main vers lui, tout en tentant de garder mes yeux ouverts, et je l'entends s'approcher de moi jusqu'à ce que je sente ses lèvres contre les miennes. Ça a le don de me donner des frissons dans la nuque, et j'aimerais aller plus loin mais il s'écarte de moi, me laissant retomber sur le lit.

— Tu n'es pas drôle, grommelé-je.

— Et toi tu es encore fatigué. Rendors-toi, souffle t-il.

Dans la chaleur de la couette, je me dis qu'il a raison. Si je dois passer la journée avec Lot', mieux vaut que je sois en pleine forme. Alors, pour m'aider à me rendormir, je me roule de son côté, et prends son oreiller entre mes bras, respirant son odeur à plein nez. C'est vraiment la meilleure technique pour bien se rendormir, je peux le garantir.

C'est trois heures plus tard que je me fais réveiller par mon réveil, me rappelant que je dois aller chercher Charlotte. Je sens déjà qu'elle va être rechargée à bloc, et qu'elle ne me laissera pas en paix de la journée.

Et j'avais bien raison. En allant la chercher chez Marie, je la retrouve en train de lui sourire, alors qu'elle parle toutes les deux. J'échange quelques mots avec ses mamans, les remerciant d'avoir hébergé ma fille, et nous retournons à l'appartement après ça.

— Tu veux faire quelque chose cet après-midi, ma puce ? je lui demande alors que je me prépare un café. 

— On peut aller au parc pour faire du vélo ? propose t-elle.

— Si c'est ce que tu veux, il n'y a pas de soucis.

Un grand sourire se dessine sur son visage, avant qu'elle ne se remette à manger.

— Et Sam, il revient quand ?

— Ce midi, ma puce, mais après il doit retourner au travail.

— C'est trop nul, pourquoi il ne peut pas travailler comme toi, ici ? se plaint-elle.

— Parce que moi je me contente d'écrire des livres, alors que lui il fait de la pâtisserie, il lui faut beaucoup plus de places que moi. Et, comme ça, il peut préparer ses pains au chocolat...

— Alors, il peut y rester toute la journée s'il veut !

Je rigole devant l'air de ma fille, ses yeux brillent rien qu'en pensant à un pain au chocolat. Je pense que je vais devoir envoyer un petit message à Sam...

Nous avons passé notre matinée à regarder des films Disney et, même si je suis un grand fan de ces films, je crois que je suis sur le point de faire une overdose. Le pire, ce sont les chansons qui restent dans la tête, avec aucune chance d'y échapper. Heureusement pour moi, Charlotte a voulu dessiner un peu, avant que Sam ne rentre. Je suis alors assis sur un fauteuil, en train de répondre à mon éditeur, avec Charlotte qui est en train de colorier son dessin sur la table basse.

Autour d'Un Café [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant