Viens.

J'émets un grognement de mécontentement, mais je me lève tout de même et me téléporte dans la chambre de Loki. Celui-ci sort de la salle de bains, une serviette autour de la taille pour unique vêtement.

― J'allais prendre un bain mais je vois que tu en as déjà pris un, dit-il en remarquant mes cheveux encore mouillés.

― Oui. Cependant, je ne dis pas non à un deuxième bain avec toi.

Il esquisse un sourire puis m'invite à le suivre d'un signe de la tête. Une fois nue, je m'installe contre lui, ramenant mes jambes contre ma poitrine. Loki met mes cheveux sur le côté droit, venant embrasser l'autre côté en de baisers papillon. Tout en faisant cela, il caresse mes bras de ses mains, me faisant fermer les yeux de bien-être.

― Comment était ta première journée en tant que princesse ?

― Plutôt bien. Je n'ai pas fait de bourde et j'ai déjà une servante à ma disposition.

― Laquelle ?

― Androma.

Je le sens se crisper dans mon dos et je me souviens ce qu'elle représentait pour Frigga.

― Je suppose que c'est une bonne servante.

― Elle l'est. Tu peux compter sur elle, elle est loyale.

Gardant sa bouche contre mon épaule, il vient encercler ma taille de ses bras, me collant un peu plus contre lui. Une de mes jambes s'étend tandis que l'autre reste relevée.

― Comment trouves-tu les jardins ? me demande-t-il.

― Ils sont très beaux. Je n'en attendait pas moins.

― Ma mère adorait s'y promener. Elle disait que l'odeur et l'ambiance de cet endroit, l'apaisait.

― Je veux bien la croire.

Je n'y suis certes pas resté longtemps, mais je sais qu'à l'avenir, j'y passerai plus de temps. Moi qui avait de nombreuses années connu l'annihilation, le sang, le feu et la cendre, il était temps que j'admire de plus belles choses.

― J'ai fortement apprécié que tu mettes une raclée à Frandal, sur le terrain d'entraînement.

Je ri tout en venant jouer avec le bout de mes cheveux.

― Tu as donc vu ça.

― Je n'ai rien loupé, m'apprend-il au creux de l'oreille. Pas une seconde.

― Et qu'en as-tu pensé ?

― Hormis le fait que c'était jouissif de voir Frandal se faire battre par une femme, tu étais incroyablement belle.

Les papillons dans mon ventre voltigent un peu plus face à son compliment. Et un sourire trône sur mes lèvres. Je ne peux d'ailleurs pas m'empêcher de venir lui embrasser la joue qui se termine par un long baiser.

― Et, qu'as-tu fait d'autre pour oublier de déjeuner avec moi ?

Ah. Oui. J'avais oublié ce moment-là. Je me racle la gorge tout en me pelotonnant contre lui, mettant mes mains sur les siennes.

― J'étais pas mal occupée, oui.

― Au point de m'oublier.

― J'étais absorbée par mes découvertes, nuances.

― Ah oui, vraiment ? Quelles sont ces découvertes ?

― Tout ce qui concerne ma famille.

Je le sens bouger dans mon dos, ce qui m'oblige à quitter ses bras réconfortants pour pouvoir me mettre face à lui.

― Ta mère m'a mis sur la piste d'un livre concernant les rois et reines d'Akagan. Le livre était dans sa chambre, je me suis permise d'y aller et c'est là que j'ai tout découvert. Je descends bien de la famille royale et mes parents sont bien Yvan et Anita.

― Tu vois, j'avais raison.

― Je me voilais la face à l'époque. Je ne voulais rien savoir sur mon passé mais, à présent, j'ai envie de savoir ce qui leur est arrivé. Ta mère, qui m'a écrit une lettre, m'a invité à aller à Akagan pour avoir plus de renseignements. Elle m'a même dit que je saurais qui les a tué.

― Tu vas y aller ?

― Je pense. Qu'est-ce que tu en dit ?

― C'est à toi de décider, Safira.

― Je veux quand même avoir ton avis.

― Et bien, à ta place, j'aimerais connaître mes parents et savoir qui est l'auteur de leur mort. Même si j'ai une vague idée sur cette personne.

Je fronce les sourcils, pas certaine de comprendre de qui il parlait. Seulement, un seul nom me venait à l'esprit.

― Non, dis-je en secouant la tête. Impossible. Il n'aurait jamais fait ça.

― Vraiment ?

― Je sais que ce n'est pas Thanos. Il m'a dit m'avoir sauvé quand je n'étais qu'une enfant. Ca ne colle pas.

― Je ne veux pas me disputer avec toi mais, au fond de toi, tu sais que j'ai raison.

― Non.

― Peu importe. Il faut que tu y ailles, je pense que ça serait mieux si tu le fais.

J'acquiesce. J'en avais envie. Il était temps pour moi de connaître la vérité.

― Une condition, dit-il.

― Laquelle ?

― Je viens avec toi.

― Je viens avec toi

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𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐌𝐀𝐔𝐃𝐈𝐓𝐒 ― ᴸᵒᵏᶤ ✓Where stories live. Discover now