la lumiere de demain

Chapitre III- Révélation Douloureuse

A Poudlard,

Dans le bureau du directeur, la magie était palpable, une pression invisible et soudaine remplit la pièce, une tension malsaine s'y dégageait, une tension froide et lourde. Ici aura lieu un crime, un crime bien froid, tordu et infecte.

Le bureau sera sans doute rempli de sang, la bibliothèque sera souillée de cette chose rouge et chaude. Les tapis seront difficiles à nettoyer. Les cris seront durs à entendre et tueront les tympans des quelques personnes présentes.

Sur l'instant, ils s'observaient comme chiens et chats, aucun d'eux n'allaient plier. Ils se dévisageaient du regard, essayant de dissuader l'autre d'entreprendre le moindre geste. La tension se faisait sentir, le malaise s'éternisait dans les entrailles du plus faible présent ici Harry.

Il observa avec peur la guerre des deux sorciers, une guerre silencieuse mais qui le chamboulait, une pression soudaine lui coupa le souffle. Dumbeldore passa à l'action et laissa sa magie dévorer la pièce. Elle fit la circonférence de la pièce bloquant tout les portes de sortie, aucune échappatoire n'était permise. Puis elle revient à son propriétaire, doucement ayant accompli sa mission avec délice.

Avalant sa salive lourdement, Rita prit la parole.

- Pensez-vous vraiment pouvoir me tuer en silence Monsieur le directeur ?

Le vieux ne bougea pas, il analysa le bureau, regarda avec insistance en direction de Potter. Dès lors, le directeur balança son regard vers Rita en l'observa lourdement, puis avant de lui répondre celui-ci se réinstalla confortablement dans son siège avec un agacement évidant dans la voix, et répondit placidement.

- Je ne suis pas assez fou pour penser cela, mais j'ai bien peur que vos précautions ne puissent servir bien longtemps.

- J'ai déjà écrit mon article et il sera publié demain sans faute. Toute la rédaction est au courant de vos manigances ! L'original de tous mes travaux sera confié à une personne de confiance sous peu, cette personne est capable d'avoir votre peau et celles de toutes les personnes que vous protégez ! Je sais bien des choses monsieur le directeur : Dit-elle avec une assurance sans faille.

Cette vieille femme savait bien des choses en effet, lourdement cachées au fond d'elle même. Après sa visite chez les Weasley, elle avait eu tout ce qu'elle voulait, et avait fait le point dans toutes ses connaissances. Elle avait retranscrit ça dans un livre destiné à cette personne. Elle n'était pas prête à mourir, mais ses précautions, sa prévenance lui faisait tout préparer à l'avance. Elle se devait de faire face à cet homme qui cachait bien des choses, plus noires encore que les suppositions et les doutes qu'elle avait mises dans ce livre.

- Votre assurance vous permet bien de chose Miss. Mais sachez que la politesse d'un vieil homme comme moi a des limites, et vous avez franchit celles-ci sans peine. Je crains de devoir riposter, et obtenir les noms de tous vos collaborateurs pour les faire taire officieusement.

- Ne pensez pas que je vais me laissez faire aussi vite. Je ne mourrai pas avant de pouvoir délier ma langue soyez-en sûr ! Assura telle.

- Très chère nous pouvons toujours négocier, trouvons un moyen de nous arranger. Je suis sûr que vous trouverez aussi votre compte.

- N'essayez pas de m'amadouer Albus ! Me pensez-vous assez sotte pour vous faire confiance ? Les choses que je sais sur vous Albus ne peuvent que vous contraindre à m'attaquer, pour que personne n'ait connaissance de ces faits, défendit-elle ardemment

Les sous entendus étaient pesants, les quelques portraits présents au début de soirée fuyaient cette pièce tendue et stressante. S'ils tenaient à leur survie, ils devaient fuir de cet endroit. C'est donc avec de l'anxiété mêlée à de la peur qu'Harry lança un dernier regard aux deux sorciers, l'un deux ne vivrait pas une minute de plus, en effet trop de secrets avaient été révélés.