Don't

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J'aimais t'entendre crier, par contre mes voisins aimaient moins t'entendre crier à trois heures du matin. Mais tu t'en foutais. J'avais toujours adoré ce côté là chez toi, t'en avais rien à faire des autres, de leurs opinions, tu disais toujours qu'ils avaient qu'à se le foutre bien profond dans l'cul, et ça me faisait rire car moi j'y arrivais pas. L'opinion des autres comptait pour moi, et ça avait été le sujet de nombreuses disputes. Tu disais que c'était à cause d'eux que je ne te faisais pas confiance, tous mes proches me disaient que tu te foutais de moi, que j'étais qu'une fille de passage et parfois, je les croyais.

Alors tu m'écrivais une lettre d'amour, j'te pardonnais et ça recommençais.
Parfois, on s'allongeait sur mon lit, ta tête sur mon ventre et on fixait le plafond, t'y avais accroché pleins de coeurs roses fluorescents. Alors on éteignait la lumière et on les regardait.

J'aimais ces moments, on ne parlait pas, parfois tu te relevais, déposai un bisou sur mes lèvres avant de reposer ta tête sur mon ventre. J'te carressais les cheveux et tu finissais toujours par t'endormir alors je m'endormais aussi et, pendant la nuit je t'entendais murmurer à mon oreille à quel point tu m'aimais.

Session 32Where stories live. Discover now