Chapitre II

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Quand je me suis réveillée a l'hôpital, ma mère pleurait toutes les larmes de son corps dans les bras de mon père et ma sœur avais la tête d'un zombie en pleine dépression...

C'est moi qui devrait pleurer...pourtant, je me suis juste contentée de me retourner et de leur tourner le dos pour me rendormir. Insolente ? Peut-être...mais je déteste voir ma mère pleurer. Pas parce-que je m'inquiète mais plutôt parce-que ça m'énerve. Elle pleure tout le temps, parfois sans raison ou juste parce-que elle croit qu'on l'aime pas. Ma mère est vraiment trop nunuche...franchement j'arrive pas a croire qu'on fait partie de la même famille...Elle à endurer beaucoup de choses mais c'est du passer et elle ne veut pas tourner la page. Dés qu'elle fait quelques chose de désagréable elle dit « c'est une habitude à cause de mon enfance », a ce moment-là j'ai envie de lui demander si elle connais le mot « évolution »... Je sais que c'est horrible mais parfois il me suffis de la voir pour être de mauvaise humeur. Elle arrive toujours a tout gâcher et à se trouver une excuse qui n'a rien à voir.

Mon père, lui, est fort et malgré se qu'il a vécu, il ne s'en plaint pas. C'est une personne qui tire ses réussites de ces mauvaises expériences. Je suis fière d'être sa fille, il me comprend et contrairement a ma mère ne me juge pas.

Ma sœur...elle parait très forte a première vue mais est en réalité très sensible, elle me confie beaucoup de choses. C'est la personne que j'aime le plus dans ma famille, elle me donne beaucoup de conseils grâce à son vécu. Nous sommes très proches.

Quand je me suis retourné je me suis retrouvé nez à nez avec ma grand-mère.
Mon dieu, pourquoi est-elle la ? Je ne veut pas qu'elle me voit dans cet état...
Ma grand-mère est une personne formidable. Elle est très forte et je l'admire beaucoup ! Parfois elle arrive à savoir des choses alors que personne ne lui a dit. Je me demande si elle ne fais pas secrètement partie du FBI...
Un jour, pendant la période où ma sœur ne cessait de pleurer pour aucune raison. Elle avait téléphoné à mon père pour prendre de ses nouvelles. Et paraît-il qu'à un moment elle ai dit « Zoé est coulé dans l'acier ». Cela m'a fait plaisir que la grand-mère me considère comme quelqu'un de fort...c'est se qui m'a motivé à m'endurcir.

-Mamy ?
-Tu vas bien ma chérie ? C'est horrible ce qui est arrivé...je n'ai pas de mots pour décrire mon ressenti.
-Ne t'inquiète pas tu n'as besoin de rien dire , je vais bien.
-Je t'ai apporté un cake au pommes.
-Oh merci !! Tu fait les meilleurs cakes !

Le médecin arriva dans la chambre et demanda à ma famille de partir.
- Zoé c'est ça ?
- Oui.
- Tu as été très courageuse, tout le monde parle de ton exploit.
- Lequel ?
- Le fait que tu a protégé tes amies... beaucoup de gens en parlent.
-...comment vont-elles ?
-...
- Que veut dire ce silence ?
- Elles sont toujours dans le coma et nous ignorons si elles se réveilleront.
-...
- Nous les tiendront aussi longtemps qu'il le faudra, je t'en fait la promesse.
-...merci...
-Je vais te laisser.

J'avais juste envie de pleurer...Comment ça elles vont peut-être pas se réveiller ?

Environ 7 jours plus tard j'étais de retour à l'école. Tout le monde me regardais dans les couloirs. Je marchais seule...pas de Léa qui dansait et pas de Emma qui essayais de me voler à manger... J'étais juste seule. Parmis tout ces élèves, j'étais la plus seule.

Ce fut en cours de Français que mon cerveau recommençait à fonctionner. Mais quand tout était devenu plus claire dans ma tête je ne pensais qu'à une chose : La vengeance !

Je connais son visage, sa voix,...il faut que j'attrape ce salaud !
Puis je me suis rappelé de qu'il m'a dit... « Je te tuerai plus tard petite ». En fait soit je l'attrape soit il m'attrape.

Les dés étaient jetés, nous allons jouer un combat à mort.

Après les cours, malgré l'incident, j'ai pris le bus. Je n'ai pas été surprise de voir qu'ils n'y avait presque personne. Quand je suis rentrée chez moi , ma sœur était chez son copain et mes parents rentraient à 21h...

C'est la première fois que je vais aller seule en dehors de la maison sans autorisation...mais je n'ai pas le choix. Je n'aime pas la police mais après longue réflexion, c'était la seule solution.

Je pris ma veste et déposa mon sac de cours pour prendre juste mon sac en bandoulière pour caser : mon téléphone, mon porte feuilles et les écouteurs. Je me suis pressé d'ouvrir la porte, de sortir et de refermé la porte.

Pour aller au post de police le plus proche je devais marcher au moins 30min ou plus. J'ai donc fait tout le chemin pour enfin me retrouver devant la porte.

Pourquoi je suis arrivée là ? Qu'est-ce que je vais leur dire ? Zut ! J'y ai pas réfléchis !!

Soudain j'entendis une voix derrière moi.
- Qu'est-ce que tu fait planter la jeune fille ?
- En fait...
- Oh mais je te reconnais ! Tu es la fille dont tout le monde parlais ! Celle qui a gagner du temps avec ce tueur fou dans le bus !
- ...
- Oh désolé...c'est juste que c'est EXTRÊMEMENT rare de voir un jeune si courageux.
- Merci...
- Viens prendre un verre dans mon bureau !
- D'accord...

Je n'avais pas d'autres choix que d'accepter...de toute façon je ne savais pas quoi dire pour entrer. L'homme était pas mince mais pas gros non plus...il avait entre 40 et 50 ans et mesurais environ 1m75. Ces cheveux étaient un peut grisâtre et il portait une chemise blanches avec une veste bleu et un pantalon bleu.

Il me fit entrée dans son lieu de travail.
- Et voilà ma deuxième maison !
- Ce n'est pas trop ennuyant ? Il y'a tant de papiers à remplir...
- Oui mais c'est mon boulot.
- Oui...
- Alors dit moi , quelle est la raison qui t'amènes ici ?

Après lui avoir tout raconté dans les moindres détails, ils me posa une question qui me fit hésiter plusieurs secondes...
- Donc soit on le pourchasse et on l'attrape soit il te pourchasse et il te tue. Est-ce que tu as vraiment envie de participer à cette enquête toi même ? On pourrait très bien s'en charger seuls.
-...
- Alors ?
- Eh bien , je préfère vous accompagner, déjà parce-que c'est moi qui vous met en danger et se serait injuste si je ne soit pas là et puis , sans vous offenser, pour être sûr que vous soyez à fond parce-que je veut vraiment attraper ce salaud. Je ne veut pas passer pour la petite faible qui va à la police.
-...C'est rare de rencontrer une gamine qui veut se battre. Très bien j'accepte. Mais contrairement à aujourd'hui, il faudra que tu en parle à tes parents.
-...Oui...
- Tien je te donne mon numéro : 06 *******
- Merci.

Soudain quelqu'un toqua à la porte.
Une garçon fit son entrée dans la pièce. Il avait des origines asiatiques, ça se voyait à son visage et à sa silhouette mince et masculine. Il portait des lunettes fines qui allait parfaitement a son visage et était habillée d'une chemise blanche et d'un pantalon noir soutenu de fines bretelles de cette même couleur. Ça lui donnait un style très charismatique ! Il devait faire 1m70-80 , il était grand par rapport à moi qui faisait 1m65...

- Bonjour chef , bonjour mademoiselle. Dit l'inconnu.
- Bonjour Hyun-kyo , installe toi , tu connais. Dit l'officier.
Je doit rêver, d'après mon analyse...il est coréen !!!

-Hyun-kyo est mon assistant, il fait son stage étudiant, il est en première. Dit l'homme à la veste bleu.
- Enchanté ! Je m'appelle Zoé , je suis en seconde. Dit-je.
- Moi de même.
- J'espère que vous vous entendrez bien car nous allons dorénavant travailler tout les trois ensemble jusqu'à se qu'on ai attrapé le tueur du bus . Dit l'officier.

The die is cast. [ EN PAUSE ]Donde viven las historias. Descúbrelo ahora