Sweet mornings *

Começar do início
                                    

Il avait tant fui la nuit qu'il n'avait plus été capable de distinguer le jour.

Mais tu étais venue à lui. Toi, avec ton parfum de miel, ton sourire qui transpirait de soleil et tes yeux où se reflétaient des milliers de galaxies.

Bucky pensa alors que la comparaison était vraiment stéréotypée, mais elle était tellement vraie.

A chaque fois que tes yeux étoilés se posaient sur lui, il se sentait nu, vulnérable ; son souffle se nouait dans sa gorge et son cœur semblait s'effriter en milliers de morceaux. Ton regard seul pouvait le faire tomber à genoux, et Bucky acceptait volontiers de ressentir cette sensation à la fois douce et fiévreuse de son cœur qui s'effondrait dans sa poitrine si cela signifiait qu'il pourrait admirer ton regard jusqu'à la fin de ses jours.

Mais tout ça n'était rien comparé au sentiment qui l'avait envahit de la tête aux pieds lorsqu'il t'avait embrassée pour la première fois. Cela avait été à la fois calme et agité, pur et plein de désir, serein et désespéré.

Lorsqu'il avait goûté ce parfum de miel sur le bout de ta langue, lui pour qui un simple contact physique pendant des années n'avait signifié rien d'autre que douleur et torture, il avait tout de suite su qu'il était ruiné pour toute la vie. Ruiné dans le plus beau sens du terme. Jamais il ne pourrait se passer de tes baisers, de ces trésors qu'il venait cueillir sur ta peau jour après jour, de cette tendresse que tu lui offrais par le simple contact de ta peau sur la sienne, des tes yeux, de toi.

Si Bucky aimait tant le matin, c'était tout simplement parce qu'il avait appris à tes côtés à ne plus craindre la nuit.

Il te gardait dans ses bras, se noyait dans ton parfum, dans les battements de ton cœur, et même s'il ne parvenait pas à rester endormi très longtemps, même si ses démons revenaient parfois le hanter, ils ne les craignait plus.

Soudain, Bucky ne put se retenir plus longtemps.

Il ressentit un besoin intrinsèque, presque douloureux, d'aller à nouveau chercher ces rayons de soleil, ces milliers de galaxies dans les courbes de ton corps. Il voulait encore goûter ce miel qui lui faisait apprécier les nuits et matins passés à tes côtés plus que tout autre chose.

Il t'attira doucement entre ses bras, et tu te lovas alors contre lui, sans pour autant te réveiller, te contentant de soupirer dans ton sommeil. Avec le temps, te lover contre lui sans pour autant t'éveiller était devenu comme un réflexe, et Bucky soupira d'aise à la sensation familière de ton corps dénudé contre le sien. C'était presque automatique ; le contact de ta peau contre la sienne le calmait instantanément. Il pouvait sentir toutes tes courbes, et ton parfum étourdissant ses sens améliorés l'envahissait de toute part. Mais il en voulait plus. Il lui en fallait plus.

Il te fit basculer lentement sur le dos et le matelas grinça légèrement. Il t'observa le temps d'une poignée de secondes, admirant la manière dont la lumière se reflétait sur ta peau, la chair de poule apparaissant alors qu'il soulevait lentement le drap qui recouvrait ton corps. Il sentait que tu commençais à t'éveiller lentement, et en profita pour venir poser ses lèvres dans le creux de ton cou, là où il pouvait sentir battre ton pouls. Il se contenta d'abord d'humer ta peau, de se nourrir de ce parfum qui t'était propre et qu'il aimait tant, puis obtint une réaction immédiate de ta part lorsque sa langue se balada dans le creux de ton cou. Un petit gémissement rauque s'échappa de tes lèvres lorsqu'il mordilla un peu ta peau. Sa main de chair se glissa alors irrémédiablement entre tes cuisses.

"Bucky," tu protestas faiblement, la respiration haletante. L'ancien soldat se contenta de grogner, les vibrations de sa voix contre ton cou te faisant frissonner de toute part. Lorsque ses doigts vinrent se nicher au creux de ton intimité encore légèrement gonflée à cause du plaisir qu'il t'avait déjà procuré la veille, un gémissement rauque s'échappa de tes lèvres, ton dos s'arcqua comme par automatisme, et tes mains vinrent automatiquement se caler sur ses épaules solides.

◜Bucky Barnes book of imagines◞Onde histórias criam vida. Descubra agora