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Quand je suis enfin rentrée chez moi, je me suis affalée sur mon lit et j'ai ouvert la boîte.

Il y'avait un gros carnet, de la taille d'un agenda ; une multitude de feuilles volantes, un petit collier avec une chaîne en argent et une pierre de lune en pendentif. Une broche en forme d'étoile qu'elle accrochait souvent à sa veste en jean.

Un rouge à lèvres vide, deux barrettes avec des libellules, des talons en plastique pour poupées, une photo d'Aurore et Aube quand elles avaient cinq et six ans, un trèfle à quatre feuilles fané, un petit chat en bois, un bracelet brésilien, un vieil emballage de bonbon au caramel, un ticket de cinéma d'un film que nous avions vu toutes les trois...

Plus je vidais la boîte, plus je comprenais que c'était une collection. La collection d'Aurore. Une sorte d'inventaire, de part de vie de la blonde. Il y'avait même une mèche de cheveux enroulée dans un joli ruban.

Mon coeur a eu très mal quand j'ai ouvert le carnet.

C'était son journal intime.

Et l'aurore s'est levée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant