Il était une fois le plus grand des chevaliers suprême : brave, fort et ayant triomphé de nombreuses batailles. Il partait au combat sans peur, était loyal possédant un esprit aussi aiguisé que son épée. Il avait attiré l'attention de la princesse du royaume qui se fichait guère de l'ordre établi. Elle n'avait de respect que pour ses propres désirs et les règles sociétales ne lui importaient guère. Elle lui dit alors « Oh noble chevalier, emmenez moi voir le monde par delà les frontières et la mer. » Mais celui-ci ne pouvait point. Car il ne pouvait briser toutes les règles qui lui avaient été dictées. « Je ne puis, princesse, vous enlever serait défier le roi ». Mais la princesse ne lui en voulut pas et le temps passant son amour restait inchangé. Les deux continuèrent de parler et le chevalier lui faisait part tous les jours de son amour pour elle bien qu'il n'ait jamais rien tenté. Un jour vint où la princesse dut se marier avec le seigneur du chevalier. Sous l'accord du roi, la princesse n'avait malheureusement pas son mot à dire. Elle demanda alors au chevalier : « Oh noble chevalier, emmenez loin d'ici où je pourrais vivre en liberté heureuse avec vous. » Le chevalier était très ému mais répondit qu'il ne pouvait point. « Je vous aime aussi et suis ravi de vos sentiments. Mais je ne puis princesse, vous enlever serait défier mon seigneur qui a demandé votre main. »
Sa désinvolture s'étant aussi peu à peu atténuée, la princesse ne put qu'accepter. Après nombreuses années de mariage, la princesse était malheureuse ne supportait plus sa vie d'épouse battue par le seigneur qui lui reprochait d'enchaîner les fausses couches. Elle réussit donc un jour à s'enfuir et s'en alla dans la demeure du chevalier qui dînait avec son ami le bourgeois qu'elle connaissait depuis peu. « Oh noble chevalier, s'il vous plait... ». Ils firent malheureusement interrompu par le seigneur et d'autres hommes de main de celui ci qui l'avait retrouvée. « Pour avoir sali mon honneur de seigneur et vous être enfuie, je vais devoir vous punir princesse. Grand chevalier suprême emparer vous d'elle. » Le chevalier se devait d'obéir à son seigneur alors il s'exécuta. Mais soudainement l'ami bourgeois saisi l'épée du chevalier et lui transperça le cœur. Puis il trancha la tête du seigneur et enfin tua les hommes de mains restant. Une fois fini couvert de sang, il embrassa sans hésiter la princesse. Et lui dit : « Princesse, je ne suis pas aussi intelligent que mon ami, je ne suis pas aussi fort, ni aussi brave ni aussi loyal. Je ne suis pas un noble. Je n'ai pas de terres ni d'argent...» . La princesse ne laissa pas l'ami bourgeois finir sa phrase qu'elle l'embrassa de nouveau.
Morale de l'histoire, ce n'est pas le fait d'être brave, intelligent, riche, loyal ou noble qui vous fait avoir la princesse.
Ce n'est pas l'amour non plus mais sûrement l'audace de saisir sa chance quand elle se présente.
