Les histoires de mes morts

Vanille

Septembre 1912 dans une petit ferme en France.

Moi, c'est vanille ! Je suis une jeune pouliche de 2 ans, palomino, ce qui m'as valut mon nom. Pas très original me diriez vous... je sais, je sais.... mais j'aime bien quant même! Jusque là, ma vie se résume a manger, boire, dormir, jouer et rebelote !
    Et puis un jour, l'homme qui nous apporte le repas est venu jusqu'à moi, et m'as passer un truc super bizarre qui englobe mon bout du museau, ma nuque et qui passe de part et d'autre de mon visage et qui est relier par un truc long que tien l'homme... drôle de coutume ! Étonnée j'ai fait un bon en arrière ce qui a propulsé l'humain dans la boue. Il m'a rattrapé et cette fois ci, je me suis laissé faire à peu près (si on omet le fait que je me suis échappée et qu'il a fallu une demi heure pour me rattraper). A la fin, il m'ont fait marcher dans un carré de sable très étonnant et m'ont ramené au près.
   Mon amie, sucre, dit qu'on me deroube ou qu'on me débourre... J'ai pas trop compris le principe mais bon... drôle de coutume .

       • deux ans plus tard...•

Je termine la séance de trotting avec l'humain par un splendide retour à la maison plein balle. Énervé par le trotting qui c'est, sans mentir, assez mal passé... il saute à terre sans me jeter un regard et appelle un humain miniature qui attrape mes rênes, me ramène au box et s'occupe de moi.
bon c'est vrai, je n'ai pas été très coopératif pendant la séance ... mais bon, une ou deux ruade par ci par là et deux,  trois petit sprinte ça ne fait pas de mal !

Mon humain fait beaucoup de paris sur des défis sur nous, les chevaux, avec ces amis et il voudrais me faire faire une course contre l'un d'eux l'été prochain...
il dit que il me faut de solide articulation et un solide cardiaque si je veut avoir une chance de gagner et aussi de la vitesse. Alors il m'entraîne tout les jours sans relâche et, très sincèrement, je pense que ce n'est pas bon pour son morale puisque, à la fin de chaque séance, il es furieux et me gronde... drôle de coutume. 

« Armée française ! Nous sommes venus réquisitionnés vos chevaux, la France est en guerre et nous en aurons besoin ! » dit la voie qui me tire de mon sommeil. Non mais ça va pas?! Me réveiller comme ça le matin juste avent le petit dej ?? Pffff drôle de coutume !!
Mon humain s'approche de mon box les main tremblante. Il de penche vers mon oreille et me chuchote :
« allez ma belle, sort de ton box avec fureur comme tu sais si bien le faire, soit incontrôlable, je t'en supplie ... »
Bon bon ça va , j'ai compris, tu n'est pas d'humeur pour jouer aujourd'hui je vais sortir de mon box et t'écouter calmement et je te ferais une séance acceptable, pas là peine d'en faire tout un plat !
Je sort doucement de mon box en prenant garde de ne pas bousculer le bipède qui m'invite à en sortir. 
Un vétérinaire s'approche de moi, m'ausculte pendant un quart d'heure et déclare : « il es en bonne état ! Il est apte à combattre »
Mon humain pâli et son rythme cardiaque accélère...
Qu'est-ce que j'ai fait encore !?
Le vétérinaire attrape ma longe et la donne à un homme ne costume vert. Il s'en empare et me guide vers un troupeau d'autre chevaux qui se régale de foin, je ne tarde pas à les rejoindre et prend ma ration avec eux.

Je suis tirée d'un bout à l'autre du camps: amenez le chariot de provisions ! Il faut amenez se soldat à l'infirmerie ! Contrôle des uniforme ! En selle, à l'entraînement !
Et j'en passe ... je n'ai pas beaucoup de temps de repos, même la nuit et fragmentée.
Mes 5 ans sont largement dépasser et je m'approche des 6.
Nous avons fait environ cinquante assaut, pour moi  quarante sous la selle d'un officier et dix sous l'arrachement de l'infirmerie.
J'ai eu beaucoup de chance, je suis presque la plus vieille du camps, tout les autre ont entre 1 et 5 ans et ne survivent pas plus que 1 a 7 mois...
il n'y a que moi et aviateur  qui sommes là depuis plus d'un an !
J'ai vue passer deux officiers sur mon dos : le premier très gentil, doux et attentionné c'est fait tuer il y a 3 mois. Le deuxième est tout le contraire, il est violant, tire d'usure le mort et n'hésite pas à utiliser la cravache lorsque je désobéis à un ordre.

Un grand son, une selle qu'on le balance violemment sur mon dos, des bruit d'artillerie, des cris, l'angoisse qui monte... pas de doute c'est...

Et la suite au prochain chapitre
Que j'essaierai de publier dans le mois (mais je promet rien...)😉