suite 10

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Typhaine a 10 mois maintenant.
Elle est très espiègle et très joyeuse.
Manuella souhaite la mettre en crèche afin de développer sa sociabilité.
Je charge Sergei de trouver celle idéale et de l'inspecter afin qu'elle soit en sécurité.
Typhaine y entre rapidement.

Ca permet à Manuella de se consacrer plus sereinement à ses études et de rencontrer des personnes "normales".
Elle apprend à être méfiante car elle est ma femme...
Elle s'épanouit et son passé est bien derrière elle.

Nous, nous nous portons merveilleusement bien. Doucement, je l'initie à mes pratiques. Nous allons de plus en plus loin.
Manuella est très réceptive et demandeuse. Je ne pensais pas qu'elle serait aussi soumise.
A coté de ça, nous passons de formidable moments "normaux"

Professionnellement, je la forme à me seconder dans nos affaires.
Sous mon aile et celle de Sergei, elle continue à apprendre l'auto-defense et à manier les armes.
Nous lui apprenons tout ce qu'il y a à savoir sur nos associés et nos concurrents.
Doucement, elle devient mon égal.
Elle me suit à chaque déplacement.
Nonna et des gardes du corps restant avec Typhaine.
Manuella a pris de l'assurance.
Je montre de plus en plus ma possessivité car elle attire les regards et les demandes de faveurs.
Je ris au nez de ces hommes qui osent croire que comme eux, je vais vendre ma femme pour mes affaires.
Rapidement, ces personnes sont éliminés et les autres comprennent qu'il ne faut pas jouer à ça avec moi.
Notre territoire et nos affaires prospèrent.

Ma domination, ma jalousie, ma femme et la famille que l'on construit m'aide à devenir un conquérant.
A être invincible.
Mes hommes me sont fidèles car ils sont bien traités et bien payés.
De nouvelles règles sont instaurées par la volonté de Manuella. Elle apporte de la douceur et des envies de respect. Elle n'hésite pas à entrer en contact avec certaines femmes de nos soldats car elle sait qu'elles connaissent notre vie et à moins peur se se dévoiler.
Pour elle, le milieu social ne veut rien dire et elle est plus à l'aise avec elles qu'avec les femmes de nos associés.

Voilà les règles :
Ceux qui créent leur famille peuvent mettre leur profession en standby ou nous quitter avec serment de ne rien révéler ou de tout perdre.
Si ils restent en activité, je leur offre une maison dans un quartier sécurisé avec tout ce qu'il faut pour que leur famille soit en paix : crèche, école, commerce de proximité.
J'offre même un travail dans mes entreprises "honnêtes" à leur femme et paie les études de leurs enfants.
Par contre, ceux qui me trahissent, voient leur famille mourir avant de périr à leur tour. Parfois, je les oblige à participer à l'exécution de leur proche.
Je sais être bon mais je n'aime pas qu'on me pourrisse la vie. Cette dernière règle est la mienne.

Manuella est fière de notre entreprise.
Elle est en avance sur ces études et pense passer rapidement son diplôme.
Je suis fier d'elle.

Ce soir, elle rentre de la crèche et a un comportement étrange.
Je demande à Nonna de s'occuper de Typhaine et je dis à Manuella de me suivre dans le bureau.
Je la fais s'asseoir sur une chaise et je lui demande ce qui se passe.
Elle parle rapidement.
J'aime voir ses yeux brillés d'indécision ou de peur mais aussi cet abandon total qu'elle me donne.

Elle m'explique qu'un homme l'a accosté. Il l'a dragué et lui a posé plein de questions et il s'est intéressé à notre fille.
Elle a peur que mon statut puisse nuire à notre fille.
Je suis en colère contre elle. Je lui demande pourquoi elle ne m'a pas prévenu dès que l'incident est arrivé !
Elle me dit qu'elle voulait se dépêcher de rentrer et qu'elle avait peur que je me fâche. Qu'elle ne sait pas qui est cet homme... etc

Je sais très bien tout ça. Et je suis furieux après mes hommes qui n'ont pas juger bon de m'informer de cette affaire.
Elle est suivie h24, elle croit être libre mais elle n'est jamais seule.
Pour sa sécurité.
Et pour ma tranquillité.

Je lui serre lentement la gorge et je l'embrasse.
Elle a peur mais se laisse faire. Je relâche mon emprise mais garde ma main sur son cou.
Je lui dis que je connais chacun de ses faits et gestes et qu'elle est à moi jusqu'à ma mort.
Que je vais m'occuper de cet homme.
Elle a peur mais ne pose pas de questions.

Je défais lentement les boutons de son chemisier et défais les balconnets de son soutien-gorge. Je lui pince les tétons. Elle gémit.
A l'oreille, je lui demande de me sucer. Elle se met en action rapidement.
Elle est faite pour moi.
Je lui fais l'amour sur mon bureau.

Avant Manuella, je baisais.
Maintenant je fais l'amour.
La différence ?
Les sentiments !
Je l'aime.

C'est étrange.
Je me voyais finir ma vie seule et je me retrouve avec une famille...
Ca ajoute des équations à mon histoire mais ça me fait vivre autrement.

J'aime cette vie.

j'ai cru en toi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant