Le Royaume Perdu

Chapitre 6

Gab était maintenant inconscient avec un futur bleu sur le front. Je le pris dans mes bras et l'amenai jusqu'à la cuisine où Liz mangeait encore.

Moi:Liz, aide-moi. J'ai frappé Gab avec une casserole!

Liz:Quoi? Mais t'es folle ou quoi?

Moi:Non, mais il m'a prit par surprise et je pensais que c'était la personne qui me touchait l'épaule.

Liz:Il est blessé?

Moi:Je crois qu'il est juste sonné un peu.

Liz:Tu devrais aller le coucher dans un lit dans un dortoir.

Moi:Ok.

Je pris à nouveau Gab dans mes bras et j'essayai de me rappeler où est-ce que j'avais découvert les dortoirs. C'est tellement grand ici que j'ai peur de me perdre, parce que je n'ai vu peut-être que 10% des pièces ici. J'arrivai dans le dortoir où il y avait le plus de lit et je couchai Gab sur un des lits. C'était de simple lits, mais ça faisait l'affaire. Je cherchai la couverture à l'aveuglette, n'ayant pas pu allumer la lampe à l'huile, parce que je tenais Gab. Je recouvrai donc Gab de la couverte et je sentis la sensation maintenant familière de la main sur mon épaule.

Je me réveillai au moment où quelqu'un échappa son Thermos juste à côté de mon oreille. Ça m'apprendra à dormir à la cafétéria. Je mis donc à essayer de déchiffrer ce livre qui était apparu de nul part. Je commençai par lire l'en dos du livre pour voir de quoi qu'il parlait, mais c'était une égnime.

"Quand le soleil s'endort, les lumières s'allument.
Les rideaux fermés, aucune clarté.
La lune nous éclaire même si elle-même est éclairée."

Mais qu'est-ce que cette égime disait-elle? Il fallait que je trouve le double-sens, mais comment? Je décidai donc d'ouvrir le livre pour voir de quoi parlerait-il et s'il révélait les secrets de cette égnime. Voici ce que je traduis de la première page:

[Lever de soleil]
-Alors ce royaume perdu?
-Que veux-tu dire Arthur?
-Je veux savoir ce que tu penses de cette humble demeure mon cher.
-Je la trouve fort sympathique, mais n'y vois-tu pas d'inconvénient?
-Non, éclaires-moi donc?
-Ne vois-tu pas ces heures à travailler sous ce soleil rayonnant de chaleur? Ne vois-tu pas le sable nous brûler les pieds?
-Je suis jeune et vif mon cher. J'aimerais mieux souffrir sous la chaleur que de vivre dans la terreur... En plus, ne voyez-vous donc pas les avantages?
-Je vous en laisse tout l'honneur.
-Imaginez les heures qu'ils passeront à créer de nouvelles inventions pour réussir à nous joindre, et pour ça, il faudrait alors qu'ils sachent où est-ce que nous nous situons.
-Mais on ne peut pas nous localiser. Nous sommes nul part Arthur.
-C'est encore un avantage. Voyez-vous, quand tout sera construit, on sera protégé jusqu'au coucher du soleil et ce sera seulement là que nous aurons à nous inquiéter. Mais croyez-moi, vos plans sont tellement ingénieux que je n'y crois même pas.
-Arrêtez vos flatteries et commençons Arthur. Nos invités ne tarderont pas.

Conssstance