𝑅𝑜𝒷𝒾𝓃 𝒹𝑒𝓈 𝒷𝑜𝒾𝓈 (terminée)

1/ rencontre

Me voilà arrivée au château de Nottingham, il est immense à côté je suis vraiment minuscule!

Je n'était jamais venue auparavant, mais mon oncle richard cœur de lion a tenu à ce que j'aille vivre chez mon cousin le prince Jean. Bien sûr je sais parfaitement que mon installation si soudaine n'est pas anodine, on compte me marier car du haut de mes 18 ans je suis sois disant vieille fille.

Sympas comme compliment.

À mon arrivée on m'a déclaré que le prince Jean était partit en expédition pour quelques jours tout au plus. Géniale, moi qui pensait revoir mon cousin dont cela fait plus de 10ans qu'on ne s'est pas vu et bah c'est raté! Enfin, je suis là pour un bout de temps, alors rien ne presse.

Je m'installe dans cette si grande chambre que l'on m'a donné, et alors que j'inspectais la pièce, quelqu'un fit éruption dans ma chambre, venant de la fenêtre que j'avais tantôt ouverte.

J'étouffe un cri de surprise, et recule le plus loin de la dite fenêtre.

- Mince...je pensai qu'il n'y avait personne. Se murmura à lui même, le jeune homme figurant en face de moi.

- Qui êtes vous? Demandai je apeurée.

- Hum, tu ne me connais pas?!

- Eh bien non. Alors je vous demande de bien vouloir vous identifier jeune chenapans. Dis je d'un ton calme malgré la peur qui me tressaille.

- Je suis robin des bois, et vous? A qui est je l'honneur? Dit il en esquissant un sourire moqueur.

- Lady Marianne.

Il me regarda alors de travers.

- Bien, désolé de vous avoir dérangé mais si vous le voulez bien je vais m'en aller en passant par la porte hein. Il s'avança vers la porte, comme si il cherchait à s'échapper.

- Eh! Attendez, pourquoi êtes vous passez par la fenêtre?

Il me regarda puis s'éclipsa, sans daigner me donner réponse.

J'ignore qui est cet individus, et surtout que fait il ici? Est ce un des amis de mon cousin?

Je crois bien que je n'aurai jamais réponse.

Par curiosité je sorti à mon tour dans le couloir, regardant par où il était parti. J'entends une porte se claquer, prise de courage et toujours de curiosité je m'élança à sa poursuite.

Courir est bien difficile avec ma si longue robe et mes hauts talons mais qu'importe!

Je fini par le rattraper, il entre dans une des pièces.

Je le suis.

Pourquoi?

Je ne sais pas, ma curiosité me perdra.

- Eh que faites vous?! Pourquoi vous êtes vous introduis dans ce qui semble être la salle du trône? Êtes vous le prince Jean? La peur m'avais quitté, pour laisser place à de l'assurance. Je ne sais à vrai dire pourquoi je lui ai demandé si c'était mon cousin, cette petite course poursuite m'a sûrement retourné le cerveau!

- Hein?! S'écria brusquement le jeune freluquet, surpris. Je vous l'ai dit je suis robin des bois il a détaché et accentué chaques mots, ma parole vous êtes bien cruche. Il murmura la fin de sa phrase mais je pu l'entendre.

- Je ne suis pas cruche!

- Si je vous assure, même un peu beaucoup, il y'a à peine 10minutes que je vous ai dit mon nom et vous l'avez déjà oublié! (Nda: cette fille c'est l'ancêtre de dory)

- Mais, enfin comment diantre voulez vous que je le retienne avec la peur qui me terrassait! Bon j'abuse un peu, je n'avais pas si peur que ça, une fois que j'eu l'impression qu'il ne cherchait pas à me tuer, kidnapper et j'en passe la peur était partit.

Il me regarda l'air de dire qu'il ne me croit pas d'un traître mot, c'est que à mon plus grand dam je ne sais pas mentir. Je sourit maladroitement.

- Enfin là n'est pas le sujet! Rétorquais je gênée. Et dite moi ce que vous faite là!

- Je suis venue récupérer les biens qui on été volés par le prince Jean. Dit il exaspéré. Pour pouvoir les redonner aux villageois.

- Oh...

Des bruits de pas se firent entendre, nous échangeâmes un regard apeuré, les bruits semblent se rapprocher de plus en plus.

Il m'agrippa la main et se pressa en direction d'une fenêtre. Ma parole mais c'est une habitude chez lui de passer par là!

- C'est une plaisanterie j'espère. Prononçais je en devinant ses intentions.

- Vous voyez une autre solution? Allez ne faite pas la petite fille, faite moi confiance.

- comment je vous connais depuis à peine... je n'eu le temps de finir ma phrase qu'il m'avait déjà tiré contre lui, qui se tenait sur le rebord de la fenêtre.
Il sortit son arc, l'arqua et tira une flèche vers le haut qui était armé d'une corde. La flèche semble s'être accroché au toit, laissant probablement retomber le fil le long du mur de pierre.

Sans que je ne m'y attende il sauta me tenant fermement contre lui. Tantôt il avait accroché le fil à sa ceinture conçu pour, créant ainsi un baudrier.

Si je survis à cela, je promet de ne plus poursuivre d'inconnu (bien que ça ne m'était jamais arrivée auparavant).

Je voulut crier mais il m'en empêcha, plaquant sa mains sur ma bouche.

Mon cœur bat à 100km/h, tambourinant fortement dans ma poitrine. Cet homme est vraiment fou! Sauter par une fenêtre, mais quel personne sensée ferait cela?!

Je réouvre mes yeux que j'avais fermé, et le voit. Ses yeux sont marrons comme les noisettes (miam miam), son visage est vraiment craquant.

Il retire sa main de ma bouche afin de me laisser parler.

Je souffle, expirant toute la peur qui s'était engouffré dans mon corps puis proclame:

- Vous êtes... il me fait signe de baisser le ton, je chuchote donc, si nous n'étions pas suspendu à un fil je vous aurait clairement déjà frappé, ignorant!

- Et c'est la hauteur qui vous prive de me donner correction? Susurre t'il amusé par la situation.

- Si je vous tape vous pourriez me lâcher, exprès ou non.

- Vu comme ça.

Je fulmine intérieurement, personne n'avait jamais osé me parler ainsi. Mais j'avoue que ça ne me déplaît pas d'être pour une fois traité comme une personne banale, sans distinction ni privilège.

- Bon on redescend?

- Et comment? Demande t'il.

- Je l'ignore, mais vous devez bien avoir une idée.

- Je n'ai pas vraiment réfléchit quand j'ai sauté, je pense que le mieux c'est d'attendre qu'ils soient parti.

Super. Me voilà coincé avec ce... Robin?

- Ne vous inquiétez pas, ils ne devraient pas en avoir pour longtemps.

Comme par magie quand il eut dit cela la lourde porte claqua nous signifiant qu'ils avaient quitté la salle.

Robin me hissa jusqu'au rebord puis m'y rejoins.

Il courut vers l'énorme coffre qui figure sous le trône, sûrement celui de mon cousin. Il prit les différents sacs, et commença à s'en aller.

- Eh! Attends moi.

- Je rêve ou milady m'a tutoyé?

- Pardon, la peur m'a fait oublier mes convenances. Je... je vais vous aider à sortir si vous le désirez.

- Bien, j'accepte. Merci milady.

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