Partie 2 de L'INTRODUCTION

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J'enjambe la fenêtre, que j'avais légèrement entre-ouverte pour ne pas à avoir à me retrouver à entrer par la porte principale et me faire prendre, complètement ivre. Je pense que la punition de mes parents si stricts serait dix fois pire que pour un autre adolescent de dix-sept ans qui est allé en soirée en cachette, et surtout !... Après avoir bu je ne sais combien de verres de bière.

Quand j'entre dans ma chambre, je suis à moitié en train de m'écrouler par terre. Précisons bien que le sol est vraiment gelé.

Celle-ci est très sombre. Par chance, les lampadaires près des trottoirs, devant la propriété, m'éclairent suffisamment pour que je puisse vérifier s'il n'y a pas quelques tee-shirts, ou cahiers de cours d'ici à mon lit. Rien. Je me rappelle de l'avertissement de mes parents: tu ranges ta chambre ou ton téléphone s'en ira loin de toi. (c'est à dire: dans l'armoire de vêtements de mes chers parents.) La chose la plus difficile à réaliser, c'est qu'il me prennent toujours pour une gamine de dix ans avec leur punition à la noix, désolé petit cousin... Je fais quelques pas et un grand saut dans mon lit. Mon cœur bat encore à toute allure. Ce n'est pourtant pas la première fois que je pars en soirée nocturne en cachette. Je ne suis et ne serai jamais habituée à enfreindre les lois, enfin...celles de mes parents.

Je ne fais pas attention aux forts bavardages de ceux-ci, au rez-de-chaussée. D'habitude, j'aurai essayé d'écouter du haut des escaliers de marbre, mais je suis trop fatiguée pour y prêter attention. Le plus important pour moi est que personne n'ait remarqué mon absence de quelques heures au cours de cette nuit. Je suis soulagée, les battements de mon cœur se font de plus en plus lents. Jusqu'à ce qu'ils aient trouvé une constance. Je me laisse aller à une courte, mais agréable nuit de sommeil. Sans même songer à la gêne qui me procurent mon jean et ma ceinture vraiment serrée, ainsi que mon pull à capuche noir qui m'envahit d'une chaleur impressionnante. N'oublions quand même pas de citer la tonne de maquillage, sur la globalité de mon visage. Je dors, c'est tout.


Tout ou RienWhere stories live. Discover now