– Ouais ça va. Répondit Albus avec mauvaise humeur.

– T'es sûr? Insista James en regardant son frère dans les yeux.

– En fait ça va pas. Admit Albus, avec colère. Il se sentait si en colère qu'il libéra sa magie sans s'en rendre compte.

– Arrête Albus! Intervint Lily. Tu ne dois pas te servir de ta magie comme ça. J'ai rien dit tout à l'heure devant Reece mais là tu arrêtes.

– Comment ça tout à l'heure? Demanda James

– Cet idiot de Reece à jeté Lily quand elle m'a raccompagnée à ma chambre parce que "Les Serpentard n'ont rien à faire chez les Poufsouffle"

– Sérieusement? S'exclama Louis, en écarquillant les yeux. Mais il est malade celui-là!

– Ce n'est rien. Intervint Lily, qui ne voulait pas que ses frères et cousins montent au créneau. On s'en fiche, il peut dire ce qu'il veut, je sais que ce n'est pas vrai.

– Non, on ne s'en fiche pas. Répondit James en se levant. Personne ne va s'attaquer à toi de front comme ça Lily!

– Stop! Dit Frederik en se mettant entre James et les grandes portes. Ne t'abaisse pas à son niveau James, il n'en vaut pas la peine.

– Très bien. Dit James. Louis!

– J'y vais. Répondit l'unique gars Weasley blond en se levant. On y va Al?

– Je te suis. Dit Albus dans un soupir.

Albus et Louis se dirigèrent donc vers les sous-sols de Poudlard du côté des cuisines. Albus mit sa baguette dans la balance et attendit que la porte s'ouvre. Louis fut intrigué par la manière dont Albus ouvrait sa porte mais en regardant le visage fatigué de son cousin, décida de ne pas lui poser la question. Ils traversèrent la salle commune et empruntèrent le couloir qui menait au dortoir des 4ème années. Quand ils entrèrent dans la chambre, Owen et Reece étaient en train de discuter.

– Après les Serpentard tu ramène les Gryffondor. Grommela Reece.

– Tu comptes ramener tout Poudlard chez nous ? Demanda hargneusement Owen.

Ni Louis ni Albus ne prirent la peine de répondre. Louis laissa son cousin sur son lit et repartit. Albus s'allongea, tourna le dos à ses camarades de chambres et s'endormit.

Il ne se réveilla que plusieurs heures plus tard. Il regarda sa montre et se rendit compte que la cloche du dîner avait déjà sonné. Il regarda autours de lui et se rendit compte qu'il était tout seul. Il haussa les épaules et se mit difficilement debout.

Il parvint à avancer à travers sa salle commune en s'appuyant sur les meubles. Il sortit et parvint au hall central en titubant. Alors qu'il se disait qu'il lui restait plus que 30 mètres à parcourir pour arriver dans la Grande Salle, il sentit ses jambes se dérober sous lui. Il avait visiblement atteint sa limite.

A ce moment là, Scorpius surgit de nul part et rattrapa Albus avant qu'il ne tombe.

– Juste à temps on dirait. Dit-il avec un petit sourire ironique.

– Scorpius. Souffla Albus en tournant la tête vers le visage moqueur de son ami. Qu'est ce que tu fais là ?

– L'heure du repas a sonné depuis longtemps. Répondit Scorpius en haussant les épaules. Vu que tu n'arrivais pas, j'ai décider d'aller voir où tu étais.

– En tout cas, merci. Tu m'aides bien sur ce coup là.

– De rien. Mais je peux te poser une question ?

– Tu viens de le faire mais tu peux recommencer si tu veux. Dit malicieusement Albus

– Tu ne portes pas ton prénom pour rien, soupira Scorpius, faisant allusion à Albus Dumbledore, un des plus grands directeurs de Poudlard qui était connu pour souvent parler en énigme. Mais quoi qu'il en soit, pourquoi étais-tu tout seul à l'instant ?

Albus grimaça en repensant à la scène du début d'après-midi.

– Je me suis disputé avec Owen et Reece ce midi.

– Qu'est ce qu'il s'est passé ? Demanda tranquillement Scorpius

– Reece à jeté Lily dehors quand elle m'a raccompagné à ma chambre après manger ce midi.

Albus avait essayer de se contrôler et de ne pas s'énerver mais la colère devait se lire sur son visage car Scorpius le regardait comme s'il allait exploser.

– Qu'a-t-il dit ?

– Cet imbécile à dit que les Serpentard n'avait rien à faire chez les Poufsouffle. Après, Louis m'a raccompagné et ils ont dit la même chose à propos des Gryffondor.

– Ce n'était peut-être pas la peine de t'énerver...

– Si ! Coupa Albus avec force. Si tu crois que je vais les laisser insulter ma famille sans réagir, tu te trompes profondément.

– Je n'ai jamais dit ça. Se défendit Scorpius. Si tu m'avais laisser finir, tu aurais entendu la fin de la phrase. J'allais dire que ce n'étais pas la peine de t'énerver seul contre eux. Nous sommes là, les prof aussi. Ça ne sert à rien que tu te montes seul contre eux.

Quelques temps après, Albus reprit le Quidditch, même si son frère n'était pas partant au départ, Albus lui avait fait comprendre qu'il le ferai, avec ou sans son accord. James s'était donc rangé du côté de son frère et avait fait en sorte qu'il puisse reprendre le Quidditch.

Nouvelle GénérationWhere stories live. Discover now