Chapitre 7

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« Les pensées sont l'ombre de nos sentiments : toujours plus vides, toujours plus sombres. »

 »

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« Je ne dis jamais que j'ai des rêves : je n'ai que des buts, des projets

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« Je ne dis jamais que j'ai des rêves : je n'ai que des buts, des projets. »

***

~ u n m o i s p l u s t a r d ~

« - Ce fut ce jour là un lundi de novembre, qu'elle fit son apparition.
- Qui ça ?,demanda Harry.
- Son double, voyons. North avait toujours été légèrement lunatique, mais November n'avait jamais réellement existé. Mais c'était écrit, dès le début.
- De quoi ?
- Qu'elle faisait partie de North. Sa mère, morte en accouchant, avait forcément laissé une trace. Et cette trace, c'était November. »

***

Une douce mélodie sonna à ses oreilles, et elle ne put s'empêcher de la suivre. Elle voulait entendre mieux, et muée par son instinct, elle se dirigea vers le troisième étage.
Elle était pieds nus, mais la pierre glaciale ne la dérangeait pas, au contraire, elle avait l'impression que Poudlard faisait parti d'elle.
La musique résonnait dans les couloirs vides et sombres, et personne ne semblait avoir entendu le son du piano.

Elle arriva finalement dans une alcôve, où, de dos, un garçon jouait. Elle apercevait ses mains pâles virevoltant sur les touche, et elle inspira l'air froid, avant de s'avancer.
Elle lui tapota l'épaule :
- Salut. Je suis November.

***
Le garçon se retourna, un sourire narquois aux lèvres. Voyant son manque de réaction, elle enchaîna :
- Tu joues quoi ?
Il haussa un sourcil, amusé par le fait que North Edison, l'autre Préfète, ne semble pas le reconnaître. Faisait-elle une plaisanterie ? Non, pensa-y-Il après réflexion, elle paraissait trop sûre d'elle pour ça.
- Sonate pathétique au clair de lune, répondit-il.
Elle ricana :
- Beethoven, hein ? Ils m'ont bien fais chier avec lui, les petits bourgeois . Mozart pas ci, Hayden par là...

Elle fit lentement le tour du grand piano noir, et se plaça à ses côtés.
- Je sais pas faire de piano, dit-elle en haussant les épaules, pour moi, c'était la flûte traversière.
Elle continua son monologue :
- Tu vois, dans ma famille, on fait de la flûte. C'est comme ça, et pas autrement. La flûte traversière - d'après mon père, moi, je m'en fou ,- c'est le symbole de la légèreté, et de l'intelligence. « Le son de la flûte, c'est le chant d'un oiseau. » Que des conneries.

Elle rit de son rire rauque, et lui sourit.
- Enfin bref.
Elle sortit de sa poche une cigarette, qu'elle porta à sa bouche.

- Pas mauvais, ces trucs là. Les Moldus, pour trouver des trucs qui les tuent, c'est les plus forts.

Tom haussa un sourcil, et demanda :
- Si cela tue, pourquoi en prends-tu ?
Elle haussa les épaules :
- Après tout, la Mort n'est qu'une aventure de plus, dit-elle d'une manière théâtralisée.

Elle reprit après un petit silence :
- Nan, j'déconne. Ça détend, c'est tout.

Il soupira, ne pouvant la comprendre :
- Tu te moques de mourir ?
- Non. Mais j'accorde beaucoup d'importance au moment présent. Donc, si je me sens bien maintenant, c'est le principal.

ET LE MIROIR SE BRISAWhere stories live. Discover now