TVD : Pierce (TERMINÉ)

27. Ansel

Je me tourne vers Elijah.

- Le chêne qui réapparaît, le père de Klaus qui revient, et même Finn qui revient...

- Mais il est mort, fait t'il sous le choc.

- Non. Il est en vie. En France.

Klaus s'approche de nous. Ça doit bien le secouer toute ces nouvelles.

- Un autre chêne blanc ? Finn ?

Je fronce les sourcils et lui empoigne le bras.

- Viens.

On disparaît tous les trois en plein milieu de la forêt. Pour leur parler en privé.

Il me balance par terre. Je m'assoie, n'ayant pas la force de me relever. Mais qu'est ce que j'ai fait au bon dieu pour qu'il m'inflige cette vie.

- Vous m'expliquez tout les deux, et maintenant ! dit il énervé.

- Alors, on va t'épargner les détails mais on va dire, qu'on a croisé par hasard un arbre spécial. Un chêne blanc qui est revenu à la vie de ses cendres. Et je l'ai brûlé. Simplement.

- Tu n'as pas tout brûlé, fait Elijah.

Je souris et sors la branche de mon sac. Comment elle a atterie là ? Aucune idée, mais au moins je l'ai encore.

- Exact. Mais ce n'est pas réservé pour vous. C'est plus pour Finn. Ce connard que je hais. Il le mérite. Et pour répondre à ta question muette, ton cher frère est bien revenu à la vie. Mais pas pour très longtemps.

- Tu comptes tuer mon frère ? demande t'il méfiant.

Ah oui c'est vrai. Les Mikaelson se soutiennent et se protège "pour toujours et à jamais". Donc en fait il ne vaut leur pas parler de vengeance sur l'un d'entre eux. À part si on veut mourir. Bon, on va prier pour que ça n'arrive pas.

- Et Alhope aussi. Mon planning est plutôt chargé en fait.

L'hybride a le regard dans le vide. Il est apparemment encore choqué du retour de son père. Plus que le fait que je veuille tuer son propre frère qui a ressuscité des morts.

Je me tourne vers Elijah.

- Je peux parler seule avec ton frère ? chuchote je.

Il hoche la tête et disparaît. Je me lève et pose ma main sur l'épaule de Klaus. Il est trop choqué pour me faire quoi que ce soit.

- C'est ton père qui te met dans cet état ? lui demande je doucement tout en sachant la réponse.

- C'est moi qui l'ai tué. Et il s'attaque à toi. C'est pas une coïncidence.

- Ça n'a aucun rapport. Ton père veut me tuer pour éviter que tu soit faible de ma faute.

Il ne répond pas et me dévisage. Je lui souris en détachant ma main de son épaule.

Soudain, un craquement se fait entendre. Je me lève brutalement sur mes gardes.

- Montrez vous Ansel. Ou dégagez.

Il apparaît une arbalète dans le dos. Bon, super, j'ai le père et le fils qui peuvent me tuer. Et moi évidemment, je reste là comme une crétine.

- Vous êtes perspicace mademoiselle, dit il. C'est exactement pour ça que je voulais vous tuer.

- Sauf que de gentilles sorcière dont la mère de votre fils m'empêche de mourir depuis à peu près cinq siècles, dis je moqueuse.

Il me plaque contre un arbre, et sans aucune douceur. Mon dos émet un léger craquement sous le choc. Ah...

- Vous m'énervez Pierce, fait t'il.

- Je suis généralement douée pour ça monsieur, dis je en souriant.

Je le repousse violemment en sortant mes crocs.

- Katya, fait une voix autoritaire.

Klaus me lance un regard noir.
Je ferme les yeux en soupirant et me calme. Mes canines rentrent. J'aurai pas de loup immortel au déjeuner, dommage.

- Comment êtes vous redevenu vivant ? demande je à Ansel.

- Je me suis réveillé il y a deux jours dans la forêt.

Je fronce les sourcils. C'est pas normal. Il aurait dû s'en souvenir.

- Vous ne savez pas par qui ou pourquoi vous êtes là ?

- Pour aider mon fils. Il a besoin d'un père et la dernière fois que je l'ai vu, il voulait protéger sa fille

Je hoche la tête et lui tend ma main.

Il me dévisage bizarrement et regarde son fils. Klaus hoche la tête. Il pose sa main sur la mienne. Je me concentré sur ses pensées.
Le noir, le vide de la mort, de la solitude dans l'au delà.
Soudain, une étrange lueur commence à recouvrir le noir.
Il ouvre brutalement les yeux. La lumière l'éblouit.

Une femme est au dessus de lui...

Je le lâche soudainement et me tourne vers Klaus sous le choc.

- C'est Alhope, dis je choquée. C'est elle qui l'a ressuscité.

- On s'en chargera, dit il.

Une violente contraction de douleur me traverse le ventre. Je m'effondre contre un arbre en gémissant.

Klaus s'approche de moi en fouillant dans sa poche et me tend la bague de nuit. Je lève la tête. La lune est presque au plus haut.

- Tu es sûr ? lui demande je faiblement. Ça va te torturer... cent fois plus que si j'étais un loup normal.

Il hoche la tête et pose la bague dans ma main. Mais pourquoi est ce qu'il fait ça ?
Bon, je ne vais pas me plaindre ceci dit.
Je soupire de soulagement.
Klaus s'assoit à côté de moi. Sa respiration s'accélère, tout comme ses battements de cœur.

- Que se passe t'il ? demande Ansel. Vous êtes une hybride.

- Oui. Sauf que j'ai plusieurs petit défaut. Dont l'un d'eux est que je ne contrôle pas ma transformation à la pleine lune. Vous ne vous transformez pas vous ?

- Je ne pense pas.

L'hybride se met soudain à grogner. Je me tourne vers lui. Du sang coule de son nez.

- Ça va aller, chuchote je. Ça ne durera pas plus d'une heure.

Je lui souris, ne pouvant rien faire d'autre pour le réconforter.

- Et pourquoi se sacrifie t'il pour vous ? demande Ansel.

Je soupire et retire la bague.

- Laisses moi faire, dis je à l'Originel.

Il arrête de saigner et me regarde en fronçant les sourcils.
J'enlève mon tee shirt et mon pantalon.

Des ondes de douleur commence à me traverse le corps. Je grogne et me met à hurler sous la douleur.

J'accélère le processus grâce à la magie. Même si c'est encore plus douloureux.
Mes os explosent sous la pression.
Je me roule en boule en hurlant. Mes muscles se contractent violemment et se déchirent.

Du sang coule de ma mâchoire brisée, de mes oreilles et de mon nez.
Une sensation de brûlure violente s'installe dans mon corps.
Elle y reste pendant des dizaines de minures, mes muscles et mes os me torturent pendant autant de temps. Je hurle à la mort, je crie, je me roule en boule, je me mord les lèvres...

Soudain, tous mes muscles se contractent violemment.
Et je me transformée en louve.

Puis c'est le trou noir.