Je mis mon plan à exécution la seconde suivant. J'arrivais dans la cuisine, accroupit derrière le comptoir. Je me trouvais juste derrière l'un d'eux alors qu'ils étaient tout les quatre entrain de discuter et de boire.  Leur manque d'attention me servais, je me levais rapidement derrière le premier. Je m'empressais d'attraper son cou et de lui briser la nuque avant de jeter son corps par terre et de sauter par dessus le comptoir pour m'en prendre au deuxième. Il me donna un coup de poing au visage mais je m'en remis rapidement en l'attrapant par le bras, le tourna vers moi en le pliant de façon à ce qu'il se casse s'il faisait un mauvais mouvement. Les deux autres s'empressèrent de venir à son secours mais je l'écrasais par terre avec mon pied et lui brisais également la nuque. On m'attrapa par les cheveux et me jetais au fond de la cuisine. Les deux se mirent à charger sur moi, alors je m'empressais de prendre l'un des couteaux de cuisine non loin de moi et les menaçais. Cela les fit ralentir alors qu'ils me montrèrent leur mains. Le plus costaud des deux ne joua pas à la victime très longtemps. Il tenta de me désarmer ce qui enchaina une suite de coups et de défense qui semblait interminable. Le deuxième fis le tour de l'ilot et vint se poster à côté de son ami ce qui fit en sorte que je me retrouvais coincé entre le comptoir et les deux connards.

Lorsque j'esquivais les coups de l'un je cognais ou poignardais l'autre en tentant de les faire se déplacer de façon à ce que je ne sois plus piégé. Le plus petit me frappa au ventre avec son genoux, lorsque je fis l'erreur de me pencher, le gros en profitait  pour me jeter par terre. Ils continuèrent à me donner des coups avec leur pied, me forçant à rester au sol. Je fis donc appel à toute la haine et la colère que j'éprouvais et me mis à crier en me transformant. Je bondis sur mes pattes et m'empressais d'attaquer le plus petit alors qu'il se trouvait tout près de ma gueule. J'enfonçais mes crocs dans son épaules et le jeta derrière moi. J'entendis les os craquer du plus gros alors que j'allais me jeter sur l'autre. Je le maintenais par terre grâce à mon poids et lui arrachait la gorge avec mes dents en recrachant les restes à l'autre bout de la pièce juste avant de me faire sauter dessus par l'unique survivant. Ses crocs s'enfoncèrent plusieurs fois dans ma chair alors que j'en faisais de même avec lui. Le son de nos mâchoires qui claquaient et de nos grognement résonnaient partout autour de nous. Nous semblions tout les deux avoir de la difficulté à avoir le dessus l'un sur l'autre mais à la seconde ou je me rappelais pour quoi et pour qui je me battais, je devins affamé de vengeance et de sang. Je me dégageais rapidement en reculant de plusieurs pas. Je le regardais avec férocité et le laissais venir vers moi. Une fois qu'il fut à la distance que je souhaitais, je m'empressais d'attraper le couteau, laisser par terre, dans ma gueule et me changea en homme en courant. Je sautais dans les aires en m'empressant de prendre l'arme et tombait directement devant le loup en lui enfonçant la lame dans le crâne.

Expirant profondément je me levais alors qu'un grognement féroce ce fit entendre derrière mon dos. Je me tournais vers un loup brun que je ne connaissais que trop bien.

- Frérot! M'exclamais-je avec sarcasme les bras en l'aire. Tu as en ta possession quelque chose qui m'appartient et je suis venu la récupérer! Ajoutais-je avant de laisser à nouveau la place au loup et de me jeter sur lui.

Contrairement aux autres, cette fois-ci nos coups étaient beaucoup, beaucoup plus violent.

Attend de voir ce que j'ai fais d'elle. Entendis-je dans ma tête alors qu'il se servait du lien télépathique qui nous unissait depuis la naissance.

Espèce d'enfoiré!

Ont se bousculaient, se poussaient, se mordaient, se griffaient tout en se déplaçant partout autour du premier étage. J'étais rendu sur lui et je m'apprêtais à l'avoir lorsqu'un homme en blouse de médecin apparut près de nous et me propulsa loin de John simplement à l'aide de sa main. Je me retrouvais totalement paralysé, sans aucun contrôle sur mon propre corps. À l'intérieur, je bouillonnais de rage et je les massacraient tout les deux avec mes griffes. En réalité, je ne faisais qu'assister à ce qui se passait. John était en position d'attaque alors que le sorcier restait en retrait en me contrôlant à distance.

Alpha - Âmes-sœursWhere stories live. Discover now